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Et voilà un bon GROS UP!!!!!!
ENFIN digéré le pavé Strange VS Norrell!!!!!!! (:pippin:)#i Hum je vais jeter pêle mêle mes impressions (qui sont évidemment des affreux spoilers
)
L'ambiance british est EXCELLENTE, il y a des moments un peu pratchettiens où on se tord vraiment de rire! :-) Comme le disait un autre forumeur, Susanna Clarke prend de la distance et a un regard souvent ironique sur ses personnages. Sur le coup ça fait très envie de se replonger dans le 19e siècle victorien juste pour rester dans l'ambiance....
Le perso le plus développé psychologiquement c'est Mr Norrel à mon avis (Strange étant trop excessif à mon goût et perd un peu de son humanité avec sa "folie" à Venise). Je suis d'ailleurs content que le livre ne se termine pas si mal pour lui!!
Autre perso que j'ai apprécié, cette fois-ci pour ses outrances (bonjour les paradoxes), c'est bien "the gentleman with the thistledown hair"
. Ce que je regrette, c'est qu'on en sache si peu sur son rapport avec John Uksglass par exemple...et surtout j'aurais aimé une seconde confrontation avec Norrell par exemple.....mais la fin avec Stephen Black ne manque pas de grandeur....!
Il faut quand même souligner que les longueurs existent bien dans ce livre...on sent quand même que ça pousse parfois dans tous les sens (c'est peut-être lié au fait que c'est difficile d'écrire un pavé, alors que c'était le premier roman de Clarke!!!
)
Corrolaire immédiat : il y a un peu trop de personnages et on peut quand même regretter que d'autres n'aient pas été plus développés en comparaison (Childermass, Honeyfoot, John Segundus...) et ce n'est pas un roman féministe puisque aussi bien Lady Pole, Arabella et Flora restent remarquablement passives....même si on est dans une société machiste c'est tout de même un peu étonnant de la part de Susanna Clarke....
C'est très amusant de croiser des personnages historiques, qu'ils soient connus (Wellington, Byron) ou non (l'aumônier que Strange rencontre, cf. l'interview de l'auteur sur Elbakin).Bref, OUI ça en vaut très largement la peine et ça montre que le genre Fantasy arrive a bien se renouveler!!
Je regrette juste que ça m'aie pris autant de temps pour le lire, et je vais passer à du français histoire de me rattraper avant de retourner vers un mastondonte comme celui-ci!! 













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Chef d'oeuvre, sans contexte ! Pour le niveau de difficulté, je dirais "moyen", je ne me souviens pas avoir cherché outre mesure dans le dico.Je trouve aussi que Mr Norrel est un excellent personnage, tellement détestable qu'il en devient drôle. Mais mon passage préféré est celui où John Uksglass, excédé de toutes les promesses de royauté qu'on lui fait quotidiennement, se retrouve avec sceptre, etc... au milieu de la rue, et ne fait que soupirer. C'est ce genre de situations décalées qui sont délectables !Effectivement, les personnages féminins étaient au second plan, c'est bien dommage que l'auteure ait autant calqué son roman sur la société anglaise du 19e siècle sur ce point précis, tout en s'autorisant toutes les libertés historiques et magiques par ailleurs...
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Ca me donnera peut-être enfin la volonté pour le finir en anglais (plus d'un an que ma lecture est arrêtée à la 200e page)...Aslan a écrit :Du nouveau pour la VF !:arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/news/278 ... an-Strange

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Quoi???
:huh:Allez, Luigi!!! OK c'est un pavé énorme de 1000 pages (en poche) mais c'est si so british que ça se savoure à chaque page sans faire forcément attention à la trame qui patine parfois (c'est vrai)....hop, hop, hop Luigi!!! ;)Je ne sais pas si tu es déjà arrivé au moment de la collaboration entre Jonathan Strange et Mr Norell? La relation psychologique entre les deux est passionnante
!!Je suis hyper content en tous cas que la VF arrive bientôt...et dès qu'il sera en poche, ce sera un livre Fantasy de plus à offrir à mes potes 



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J'ai vu le roman sur la page desparutions et j'ai trouvé la couverture française. On ne peut pas dire que Laffont se soit fatigué ! 



Mot de l'éditeurPar un hiver humide et brumeux, imaginez-vous installé en bonne compagnie au coin du feu, dans un salon londonien digne d'un roman de Jane Austen… Vous voilà dans l'univers de Jonathan Strange et Mr Norrell, ceux par qui la magie est revenue.Il y a des siècles de cela, du temps où la magie existait encore en Angleterre, le plus grand magicien de tous était le roi Corbeau. Enfant d'homme élevé par des fées, le roi Corbeau mêla sagesse féerique et humaine raison pour fonder la magie anglaise. Au début du XIXe siècle, en 1806, année où commence le roman, il n'est plus guère qu'une légende. L'Angleterre est gouvernée par un roi fou, Lord Byron bouleverse les mœurs autant qu'il révolutionne la poésie, les guerres napoléoniennes ravagent le pays… et plus personne ne croit à la pratique de la magie.Or voici que Mr Norrell, le reclus de l'abbaye de Hurtfew, lance un défi aux magiciens théoriciens qui pullulent dans le pays : il prouvera qu'il est le seul véritable magicien du pays, ôtant ainsi à ses prétendus confrères le droit à porter ce titre. Dans une scène éblouissante, il prête parole et mouvement aux statues de la cathédrale d'York. La nouvelle du retour de la magie en Angleterre se répand jusque dans les frivoles salons londoniens. Pédant, ennuyeux, prétentieux, Mr Norrell devient pourtant la coqueluche de la noblesse londonienne et enfièvre la jeunesse. Mais lui veut davantage : aider le gouvernement dans sa guerre contre Napoléon. À force d'intrigues, il finit par rencontrer l'un des plus importants ministres du gouvernement, Sir Walter, dont il ramène la jeune fiancée à la vie. Cependant, cette prouesse magique a un coût élevé : une sombre négociation avec le gentleman aux cheveux comme du duvet de chardon, un garçon-fée retors qui, sous une apparence de gentleman, s'ingénie à contrecarrer l'ennuyeux magicien humain. Agréé par le gouvernement, Mr Norrell met ses talents au service de l'armée : il bloque les Français en rade de Brest grâce à une immense flotte anglaise composée de navires nés de la pluie, et dote les côtes britanniques de charmes protecteurs.Aider le royaume d'Angleterre n'est pas l'unique obsession de Mr Norrell. Car il veut aussi, et surtout, éliminer tout rival possible. Néanmoins, c'est compter sans la prophétie : Deux magiciens paraîtront en Angleterre. Le premier me craindra ; le second de me voir brûlera.Et bientôt il croise sur son chemin un brillant jeune magicien, Jonathan Strange. Ce dernier est charmant, riche, un brin arrogant, mais imaginatif et courageux. Mr Norrell, séduit, le prend pour élève. Ensemble, ils éblouissent le pays de leurs exploits.Mais leur association tourne vite à la rivalité. Mr Norrell n'a jamais renoncé à son goût du mystère de toute une vie, tandis que Strange sera toujours attiré par la magie la plus folle et la plus périlleuse. Il se laisse donc fasciner par la figure ténébreuse du roi Corbeau, et sa poursuite étourdie d'une magie depuis longtemps oubliée menace non seulement son association avec Norrell, mais tout ce qui lui est cher.Élégant, plein d'esprit et absolument ensorcelant, Jonathan Strange & Mr Norrell recrée un monde révolu, tout de mystère, d'imagination et de beauté, dont la langue fleure bon le XIXe et qui subjuguera le lecteur jusqu'à la dernière page.
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Suite de l'article du Monde que je citais dans un autre sujet : 
Et le roman sort demain !NOUVELLE VENUELe second roman est l'oeuvre de Susanna Clarke, nouvelle venue dans le domaine de la fantasy. La traduction de son Jonathan Strange et Mr Norrell était attendue avec beaucoup d'intérêt, car l'ouvrage a été couvert de prix aux Etats-Unis : prix Hugo, prix Locus, World Fantasy Award... A sa lecture, on ne peut que trouver justifiée l'avalanche de récompenses et de critiques dithyrambiques. Ce roman retient l'attention pour des raisons évidentes : l'ambition du projet, qui s'inscrit dans une tradition à laquelle l'auteur fait souvent référence (par ses allusions à Jane Austen, par exemple) et l'originalité totale de son intrigue.Nous sommes en 1806. La magie pratique qui était exercée par des magiciens remarquables comme le Roi Corbeau et Martin Pale a disparu des îles Britanniques depuis deux siècles. Les "magiciens" des sociétés savantes ne sont plus que des historiens ou des théoriciens. Or voilà que, par une extraordinaire prestation dans la cathédrale d'York, on apprend l'existence d'un brillant magicien, Mr Norrell, un érudit qui a réuni dans sa bibliothèque une considérable documentation sur la magie. Ses étonnants pouvoirs révélés dans la presse, Mr Norrell monte à Londres et se met au service du gouvernement de son pays en guerre contre Napoléon. A nouveau, il démontre la puissance de sa magie, qui réussit à leurrer la marine française. Mais voilà qu'un certain John Strange montre lui aussi quelque aptitude dans la pratique de cet art redoutable : Mr Norrell accepte d'en faire son élève et de partager avec lui une part de son savoir. La guerre contre Napoléon prenant un autre tour, Strange est envoyé au Portugal pour apporter son aide à l'armée de Wellington. Ce qu'il fera avec brio, acquérant ainsi des compétences qui le placeront à son retour en position non de disciple, mais en rival de Mr Norrell. D'autant que Jonathan Strange ne comprend pas l'impasse faite par son ancien maître sur les enseignements du plus puissant magicien du passé : le Roi Corbeau...Voici, en peu de lignes, l'argument de ce gros roman : on conçoit aisément que ce n'est là que la colonne vertébrale d'une intrigue foisonnante, menée avec une virtuosité confondante. Susanna Clarke nous conte avec le même brio l'installation de Mr Norrell à Londres et son introduction dans les milieux qui "comptent" et la participation de Jonathan Strange à la bataille de Waterloo, ou encore son séjour à Venise. Mais c'est dans le champ propre de la fantasy qu'elle se montre le plus inventive ; c'est là que son roman prend toute sa vertigineuse dimension. Le Roi Corbeau n'a pas disparu, son activité est simplement devenue occulte : elle ne s'exerce plus que pour la satisfaction de caprices bien dignes du fantasque peuple-fée qui l'a élevé. Avec ce premier roman qui appelle une suite, Susanna Clarke a bien mérité de la magie... et de la littérature. --------------------------------------------------------------------------------LES LIMITES DE L'ENCHANTEMENT (The Limits of Enchantment) de Graham Joyce. Traduit de l'anglais par Mélanie Fazi. Ed. Bragelonne, 300 p., 20 €. JONATHAN STRANGE ET Mr NORRELL (Jonathan Strange & Mr Norrell) de Susanna Clarke. Traduit de l'anglais par Isabelle D. Philippe. Ed.Robert Laffont, 848 p., 23 €.Jacques BaudouArticle paru dans l'édition du 02.03.07. Elections 2007 : Le Monde chez vous pour 16€/mois

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Petit topo pour rappeler notre engouement pour ce roman, qui ne date pas d'hier !
:arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/news/345 ... -En-France

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AHhhhhhh je l'ai vu je l'ai acheté le lendemain, enfin après avoir hésité, comme Belgarion, un bon moment, pour comparer les 2
. Acheter les 2 ça m'aurait fait mal :X. Je l'ai pris en noir, parce que les pages "crépitent", et j'adore ça ! ( je sais pas si le blanc fait ça aussi ). Contrairement à Cloumy, j'aime bien ce livre, en tant qu'objet j'entends.Enfin voilà, je vais m'y mettre tout de suite après l'Âge de la Déraison.
