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Vaste sujet...Je ne crois pas au culte , en général, et encore moins au World Wild Web tout puissant.Internet a certainement accéléré le processus de découverte d'un livre pour un lecteur potentiel. Internet permet aussi , à chacun , de découvrir de multiples critiques, de professionnels et de lecteurs partageant ses goûts.Je dirais donc que ces deux facettes de la technologie s'équilibrent, si l'on a le désir de rechercher l'information. A nous de prendre le temps de choisir!"La Guerre des Etoiles", il y a 30 ans , avait elle aussi déchaîné les passions , et ce ,en un temps éclair...Internet ne régissait pas alors le monde de l'information.Culte vous avez dit culte?

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Internet a quand même permis à des romans comme Eragon de se créer des légions de fans. On ne me fera pas croire que sans le net, ce roman ne serait pas déjà oublié ! :o

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bonjour :)(pour une fois, j'ai des choses a dire :lol: )je pense que Internet, si vaste soit-il, ne contribue pas plus au succès d'un livre ; Il accélère juste le temps...Si une histoire est réputée de qualité, d'une manière ou d'une autre, que ce soit avec le bouche-à-oreille, les critiques dans les journaux, ou encore les manifestation de l'auteur lors de festivals ; elle finira par avoir le même succès que ce qu'elle aurait eue sans le net. Mais cela en beaucoup plus de temps.Dans le cas de Harry Potter, je pense que maintenant que c'est devenu un "phénomène de mode" (pour ne pas dire "roman culte") il y aura surement plus de gens à regarder de plus près la Fantasy. Mais il y aura sans aucun doute d'autre gens qui prendront plus de recul... Il y a toujours du mauvais quand il y a du bon, et du bon quand il y a du mauvais ; Mais parfois il y a plus de bon que de mauvais, et cela donne un "roman culte" que les média ont (une grosse ?) tendance à favoriser, et ça peut-être au détriment d'autres... sur ce, à bientôt Fiahil

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Je pense qu'il faut bien faire la différence entre un création culte et internet.Prenons un roman culte (ou en devenir), comme le souligne Kalliste, quel que soit la publicité, il deviendra culte. Le Sda (une fois en poche en amérique), Star Wars... sont devenus cultes très rapidement (sans internet). De même, La horde du Contrevent (vu que j'ai pas mal de détails sur les chiffres, et la pub), auteur inconnu, maison d'édition montée adhoc, pub néant (ou presque), ca donne 8000 grands formats. La qualité des oeuvres et le bouche à oreilles assurent le lancement du culte ! C'est à mon avis encore la méthode qui marche le mieux !Et c'est là qu'intervient internet. Pour le bouche à oreilles, c'est un outil génial. Connexion à énormément de contacts, les idées peuvent s'échanger très vite. On l'a vu avec Harry Potter par exemple.Par contre, Internet se manipule aussi beaucoup plus facilement, et il est très facile de lancer une "hype", une tendance purement publicitaire et d'engloutir ainsi des millions de gens (exemple : Eragon). Si tout le monde martèle "Eragon c'est bien", qui trouvera suffisamment de courage pour prétendre le contraire ? On a bien vu les réactions que cela a attiré sur la critique d'Elbakin.net.Donc oui, d'une certain manière Internet aide à la création de cultes, mais de façon indéterminée à mon avis. De toute facon, qui se souviendra d'Eragon dans quelques années. SI le buzz n'était pas relancé périodiquement, cela ferait belle lurette que l'on en parlerait plus. Ce n'est pas Internet qui assurera la pérennité d'une oeuvre culte.

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Fiahil a écrit :Il y a toujours du mauvais quand il y a du bon, et du bon quand il y a du mauvais ; Mais parfois il y a plus de bon que de mauvais, et cela donne un "roman culte" que les média ont (une grosse ?) tendance à favoriser, et ça peut-être au détriment d'autres...
Disons alors que certains profitent de coups de projecteurs immérités ! :sifflote:

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Tiens, je ne sais pas où la mettre sans froisser un des auteurs, donc je la mets au coeur de l'actu.Qu'est-ce qui fait un roman culte ? Que les gens le lisent et le lisent sans cesse ;) :arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/news/5716-Harry-Potter-Ou-Les-Livres-Les-Plus-Relus-En-AngleterreRemarquez, dans le genre culte là, il y a la Bible. Même si elle n'est pas première (faut quand même en vouloir pour se la farcir deux trois quatre cinq fois et plus) :giveup: :ange:

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Oui, j'aime bien l'idée du livre qu'on RE-lit... Celui dans lequel on a envie de se replonger, qui va de nouveau nous accompagner à différents moments de notre vie (et que notre lecture va changer aussi au cours de notre propre évolution).Sur le contenu du roman type, je ne sais pas ; il y a trop de lecteurs différents pour commencer à déblattérer dessus ! :PJuste en réaction à l'article initial, je commence à trouver particulièrement désagréable le fait de pointer le NET dès qu'il se passe quelque chose que les gens ne maîtrisent ou ne comprennent pas. Limite on se demande si justement, on n'accable pas la toile de tous les maux afin que nous évitions d'entrevoir d'autres réalités. ('fin du coup, le lien sur le Figaro n'accède qu'à leur accueil.)Surtout que bon, prenons le net et Potter... Les enfants de 10 ans, leur maman, ou leurs profs, quand sort en 1999 le coffret en 3 volumes (preuve que ça se vendait déjà bien), on ne peut pas dire que l'informatisation, et l'accès à internet, en France faisait pâlir d'envie les autres pays d'Europe. Que par contre, d'autres moyens éditoriaux et publicitaires aient été mis en place, ça, par contre, je n'en doute pas...Enfin juste pour dire que l'amalgame internet/success story me paraît abusif et un raccourci rapide pour noyer le poisson ou faire genre style "article branchouille".(En même temps, encore une fois, je n'ai pas pu avoir accès à l'article original.)Que par contre les fans se regroupent sur le net pour pouvoir partager leur passion ensemble (la Fantasy, les mangas, la poésie médiévale, la cuisine ou les tricots en poil de chien) en créant ce que maintenant on appelle "la bulle internet", c'est une vérité. Mais c'est un peu comme avoir le câble pour certain : ce n'est pas parce que vous avez plus de choix et plus de moyens que vous devenez pour autant idiot et maléable en regardant n'importe quelle daube qu'on va vous proposer ; au contraire, vous pouvez vous concentrez sur les sujets qui vous intéressent vraiment. (En même temps, il y a, c'est vrai, le risque de devenir monomaniaque et de perdre son ouverture d'esprit...).'Fin bref... ^^

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Eolle a écrit :(En même temps, encore une fois, je n'ai pas pu avoir accès à l'article original.)
De ce que je m'en souviens - ce n'est pas ma faute si le Figaro ne le rend plus disponible ;) - seul ce passage revenait là-dessus. Le reste de l'article n'abordait pas cette notion. :)

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Fiahil a écrit :hum, la notion de "roman culte" et la bible... :blink: ... Là on ne peut pas dire qu'elle se soit fait connaitre par le biais du net.... :sifflote: :rolleyes:
Euh... certes non mais le sujet ne se cantonne pas au net.Et puis la Bible, bah, je ne vois pas plus culte comme livre (à la place de roman si tu veux...).Ca pourrait d'ailleurs être intéressant de faire la comparaison entre la Bible et Harry Potter (pas qualitativement hein), le dernier étant de plein fouet dans le sillon promotionel d'internet ou tout simplement de la mondialisation de l'information et de la communication (voire de la culture ?), chose que la Bible n'a pas eu en si peu de temps, évidemment.C'est l'écart absolu, à tout point de vu !

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En même temps, peut-on traduire ça par le fait que la rapidité de l'échange d'information (la vitesse à laquelle une oeuvre peut faire le tour du monde) a quelque chose à voir avec la valeur de l'oeuvre en elle-même ?Perso, je ne crois pas.Que par contre, il y ait des outils de communication, liés à la publicité à outrance, la médiatisation (interview, article, émission, reportage, adaptation etc...) qui ont permis à l'oeuvre de "forcer" l'entrée auprès d'un public plus large, c'est sans doute une réalité.Ca ma fait penser à la poule et l'oeuf en fait, quand on parle du cas particulier d'Harry Potter : est-ce que ce sont les "medias" qui ont fait le succès de Harry, ou bien est-ce le succès de Harry qui a attiré les médias ? :P A mon goût, c'est une savante alchimie des 2.Et il me semble qu'il ne faut pas non plus snober son plaisir : une oeuvre ne devient pas "commerciale" passqu'elle a du succès. Il y a suffisamment de plan marketing pour vendre des trucs médiocres qui se sont plantés pour garder l'espoir de ne pas avoir un public complètement lobotomisé. Tant que le public/spectateur garde un tant soit peu de libre arbitre, il y a de l'espoir ! ^^En gros, dans mon idée, même s'il y a des "modes", liées à la médiatisation, la notion, justement de roman culte, c'est le public et le temps qui le font. (Et dans le cas de Harry, on peut très bien imaginer que les gens de la génération qui ont vu sortir la série auront envie de la faire lire à ses enfants, qui peut-être eux-mêmes le feront lire aux leurs et ainsi de suite... Comme c'est le cas pour Narnia ou le SDA en GB depuis longtemps.)

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Merci pour la news :)Le résultat n'est pas si surprenant, faudra voir dans dix ans ce qu'il en est... De même le fait que des gens relisent quinze fois la Bible ne me surprend pas non plus, au moins il y a matière à le faire (même si personnellement je préfère passer mon temps à autre chose :lol:). En revanche j'ai été extrêmement surprise de constater en meilleure place la présence du Da Vinci Code, qui pour moi est le livre typique qu'on ne lit qu'une fois, parce qu'il n'y a ni la matière ni le style ni rien pour plus de lectures (surtout qu'une fois qu'on sait la fin, bon, c'est comme un bête roman policier)... :|

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Tout à fait d'accord avec Iza : pour moi Da Vinci Code est l'exemple d'un succès commercial, et beaucoup de gens l'ont lu avec plaisir, mais de là à le relire un jour... :rolleyes: J'aurais tendance à dire que pour bcp de gens qui lisent peu, c'est peut-être le seul livre qu'ils avaient à citer, mais on va dire que je suis mauvaise langue ! :P(Perso, j'ai trouvé ça distrayant, mais psychologiquement proche du néant, ça m'a fait l'effet d'un feuilleton "à suivre" sympathique, mais sans réelle valeur intrinsèque, si ce n'est celui de réussir à maintenir une sorte de suspens dans la fuite en avant des héros...)

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je n'ai pas lu le Da Vinci Code, n'y prêté grande attention d'ailleurs :rolleyes: Mais il me semble que ce livre a fait beaucoup de bruit pour ce que j'en ai eu écho... Je ne le classerais pas dans le typique "roman culte" ( il est aussi possible que je soit sourd, aveugle, et muet :lol: ) Pour revenir un peu sur le classement, je pense aussi que c'est une assez bonne idée de se fier au fait que relire un livre permet de savoir, si oui ou non, il est bon de le classer parmi les "romans cultes"... Mais par contre, je pense que dans ce cas là, il serait préférable de ne pas rester sur un "classement d'une échelle de 20, dans un seul pays" mais plutôt dans plusieurs endroits du globe et sur une certaine longueur de temps ... ;) :)

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J'ai lu Riverdream et même si je l'ai grandement apprécié, pour moi le trône de Fer est bien au dessus.D'autre part on est pas dans la même cour. Riverdream est un one shot d'environ 500 pages alors que le Trône on en est à ...où lààà... et c'est pas fini. Qualité pas comparable.