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Ah je ne dis pas que le décor ne change pas, au contraire, il change radicalement, on passe d'un monde semi médiéval/renaissance sombre et basé sur la peur a un monde tribal boudhiste basé sur les croyances et les traditions.Ce que je veux dire c'est qu'au final la compagnie s'inscrit mal dans ce nouveau décor (d'ailleurs l'auteur n'essaye même pas de l'inscrire bien vu qu'il sont toujours un peu craint, détestés, etc) que les années passe parfois sans évenements et qu'on ressort un peu toujours les mêmes ennemis (pas tout à fait mais presque) qui ont les mêmes pouvoirs et que la lutte reprends à chaque fois d'une façon similaire. Les personnages sont un peu trop en ligne droite et je trouve que la ligne de temps est parfois bizarre. Les personnages perdent en saveur (sauf gobelin et qu'un-oeil) parce que pour les faire vieillir l'auteur préfère les faire s'effacer (ou en tout cas les regarder d'un oeil totalement différent).C'est un peu trop prévisible en général, tu ne veras jamais toubib egorgé un gosse et même la dame est trop gentille etc... Chacun campe un peu sur ses positions.Pour moi la compagnie noire c'est un peu un pilier qui reste alors que tout change autour et depuis la perte du capitaine ben il reste plus grand chose, c'est un pilier un peu creu.Alors que dans le trône de fer au début tu penses avoir un pilier central (la famille stark) mais tu te rends compte vite (via ce tourbillon de personnage) qu'il n'y a pas de valeurs sûre, les personnages sont beaucoup plus réalistes (en ayant leur propres calendriers, envies et au final en n'étant jamais de vrais méchants/gentils) et la seule chose qui les éloigne de cette réalité étant au final la quantité phénoménale d'horreurs qui leur arrive (là l'auteur exagère un peu trop). Autre gros avantage du trône de fer c'est le côté inconnu. Pas grand monde a deviné ce qui allait se passer aux noces pourpres (sauf s'ils ont lu la postface, je te hais pygmalion!) ou d'autres clifhangers. Au final le trône de fer c'est une succession de personnages, certains que tu adores et certains que tu détestes, donc chacun va vouloir vite finir un chapitre pour retrouver SON personnage. Dans la Compagnie Noire le sang neuf n'est pas vraiment différent de l'ancien et l'auteur perds un peu son côté réaliste (au début seuls les 9 (ça fait longtemps donc je suis plus très sûr) ont vraiment des pouvoirs impressionants, après on vire un peu dans le ridicule avec les déités etc...)A nouveau je ne dis pas que les livres sont mauvais juste que la qualité des deux premiers ne se retrouve pas dans la suite (en tout cas de moins en moins) et que je ne peux pas conseiller une histoire qui ennuyera avant la fin

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Ce que je veux dire c'est qu'au final la compagnie s'inscrit mal dans ce nouveau décor (d'ailleurs l'auteur n'essaye même pas de l'inscrire bien vu qu'il sont toujours un peu craint, détestés, etc)
D'après moi pas vraiment , la force de la compagnie c'est d'intégrer des hommes de toute ethnies , a chaque contrée traversée elle a son lot de recrues , et de plus même dans le Nord elle est craint , certes pas autant qu'au Sud , mais Toubib le dit très bien "c'est la compagnie contre le monde entier " ( bon j'avoue prise toute seule cette phrase est très bateau ) , et c'est pour ça qu'on les aime aussi où qu'ils débarquent , ils font tâche , et tout au long de la saga Cook différencie constemment les membres assermentés de la compagnie et le "reste".
C'est un peu trop prévisible en général, tu ne veras jamais toubib egorgé un gosse et même la dame est trop gentille etc... Chacun campe un peu sur ses positions.
Pour ce qui est des personnages c'est normal s'il ne change pas de caractère de façon sensible en général ils sont déja bien agés ( La Dame encore plus) ils ont tout connu et chacun à sa façon de voir le monde... Et ya pas de perso schizophrène ;)
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En tout cas le fait que l'on soit déboussoler de leur arrivée dans le Sud est aussi volontaire , c'est le lot de tout vagabond qui se respecte mais la compagnie à la force de continuer , et de renaître de ses cendres , d'ailleurs elle me rappelle un orphelin abandonné à la naissance qui cherche son identité.

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Je trouve que la comparaison entre la Compagnie Noire et le Trône de Fer ne manque pas d'intérêt : deux monuments de, comme dit avenger, la "dark fantasy" ou les personnages peuvent mourrir (encore que pas tant que ça), changer d'avis et de personnalité (pas tant que ça non plus) et naviguer entre le "bien" et le "mal".Pourtant, il y a une opposition diamétrale :Martin propose une oeuvre énorme, volontairement ambitieuse, mais sans repères ni "fins" intermédiaires. Le plus, c'est qu'on sait tout de suite qu'on est en face d'un monument. Le moins, c'est qu'il court le risque de nous perdre en route, de nous lasser, voire de nous laisser croire qu'il ne sait pas vraiment ou il va (c'est un peu mon cas en ce moment).Au contraire, la Compagnie Noire (je précise que je n'ai lu que les 5 premiers en poche) est constituée de courts récits en un ou deux romans, eux-mêmes articulés en courts cycles de deux ou trois, et bien sûr reliés entre eux par les personnages récurrents et les amitiés et rancoeurs qu'ils ont noué. Je trouve le procédé plus habile, personnellement... c'est addictif, mais ça ne repose pas seulement sur le ressort de l'addiction pour garder les lecteurs.Un monde et une intrigue globale se noue, mais on ne subit pas la démesure de ce monde à chaque instant, comme quand il faut un tome et demi pour qu'une information capitale passe d'un personnage principal aux autres...Enfin, bien sûr, la comparaison a ses limites, et l'intrigue elle-même, dans le fond comme dans la forme (les narrateurs enchainés pour Martin, les chroniqueurs successifs pour Cook) ne peut pas vraiment être comparée.Mais quand même, pour caricaturer l'argument selon lequel dans la compagnie noire, les mêmes ennemis reviennent et la lutte reprend de façon similaire, on peut aussi dire que dans le TdF, dans le premier tome on n'a plus de roi, c'est le chaos, les Autres menacent au Nord et les Dragons risquent de revenir... et dans le dernier tome paru,
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Sylvaner a écrit :JAu contraire, la Compagnie Noire (je précise que je n'ai lu que les 5 premiers en poche) est constituée de courts récits en un ou deux romans, eux-mêmes articulés en courts cycles de deux ou trois
Perso j'ai toujours été faché avec le découpage en sous-cycle de la Compagnie Noire.Autant les trois premiers opus vont ensemble et méritent clairement le titre de "Livres du Nord" autant pour la suite je ne vois pas l'intérêt de diviser ça en "Livres du Sud" et "Cycle des pierres scintillantes". Du quatrième au dixième (et pour l'instant dernier) livre la Compagnie Noire est engagée dans une affaire continue. A l'exception du sixième ouvrage, "La pointe d'argent", que j'assimile à un épilogue des "Livres du Nord".

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La compagnie noire est une âme que chaque membre se doit de conserver dès qu'il y entre. Par conséquent, il ne peut y avoir d'identité et chaque nouveau membre perd son nom, symbole du soi, pour en prendre un nom plus symbolique à sa fonction ou à une tarre physique. Même la Dame n'y coupe pas. C'est pour cela que Corbeau ne s'intègre jamais complètement.Partant de ce prinicpe, les changements au sein de la Compagnie seront minimes, ce n'est pas la but, d'où certainement cette impression de stagner. D'ailleurs lorsqu'elle ne sait plus où elle va, que décide t'elle ? De retourner à ses origines pour retrouver son premier but. Comment peut-il y avoir de la "mobilité" dans cet état d'esprit ?C'est là à mon avis la force de Cook, celle de nous faire voir des personnes au sein de cette âme unique qu'est la troupe avec des sentiments souvent abandonnés au profit de la Compagnie. Et finalement de se rendre compte qu'en signant en croyant céder seulement leur vie physique au sein d'u groupe de soldats, ils ont aussi abandonné leurs personnalités et leur vie morale au bénéfice du groupe.Voir Toubib égorger un enfant pour moi n'apporterait rien au côté ils sont méchants car Cook nous montre justement que ceux que l'on croit méchants ne sont pas forcement ceux que le sont vraiment. Quand à la Dame, elle essaie de tourner la page alors...Je suis aussi un fan cde cette série et la lit doucement afin de la savourer, par conséquent parti pris, mais je preçois et comprends ton sentiment d'immobilise même si pour moi, cela va justement plus loin.Pour finir, je n'ai pas lu le Trone de Fer, alors aucune possibilité de comparaison pour moi.Ashes

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Je rejoins l'argumetnation bien étayée de Sylvaner et ashes qui montrent bien que le point fort de la compagnie norie ce n'est pas tant la multitude de personnages ou narrateurs, mais surtout la compagnie elle-même qui forme un ensemble presque vivant. Elle va du nord au sud, traverse des contrées effroyables ou exotiques, et toujours elle parvient à garder son unité entre ses membres (
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). C'est cet esprit, cette continuité imperturbable de la compagnie noire qui me séduit tant.Quant aux personnages, ils vieillisent, ce qui renforce la crédibilité du récit, et on devient rarement plus énergique dans la vieillesse que dans sa jeunesse, ce qui explique qu'ils ne passent pas leurs journées à crier et à charcuter des ennemis.
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. Cette évolution des piliers de la compagnie est aussi bienvenue, et les faire changer brutalement de caractère n'apporterait rien. Je te rejoins cependant SA Avenger sur la ligne de temps qui est très déroutante, trop parfois avec Murgen, et aurait pu être mieux maîtrisée. :)

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Je suis d'accord que la compagnie est un tout (Là où le trône de fer nous fait croire qu'il va nous parler d'une famille et qu'au final on voit que les familles éclatent toutes pour faire la part belle au "personnage" (au singulier vu que chacun l'est) Je ne vais pas plus détailler car s'il y'en a qui n'on pas lu ça leur gacherait le plaisir (heing ashes ;) )Disons que la compagnie de départ (celle que j'aime) construit des personnages à l'identité forte (malgré qu'ils font partie d'un tout chacun a sa spécialité ) qu'elle perds après le 3ème volume (même s'ils sont encore là je ne retrouve pas cette force et d'ailleurs les nouveaux arrivants n'ont plus vraiment de spécialité non plus) Le passage toubib est pour moi le meilleur parce que le plus naturel. Outre cette perte de personnages intéressants (car même s'ils sont encore vivants je ne les trouve plus intéressants) n'est pas le seul reproche que je fais au livre. Dans les derniers la magie prends trop d'importance pour un monde dark fantasy et le fait que vaincre les ennemis ne nous en débarasse jamais m'ennuie. Comme je l'ai dit je reproche aussi un passage du temps maladroit et pas toujours crédible. Il nous fait avancer dans le temps (les personnages vieillissent ) mais les événements eux n'ont pas évolués (ou peu). En plus des passages de Murgen qui sont parfois maladroitsA nouveau je ne dis pas que les livres sont mauvais juste qu'ils perdent en qualité au fil du temps et que c'est pour ça que je ne les recommenderais pas.J'ai peut-être eu tort de ne pas lire les deux derniers mais ça fait 4-5 livres que j'en pouvait plus tellement je trouvais ça pauvre.J'aimais aussi la brutalité des premiers volumes ou la compagnie même victime se place en élite. (le premier livre ou le capitaine fait fouetter le messager parce qu'il n'a pas donner le grade) alors qu'après ils subissent les événements avec les moyens qu'ils peuvent mais je trouve qu'il n'y a plus l'esprit de la compagnie justement.

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Je pense pour ma part que l'esprit de la compagnie est toujours présent car il reste toujourts une partie des cadres présents depuis le début et car la fraternité entre frères ne se dément pas. Au contraire, si on avait gardé toujours les mêmes personnes j'aurais trouvé ça peut sérieux pour une compagnie de mercenaire habituée aux pertes- et au vieillissement pour les plus "chanceux". La magie ne m'a pas gêné car elle a quand même été présente tout du long, pas seulement dans le Sud. Que ce soit à Charme avec la Dame et les Asservis, ou dans le Sud avec le panthéon hindouiste
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- en revanche, l'esotérisme est beaucoup plus présent dans le Sud, ce qui m'a un peu destabilisé. D'une part la dark fantasy peut tout à fait comporter une part importante de magie, et d'autre part la magie ici utilisée est très sombre et terre-à-terre, ce qui lui ôte tout caractère féerique qui aurait pu ne pas cadrer avec l'ambiance. Comme toi j'ai moi aussi une préférence pour le récit de Toubib, dont la plume ironique change agréablement de ls schizofrénie de Murgen, de l'auto suffisance de Madame et de la froideur de Roupille. Et comme toi j'ai préféré les livres du nord, plus familiers, même si j'ai beaucoup accroché à la suite
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;)

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Je ne suis que dans le quatrième livre, j'ai donc une vue partielle du cycle. Mais ce qui me plaît vraiment dans cette oeuvre, et que je trouve original, c'est l'importance du passé et de ses traces. Les Annales présentes, les anciennes les disparues et la quête de racines, d'explications , de vérités historiques. Dans le troisième (La Rose Blanche), toute cette course aux traductions dans des documents de plus en plus anciens, aux scriptes multiples ... dont les auteurs ne sont pas ceux que l'on pensait ... je me suis même demandée si Cook n'avait pas une formation d'historien ... Je trouve, sur ce plan, le personnage de Toubib très crédible, dans ses interrogations et ses déductions, quant à l'histoire de la Compagnie.

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ashes a écrit :Voir Toubib égorger un enfant pour moi n'apporterait rien au côté ils sont méchants car Cook nous montre justement que ceux que l'on croit méchants ne sont pas forcement ceux que le sont vraiment.
D'autant plus que concernant Toubib je pense que, sur le long terme, c'est un des personnages les plus dangereux du cycle. Nettement plus qu'un Corbeau qui certes peut égorger le premier venu mais n'a pas la capacité à mener des actions sur le long terme.

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SA_Avenger a écrit :Comme je l'ai dit je reproche aussi un passage du temps maladroit et pas toujours crédible. Il nous fait avancer dans le temps (les personnages vieillissent ) mais les événements eux n'ont pas évolués (ou peu). En plus des passages de Murgen qui sont parfois maladroits
En même temps tout n'évolue pas à la vitesse de la lumière, surtout dans un monde qui n'est pas saturé par les communications (contrairement au notre). Justement ça me parait assez crédible sur ce plan et aussi sur tout le côté militaire, avec ces longues préparations des campagnes et des sièges, cette obsession de certains commandants pour la logistique, etc.

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Je viens de terminer "Rêves d'Acier", et j'adore toujours autant cette série, même si je suis un peu nostalgique de Toubib. L'histoire s'assombrit de tome en tome, et il faut vraiment du courage et de la volonté aux protagonistes pour ne pas sombrer. Madame est particulièrement convaincante dans son rôle de capitaine/annaliste, même si on ne retrouve pas le ton désabusé de Toubib, que j'adorais. L'introduction des nouveaux persos permet de donner un nouveau "souffle" à la série (Narayan, Bélier, Sindhu,...). En tout cas, à la fin de ce tome, Madame est vraiment furax, ça risque de chauffer pour ceux qui vont la géner et ceux qui lui ont fait des crasses!Vivement "La Pointe d'Argent", pour avril! :)

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Je rejoins totqlement Herbefol et les autres, le changemenet vers l'esotérisme plutot que le côté bataille et coup bas vicieux est plus subtile que le début du cycle mais finalement va beaucoup plus loin et permet d'ouvir d'autres perspectives.Je n'ai pas l'impression que la Compagnie s'adoucit au fil du temps. Elle a l'air certes moins redoutable que l'orginelle mais n'est ce pas intéressant de voir cette âme commune essayait de retrouver son Humanité ?Et surtout comme le dit si bien Toubib, chaque nouveau chef donne un petit peu plus de soi à la Compagnie...Ashes

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Suite de mes aventures avec la Compagnie...Rêves d'Acier termine les Livres du Sud, et commence, je suppose, la trilogie de la Pierre Scintillante, vu que la fin n'est pas totale pour une fois.
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Madame est donc la nouvelle annaliste. Je n'ai pas vu de changement flagrant dans le style de narration, mais bien dans la manière de gérer la Compagnie ! Si Toubib faisait parfois quelques crasses, Madame ne s'embarasse pas de subtilités ! Par ce livre, son personnage gagne indéniablement en profondeur. Sa part de ténèbres est réelle, et prédomine même sa part de lumière (ah bon, elle a une part de lumière ?) mais on ne peut s'empêcher de soutenir sa cause.Dans ses récits bourrés de magie d'illusion et de magie noire, Glenn Cook insère la magie du quotidien.
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On pourra juste regretter que, comme d'hab, la fin est bâclée, le coup de théâtre se produit à la toute dernière page, alors qu'il aurait mérité un peu plus de développement.

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Il est sur ma table de chevet, quelques 100 pages déjà dévorées, et rahhhh que ça fait du bien de retrouver l'ambiance de la Compagnie Noire ! :DCritique plus constructive à venir...

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est vraiment hideux sur cette couverture où il apparaît aussi brûlé que dément. Si l'ensemble est plutôt représentatif, je préfère quand même l'illsutration de couverture d'Atalante.

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effectivement vu la couv' je suis plutôt content d'avoir suivi la série en version Atalante malgré le prix (surtout avec les derniers tomes coupés en 2). d'ailleurs c'est exactement l'inverse avec Pygmalion :psinon pour en revenir au sujet je me rappelle que j'avais été dégouté quand j'avais vu après l'avoir acheté que c'était pas la suite directe du site principal, mais en fait non c'est du tout bon, peut-être un des meilleurs tomes de la série avec des personnages attachants et
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.Finalement j'ai beaucoup apprecié cette liberté que prend Cook pour développer à fond son histoire, comme dans le tome 7 où il revient sur des évenements déjà connus en changeant de point de vue (et "Saisons funestes" -le 7 donc- est un de mes préférés également).