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C'est aussi une tactique d'avocats américains : on demande une grosse somme d'argent + la plainte, comme ça, le juge peut débouter la demande financière, mais pour ne pas tout enlever aux plaignants, il accepte la plainte.Demander toujours plus, pour obtenir a minima que l'affaire ne soit pas classée, en "compensation" du rejet de la demande des $, ce qui s'assimile à une perte virtuelle. (Non, je n'ai pas trop regardé Ally mcBeal moi
)

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Des passages dans les deux tours, non issus du SDA ? Appendice compris ? Version cinema ou DVD ? Serait-ce sur la conception artistique, Alan Lee et John Howe ayant pu dessiner des éléments tels qu'ils savent qu'ils doivent être, même si la description provient d'une source autre que le livre éponyme ?S'il y a débat entre les parties, qu'ils commencent à se mettre d'accord sur ça...et on considérera aussi qu'il y a des éléments dans le film qui ne proviennent ni du SDA ni d'aucun livre de Tolkien (je n'ai pas parlé des elfes au gouffre de Helm mais j'y pense fort).
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Tu parles des actionnaires de New Line, en supposant qu'ils utilisent des supports qu'ils n'ont pas payés et qui vivent des dividendes rapportés par le nom sur la jaquette du DVD ?Le droit existe en matière intellectuel, et ce n'est pas être "rentier" à se tourner les pouces que de "faire valoir" une oeuvre littéraire et de veiller à ce qu'elle ne soit pas surexploitée.Et puis, des "rentiers" 50 ans après la parution de l'oeuvre, ceux qui vivent rééllement des fruits de l'oeuvre de Tolkien en sont aussi les jardiniers : ce n'est pas tout d'avoir une grande oeuvre, il faut s'en occuper comme d'une plante pour qu'elle prospère, déjà de son vivant, Tolkien avait eu affaire à une édition poche pirate sur le marché américain, et avait dû prendre des mesures.Ensuite, pour les "milliers de documents", ce sont peut-être les avocats qui font de l'inflation, qui ne lisent pas elbakin.net et qui pensent pouvoir toucher le jackpot.Pour rappel, le Tolkien Trust (exécuteur testamentaire et littéraire de Tolkien, pour simplifier nous diront "la famille") n'est pas "Tolkien enterprise" qui a acheté et revendu divers droits d'adaptation.P.S: et en me relisant, je me rends compte que c'est confus et que ça a l'air agressif et caustique alors que je voulais juste faire une précision sur l'identité réélle des parties ici. D'ailleurs, il faut que je vérifie qui a vendu les droits cinema et qui porte plainte=>retour aux premières news du sujet.muscardin a écrit :Rentiers !
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attention !je ne connais pas les détails, mais le "tolkien trust" désigne une fondation caritative, qui est liée à la famille tolkien mais qui n'est pas le tolkien estate (que nous connaissons mieux). il me semble que cette fondation doit suivre certaines règles du droit anglais ; rien à voir avec une envie qu'auraient les ayants-droit de jrr tolkien de gagner de l'argent dans ce procès.amicalement,vincent
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Je vais te dire pourquoi je ne suis pas d'accord avec toi et avec la plainte.Sur le plan théorique, la plainte a l'air recevable mais sur le plan moral, je la trouve gonflé.En effet c'est grâce à l'adaptation cinématographique que les ventes de livres de C.Tolkien et de J.R.R Tolkien ont de nouveau explosé!Sans l'adaptation de P-Jackson, les bénéfices seraient minimes. Alors que là, Jackson a donné envie à des millions de personnes qui ne connaissaient pas le SDA de se procurer les livres pour les lire.Je trouve donc gonflé de porter plainte alors qu'ils ont tiré un bénéfice énorme du fait que Tolkien soit revenu sur le devant de la scène grâce à Jacskon et New-Line!Foradan a écrit :Tu parles des actionnaires de New Line, en supposant qu'ils utilisent des supports qu'ils n'ont pas payés et qui vivent des dividendes rapportés par le nom sur la jaquette du DVD ?Le droit existe en matière intellectuel, et ce n'est pas être "rentier" à se tourner les pouces que de "faire valoir" une oeuvre littéraire et de veiller à ce qu'elle ne soit pas surexploitée.Et puis, des "rentiers" 50 ans après la parution de l'oeuvre, ceux qui vivent rééllement des fruits de l'oeuvre de Tolkien en sont aussi les jardiniers : ce n'est pas tout d'avoir une grande oeuvre, il faut s'en occuper comme d'une plante pour qu'elle prospère, déjà de son vivant, Tolkien avait eu affaire à une édition poche pirate sur le marché américain, et avait dû prendre des mesures....muscardin a écrit :Rentiers !
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Oulà, ça m'a l'air d'un compliqué tout çaForadan a écrit :Dans mon imbroglio, j'ai effectivement oublié le Tolkien estate, à différencier de la Tolkien Trust, à distinguer de Tolkien enterprise, qui n'est pas la Tolkien society (un de ces jours, il faudra que je mette par écrit qui fait quoi parce que je m'y perd).
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Ne t'inquiète pas pour le caustique et agressif. Je suis blindéForadan a écrit :Tu parles des actionnaires de New Line, en supposant qu'ils utilisent des supports qu'ils n'ont pas payés et qui vivent des dividendes rapportés par le nom sur la jaquette du DVD ?Le droit existe en matière intellectuel, et ce n'est pas être "rentier" à se tourner les pouces que de "faire valoir" une oeuvre littéraire et de veiller à ce qu'elle ne soit pas surexploitée.Et puis, des "rentiers" 50 ans après la parution de l'oeuvre, ceux qui vivent rééllement des fruits de l'oeuvre de Tolkien en sont aussi les jardiniers : ce n'est pas tout d'avoir une grande oeuvre, il faut s'en occuper comme d'une plante pour qu'elle prospère, déjà de son vivant, Tolkien avait eu affaire à une édition poche pirate sur le marché américain, et avait dû prendre des mesures.Ensuite, pour les "milliers de documents", ce sont peut-être les avocats qui font de l'inflation, qui ne lisent pas elbakin.net et qui pensent pouvoir toucher le jackpot.Pour rappel, le Tolkien Trust (exécuteur testamentaire et littéraire de Tolkien, pour simplifier nous diront "la famille") n'est pas "Tolkien enterprise" qui a acheté et revendu divers droits d'adaptation.P.S: et en me relisant, je me rends compte que c'est confus et que ça a l'air agressif et caustique alors que je voulais juste faire une précision sur l'identité réélle des parties ici. D'ailleurs, il faut que je vérifie qui a vendu les droits cinema et qui porte plainte=>retour aux premières news du sujet.muscardin a écrit :Rentiers !
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C'est pas un peu pénible de prévoir un budget "avocat" et des provisions "procès perdu" dés le début d'un projet d'adaptation ?Helm said New Line has produced just over 60 percent of the documents the trust attorneys want and hundreds of thousands of dollars have been spent trying to compile all of them.
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Je suis d'accord sur le budget "avocat" en pure perte. Et en fait, je ne suis pas si loin de penser la même chose que toi (si si j'y viens).Les films ont fait vendre des livres, soit.Cependant
, qui en a vraiment tiré bénéfice (étant donné les différentes parties, ayant droits, détenteurs de tels ou tels titre) ? Et si la plainte est justement que la part qui devait leur revenir n'a pas été payée ? Ensuite, avant les films, Tolkien était déjà l'un des auteurs les plus lu, cotés et vendeurs, il paraît même qu'il y a des gens qui avaient commencé à travailler à corriger la version française...et les films n'ont pas eu un impact si fort et durable que ça par rapport à l'influence durable du livre.Je trouve donc gonflé de porter plainte alors qu'ils ont tiré un bénéfice énorme du fait que Tolkien soit revenu sur le devant de la scène grâce à Jacskon et New-Line!
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Houla... Si si si : une petite histoire de la publication de la version française. Je pense que c'est extrapolable au monde...Je sors ça d'une interview de C.Bourgeois par Vincent Ferré.Foradan a écrit :Ensuite, avant les films, Tolkien était déjà l'un des auteurs les plus lu, cotés et vendeurs, il paraît même qu'il y a des gens qui avaient commencé à travailler à corriger la version française...et les films n'ont pas eu un impact si fort et durable que ça par rapport à l'influence durable du livre.
Dans les premières années, il y a eu un succès de presse puis de vente, grâce aussi auxlecteurs de Tolkien, qui sont de bons lecteurs, passionnés par cette oeuvre, et qui ontl’impression d’être une sorte de société secrète. Ils l’ont été pendant quelque temps, puis avecles jeux de rôles est arrivé un nouveau public, ce qui explique l’accélération des ventes deTolkien dans les années 80.
J’ai constaté une extraordinaire relance des ventes depuisl’annonce du film : j’ai dû vendre 30 000 exemplaires de l’édition reliée dans les troispremières années de sa parution (en 1992), puis 3 à 4 000 par an, mais 50 000 à l’automne2001 et 50 000 sur l’année 20002 - 50 000 de chacune des éditions, sans compter la relancedes ventes du Hobbit, du Silmarillion, etc.
Le premier film a donc provoqué l’achat d’un million et demi d’exemplaires.
Etc...edit : l'interview est de 2003. Je serais curieux de voir les chiffres actualisés...Or la France est un petit phénomène : sans parler des Anglais, Klett-Cotta (Cotta, l’éditeur deGoethe et de Schiller ; Klett, celui de Jünger) a triplé son chiffre d’affaires.
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Je n'ai pas dit que les films n'avaient pas poussé les ventes pendant un temps...mais un tel rythme ne doit plus être exactement le même aujourd'hui ; je veux dire, à part moi, qui à plus de 3 éditions du Seigneur des Anneaux ou de Bilbo ?Et ces ventes, leurs bénéfices est partagé entre éditeur et autres, combien touche le tolkien trust ?Et dans ce cas, leur intérêt financier serait que le film Bilbo se fasse pour à nouveau relancer les ventes de livres ;)Tant que je n'en sais pas plus, l'idée comme quoi ils n'ont pas forcément touché leur part me parait valable, et leurs contrats mal, très mal, écrits. Si ça se trouve (*se déguise en avocat cupide et rusé*), le contrat a été mal rédigé exprès pour pouvoir engager des procédures longues et couteuses afin de faire vivre 3 générations de juristes rien qu'à compter les documents que la quatrième génération devra étudier.Ceci ne serait donc qu'un vaste complot juridique se servant des uns et des autres pour facturer des honoraires mirifiques !! (*enlève son déguisement*)