Lisbeï13 a écrit :Sinon, il ne me serait pas venue à l'idée de classer Jonathan Strange and Mr Norrell dans cette catégorie, je ne vois pas par quel bout pousser ce pavé (que j'ai beaucoup aimé, ce n'est pas dépréciatif) dans la ruelle de la fantasy urbaine ? Pourriez-vous éclairer ma lanterne ?
C'est vrai que
Jonathan Strange and Mr Norell est difficile à classer mais il y a certains éléments qui appartiennent à la fantasy urbaine. Premièrement, au XIXe siècle, l'urbanisme est déjà bien ancrée dans la société anglaise qui a été l'une des premières - si ce n'est la première - à réaliser la révolution industrielle. Or, il me semble qu'il est fait dans ce roman mention d'une Londres industrialisée. La deuxième chose, et la plus importante: même si l'un d'entre vous, elbakinien, elbakinienne,

est un provincial qui vit dans la plus reculée des campagnes,

il est bien plus proche des mentalités affectées et cultivées d'un Jonathan ou d'un Mr Norell que de celle de
Conan par exemple ou bien un orc du
seigneur des anneaux pour aller dans les extrêmes.

Ces deux personnages, comme souvent dans la fantasy urbaine - et dans la fantasy en général - ont été bouleversés dans leur vie par le merveilleux, qui les fait sortir d'un ordinaire, qui dans l'ambiance générale (doutes sur ce que l'on veut faire de sa vie, envie d'échappatoire, de merveilleux...), ressemble étrangement à nos démons quotidiens, surtout pour un adolescent tel que moi. Comme je ne connais que moi et mon expérience, je me suis identifié avec plus de compréhension à Jonhatan (campagnard devenu citadin) qu'à Eragon et Richard Rahl pour continuer dans d'autres extrêmes...

:jesors: