J'ai relu
La Moïra il y a peu pour essayer de me défaire de la première impression que j'en avais eu mais ça a malheureusement été peine perdue même si je reconnais que Loevenbruck arrive à créer une atmosphère propice à la rêverie et qu'après avoir lu cette trilogie on a envie d'en savoir plus sur les Celtes. Pour moi le gros problème a été Aléa mais déjà ayons une vue d'ensemble : il s'agit d'une quête classique dont l'héroïne est une
ado insupportable de 13 ans qui doit battre un méchant, Maolmordha. A elle se rallieront des Druides, des Magistels, des Tuathanns etc.A défaut d'être original ça aurait pu être une histoire portée par des personnages charismatiques et hauts en couleurs qui nous aurait entraînée mais, mais...- Aléa a treize ans et est tellement mûre pour son âge que le fardeau qu'elle accepte lui fait gagner encore plus en maturité et que tous la suivent comme un seul homme. Ca me fait penser à une horrible petite peste qui se prénomme Ce'Nedra si vous voyez ce que je veux dire.Il y a des personnages sympathiques -en fait tous les compagnons d'Aléa nous apparaissent plus humain si vous voyez ce que je veux dire- comme Mjolln et Finghin mais c'est surtout Galiad et Faith qui mettent un peu de piment dans la quête mouvementée...
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-Mais évidemment il faut qu'ils meurent, l'un à la suite de l'autre comme c'est touchant...Et ça m'énerve parce que ce n'est pas la relation Erwan/Aléa qui nous apportera quelque chose étant donné qu'Erwan est en adoration devant l'aura que dégage sa dulcinée et que de toute façon ils sont tombés éperdument amoureux durant les quatre jours passés à Saî Mina par Phelim, Mjolln et Aléa.En plus j'ai vraiment eu l'impression de me faire avoir au niveau des loups parce que finalement on en parle pas tant que ça. Ah mais non j'oubliais...ils sont bien pratiques dans le tome 2 quand il y a toute l'armée de gorgûrns qui se pointe. L'histoire d'Imala méritait d'être plus développée je trouve.
Et puis honnêtement les batailles que mènent Aléa sont peu convaincantes
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-Allez pouf on va dans le monde de Djar, on pense, on pense quoi ? A la mort de l'autre et puis BAM on a gagné ? Le monde de Djar n'était pourtant pas une mauvaise idée je trouve mais il aurait fallu construire quelque chose de plus interessant pour que les batailles soient dignes d'autre chose que de devoir clôturer chaque tome...
Et puis pour en revenir à Aléa c'est pas forcément ce qu'elle fait qui m'énerve mais ce sont les réflexions des autres sur cette incroyable jeune fille. A chaque fois qu'elle sort un truc il faut que ses compagnons rajoutent qu'elle les étonne de plus en plus. C'est vraiment lourd à la fin.Pourtant, comme je l'ai souligné au début il y a quelque chose que Loevenbruck a réussi à créer au niveau de l'ambiance qui me plaît beaucoup et qui arrive à compenser plus qu'on ne pourrait le croire tout ce qui m'a profondément déplu dans la série et qu'on retrouve en encore mieux dans
Gallica. Ce n'est dont pas au niveau de sa plume que ça bloque mais bien au niveau des personnages. J'ai lu les deux premiers tomes de sa deuxième série il y a un peu plus d'un an et ça allait beaucoup mieux à ce niveau. Je reviendrai donc en parler quand j'en aurais fait une relecture.
ioreck a écrit :► Afficher le texte
Moi le perso qui m'énèrve par dessus tout c'est Amine! ! ! Tuer son mari pour le pouvoir!!!En voilà une chose bien ignoble! !

euh...ioreck, ioreck...le Fourbe avec un grand F ?
