181
:ph34r: EVITEZ DE LIRE CE POST SI VOUS N'AVEZ PAS ENCORE LU "LE NOM DU VENT" :ph34r:(si je mets des balises spoiler, tout le message y passe et c'est pénible à lire)Ambrose le fils de noble arrogant qui cherche des ennuis à Kvothe = Draco MalefoyHemme le professeur impitoyable qui prend en grippe Kvothe dès la 1ère rencontre = RogueLes fréquents passage à l'infirmerie me laisse une impression de déjà vu.La division de cette université en matière chacune enseignée, supervisée et dirigée par un unique professeur.Kilvin et Elodin qui ont un petit peu de Dumbledore en eux (beaucoup de compassion pour l'un, beaucoup de mystère pour l'autre).De manière générale le petit prodige qui a perdu ses parents et qui se retrouve le canard boiteux de son école de magie, mis à part le soutien de 2 amis et de quelques professeur...J'ai expliqué de Patrick Rothfuss avait son style bien à lui, avec un peu de recul je retrouver en Kvothe un peu de la malice de Locke Lamora de un peu de la mélancolie et des hésitations de Fitz Chevalerie.A ta disposition Deuzenn pour approfondir. ;)

182
Ah, c'est pas faux.... ;)Kvothe m'avait paru plus individualiste et solitaire qu' Harry et je trouvais qu'il était plus souvent fourré à la bibliothèque qu'à l'infirmerie, mais c'est vrai que mis bout à bout, y'a un petit air quand même. Reste à voir la suite, mais je doute que le prochain tome se rapproche autant d'HPMerci pour tes précisions :)

183
Tu as bien compris mon propos : c'est un ensemble de petites choses qui au final donne une certaine impression de déjà vu...Mais on n'est très loin d'une ressemblance en bonne et due forme, ces moments étant noyés dans 800 pages de qualité : les inspirations et les ambitions de Patrick Rothfuss sont toutes autres
► Afficher le texte
Dans tous les cas tu as bien raison : la suite ne peut que partir vers d'autres horizons, puisque qu'on sait dès le départ
► Afficher le texte

184
Je l'avais dit dans ma critique mais je te rejoins assez dans ta remarque sur la ressemblance avec HP à l'arrivée de Kvothe à l'Université dans les relations qu'il a avec les autres. C'est d'ailleurs ce qui m'avait fait un tout petit peu déchanter après les excellentes parties sur la vie dans la troupe et dans les rues de Tarbean parce que j'y trouvais un ton peut-être plus "jeunesse" ou en tout cas des problématiques moins adultes.

185
Les gars, je viens d'essayer de loucher pour ne pas lire le contenu de vos messages sur cette dixième page du sujet parce que y'a de la spoiler attitude dans l'air, désolée :sifflote:Pour moi qui vient de commencer, après 100 pages j'ai envie de dire : waouh merci Rothfuss ! Je ne sais pas si le reste sera à la hauteur mais je n'ai, pour l'instant, qu'un excellent feeling. Et une très forte envie de bière rousse dans un pub perdu au fin fond de nulle part ^_^

187
C'était juste une figure de style, :D je n'aime pas la bière mais je trouve toujours un verre de quelque chose avec lequel je peux trinquer cordialement avec des camarades de beuverie discussions philosophiques :pippin::ange:Je suis "sortie" très remuée des scènes où
► Afficher le texte
Coeurs sensibles s'abstenir Et les retours
► Afficher le texte
sont des respirations bienvenues et de qualité.

188
Je pensais avoir fait ma critique du roman sur le forum mais je vois que ce n'est pas le cas.J'ai bien aimé ce début même si je ne le mettrai pas dans mes supers coup de cœur de l'année. Comme dit plus haut par certains, les similitudes avec Harry Potter (même si ca ne dure qu'un instant) m'ont un peu agacés. Mais le style de l'auteur et certains passages m'ont vraiment plu. J'attends donc la suite avec envie, comme beaucoup.

189
J'arrive bientôt à la fin de ce roman (je fais durer le plaisir parce que la suite va vite me manquer je sens) et franchement je ne suis absolument pas d'accord avec les quelques remarques faites dernièrement !!! :huh:Depuis quand
► Afficher le texte
peut ressembler à l'arrivée de Potter à Poudlard
► Afficher le texte
je crois que ni leurs passés ni leurs réactions ne sont les mêmes. De même comment confondre le préado qui entre en 6ème avec pleins de camarades de son age avec l'ado
► Afficher le texte
A la limite que le quotidien de Kvothe ressemble à celui d'Harry dans les derniers tomes pourquoi pas, mais quoi d'étonnant ? Alors disons que c'est l'environnement qui est ressemblant : mais vous n'en connaissez qu'un seul de roman avec une université, un parcours initiatique, des épreuves, des ennemis, des risques d'expulsion ? D'ailleurs : Attention spoiler pour les futurs lecteurs de la 2ème trilogie de Carey : il y a aussi une université !!! :lol:C'est marrant ça, comme un bouquin ou une série peuvent tout d'un coup devenir une sorte de maitre-étalon du genre à partir duquel tout est mesuré et évalué. Comme si HP était devenu une sorte de Seigneur des Anneaux du roman de type "passage à l'age adulte".Le nombre de petits orphelins chahutés par un entourage hostile et qui deviennent les chouchous des profs/tuteurs/adultes sensibles parce qu'ils font preuve d'une particulière maturité/intelligence/don mais enfin, ça court la littérature avec ou sans baguette magique. Il me semble, une fois de plus (je dis une fois de plus parce que j'ai déjà parlé de cette notion du personnage "remarquable" et donc susceptible d'être un bon héros), que si l'on s'intéresse à un personnage d'adolescent en train de recevoir une éducation, c'est rarement parce qu'il a tout juste la moyenne en arts divinatoires et un 12/20 mention passable en conjuration des esprits malins :rolleyes:Kvothe est
► Afficher le texte
ouh ben c'est comme Fitz de Hobb et comme HarryKvothe est
► Afficher le texte
et ouais ben là c'est comme Azoth de Weeks et comme Harry Kvothe est
► Afficher le texte
pile poil comme Sonea de Canavan et comme HarryKvothe est
► Afficher le texte
rho ben comme Simon de Tad Williams/Pug de Feist/Garion d'Eddings, j'en passe et comme, devinez qui ? Harry :sifflote:Tous ces gens qui ont pillé l'exceptionnelle JKR, c'est dingue :rolleyes:J'ai presqu'envie d'être désagréable et de dire : dommage de ne pas avoir plus de références pour faire la différence mais ce serait de la provocation, ce qui n'est pas mon genre ;) en tout cas pas mon intention. Demandez vous juste ce que vous diriez à un lecteur d'Eragon qui viendrait vous assener que Martin a copié sur Paolini
► Afficher le texte
(alors qu'en fait ce dernier l'a piquée à McCaffrey :p ) et même peut-être que la Moria de Tolkien ressemble étrangement à la ville des nains de Farthen Dûr (merci wiki, j'ai pas été jusque là dans le bouquin) Et en lisant HP vous êtes-vous dit que par exemple (il y en a d'autres) sa découverte du
► Afficher le texte
ressemblait de très près à celle de l'armoire magique menant à Narnia ? Les styles et les histoires sont tellement différents que personnellement si je n'avais pas eu le "malheur" de lire cette comparaison ici même avant, je n'y aurais même pas pensé. Kvothe et HP : rien à voir ! Celui qui réussit avec une idée n'en devient pas le propriétaire ni même l'inventeur, depuis l'aube de l'humanité, il est plus que fort probable que les idées ne soient que perpétuellement recyclées. Le petit malin (ou maligne) qui au cours d'une époque réussi à associer son nom à une idée à succès se voit auréolé d'une intouchabilité qui me semble souvent usurpée. Et même quand elle ne l'est pas, usurpée, cela n'empêche en rien les personnes qui viennent après d'utiliser l'idée si elle est bonne. Je ne crois pas qu'Einstein aurait voulu qu'on arrête de bosser sur la relativité. :)HS au modo : Serait-il possible d'éditer le message d'Albéric avec des spoilers ? parce qu'encore plus maintenant il me semble vraiment trop précis dans les détails pour quelqu'un qui n'a pas encore lu le roman :)

190
Personne n'a crié au plagiat intégral, bien au contraire.C'est vrai qu'au-delà des éventuelles réminiscences de HP, on aurait pu être plus blasé par le fait de retrouver pour la énième fois :
► Afficher le texte
Évidemment il y a les passages obligés, les archétypes et les stéréotypes liés aux récits scolaires / universitaires.Cela n'empêche pas :- les fortes impressions de déjà vu lors de certaines situations
► Afficher le texte
- la grande qualité du roman, car ces déjà vu sont finalement peu nombreux, jamais lourds, et sans incidence sur la trame générale du roman qui semble être prometteuse (si l'auteur confirme avec son 2ème opus, croisons les doigts)Si je devais comparer Le Nom du Vent avec les 500 autres bouquins de fantasy que j'ai lu, je trouverais forcément des ressemblances avec d'autres œuvres (y compris dans les passages qu'on a le plus aimé), mais cela serais une entreprise de démolition qui n'a pas lieur d'être. Et comme Jacqueline Carey, que j'ai lu récemment, l'auteur gère facilement un grand nombre de page :c'est pas donné à tout le monde d'écrire un livre de 800 pages où on ne s'ennuie jamais ! ;)Cela aussi est un trait vraiment intéressant de l'œuvre.

191
V'là-t-y pas qu'on a énervé Witch ! :p Au moins, que tu répondes avec tant de véhémence montre qu'on est d'accord sur un point : le livre est bon, même très bon.Zappons le petit paragraphe sur le manque de références qui, je pense, est peut-être de trop ;) et revenons à des arguments plus intéressants. Rothfuss utilisant une bonne flopée d'archétypes de la fantasy (et d'ailleurs), bien sûr que l'on pourra toujours rapprocher son récit d'un bon nombre d'autres romans. Mais là n'est pas forcément le problème. Problème est un bien grand mot d'ailleurs.De mon côté, ce qui m'avait gêné (j'étais allé un peu moins loin qu'Albéric concernant la comparaison avec Harry Potter) c'était surtout la relation conflictuelle que Kvothe entretient avec Ambrose et Master Hemme. Alors oui, il y en a une ribambelle de récits avec le héros qui se fait chahuter par le fils à papa et avec l'adulte figure d'autorité tout aussi méchant (hé, en version féminine, ça donne Princesse Sarah - tu es bien jolie, tu viens à l'aide de tous tes amis... hm hm pardon) mais conjugué à une école de magie et à un contexte proche, c'est sûr que ça fait beaucoup.Harry Potter n'a rien inventé à ce niveau-là mais on ne peut pas négliger que quand une œuvre rencontre un tel succès, elle est capable de transformer des archétypes en clichés. Franchement, qui utiliserait encore le ressort scénaristique du grand méchant qui est en fait le père du héros maintenant que Star Wars est sorti ? Bon Goodkind, d'accord, mais lui, il est hors catégorie.Enfin, ce qui m'avait surtout embêté c'est qu'avec ce que Rothfuss avait développé avant l'arrivée à l'Université, il était capable de traiter ces relations conflictuelles (pré)-adolescentes avec beaucoup plus de subtilité. Et plus de subtilité que JK Rowling, c'est loin d'être difficile :pEDITH : Oui, la technique d'Albéric est pas mal pour faire passer la pilule : blabla... Jacqueline Carey, c'est super bien...blabla...Kushiel tout ça... :p

192
Alors, ça m'a bien fait rire cette pseudo analyse entre hp et le nom du vent ....On veut bien voir ce qu'on veut voir et niveau référence....Je vais prendre la dernière balise de "albéric" ,juste pour montrer à quel point la référence est aléatoire et à quel point on pourrait démonter chaque point soulevé..." les so....." ça me rappelle juste "le nom de la rose "de umberto eco, d'ailleurs, je prémédite juste un gros plagiat de rotfuss sur le titre,ironie,irone quand je te tiens ...:p.

193
j'irais plus loin : Kate Elliott en 2003 nomme le tome 5 de son Crown of Stars attention crime de lèse "The Gathering Storm" et je n'en ai pas vu beaucoup pour lever le bouclier contre Sanderson (et/ou feu Jordan, je ne sais plus qui a eu l'idée du titre) en 2009 @ Merwin : t'es mignon :bisoumain:, mais j'suis même pas énervée juste un peu, comment dire, parfois un peu surprise de la place prise par certains auteurs dans le référentiel collectif ;) (ça ressemble à Martin, ça ressemble à Tolkien, ça ressemble à JKR ...)@ Albéric : merci pour les annonces spoilers ;) et je n'ai vu aucune vile flatterie dans la référence à Carey, juste du bon goût :D;)Vous n'avez pas crié au plagiat mais dit que ces passages du bouquin vous énervaient pour cause de trop grande similitude et pour rejoindre Led quand on veut voir les similitudes avec un livre "culte" c'est facile ou que l' on a l'esprit trop marqué (oserai-je dire trop-matisé ;) :D) par une oeuvre on peut la mettre à part et s'en servir de point de comparaison pour tout. Y'a rien qui m'a enervé de cette façon et je n'ai pas vu de ressemblance parce que pour moi, l'univers de Rothfuss n'a rien à voir avec celui de JKR. Et si on veut
► Afficher le texte
non ? Alors pour l'exemple que tu cites Albéric je dois répondre haut et fort : non cela ne m'a rien rappelé : parce que le détail des scènes de HP se sont effacés, parce que j'étais bien trop prise par ce qui arrivait à Kvothe, parce que
► Afficher le texte
(oui je sais, je suis très empathique avec les personnages) et que l'université ne me faisait pas penser à Hogwarts qui je le répète pour moi reste un collège donc plus proche de Hartley coeurs à vif que de Kvothe. Sans doute aussi qu'il y a un côté "jeunesse" chez HP que je n'ai pas trouvé chez Kvothe parce que dés
► Afficher le texte
j'ai ressenti un malaise que je n'ai jamais ressenti avec VoldemortLes scènes avec
► Afficher le texte
m'ont même mise mal à l'aise avec envie d'arrêter la lecture tellement la tension était palpable et bien amenée
► Afficher le texte
Pour ce qui est du traitement des émotions adolescentes
► Afficher le texte
et puisqu'on est dans la comparaison (bien à l'insu de mon plein gré :D ) je pense que Rothfuss réussit à traiter parfaitement
► Afficher le texte
et là si on veut les fans de Hobb pourraient dire que cela ressemble exactement
► Afficher le texte
Et là encore on trouve la même chose ailleurs. Et puis
► Afficher le texte
vous a pas rappelé le maître de Pug ? Je maintiens donc que nous avons tous un peu tendance à faire référence aux choses qui nous ont émotionnellement laissé un fort souvenir. Pour moi ce serait plutôt Bishop et McCaffrey. Après il y en a des comme moi qui ont la chance d'avoir une mémoire de poisson rouge et donc de ne pas être obnubilée par les détails et des pseudos ressemblances. Votre mémoire d'éléphant vous permet sans doute parfois (et encore :D :D) une analyse plus fine que les miennes mais elle vous gâche aussi visiblement le plaisir sur des choses où il n'y a vraiment rien à gâcher, selon moi ;) On a tous nos défauts de lecteur parce que là je pense plus qu'il s'agit de cela que d'un manque de distance de la part de Rothfuss.

194
Vous voyez le mal partout... Aucune vile flatterie dans ma référence à Kushiel : j'ai lu coup sur coup L'Avatar et Le Nom du Vent et je trouvais que les 2 œuvres se faisait écho dans leurs qualités et dans leur manière de narrer (bon rythme malgré le grand nombre de pages).Ah si Witch a une mémoire de poisson rouge, nous somme tous des blattes atteintes par Alzheimer !!! :pSuper sa comparaison Harry Potter / Hartley les Coeurs à Vif ! (Cela ne me rajeunit guère au final...)Bien vu ses références à Hobb, n'ayant jamais persévéré avec cette auteur j'arrivais pas trop à mettre le doigt dessus.Les impressions de déjà-vu et compagnie c'est du ressenti et du vécu de lecture, c'est toujours trop personnel qu'on puisse s'accorder là-dessus et on a tous nos références et nos marottes.Après un bonne entrée en matière et une 1ère partie vraiment passionnante, je trouve que la partie universitaire ronronne un peu trop bien malgré la cohérence et la justesse de l'ensemble. C'était bien vu de l'auteur d'insérer des événements nouveaux pour casser un peu la monotonie cours / travail / examens :
► Afficher le texte
Côté référence, les apparitions des Chandrians me font un peu penser à :
► Afficher le texte
Et le déroutant personnage de Denna , c'est toute une histoire en soi !

195
On a tous nos défauts de lecteur parce que là je pense plus qu'il s'agit de cela que d'un manque de distance de la part de Rothfuss.
heu... je dirais : les 2, mon général! ;) :pJ'espère que ce n'est pas parce que je suis une vieille grincheuse que je deviens blasée ...Une déception, que ce nom du vent!Je ne veux pas croire que c'est un "contre-coup" de buzz trop dithyrambiques :sifflote:Nan, quand on aime, on le clame, et ça se respecte, même si on n'est pas d'accord! Je crois que je suis la seule à avoir eu des difficultés à lire - mon "français" bute sur celui du traducteur, pas de fluidité, ça m'a complètement cassé la lecture... :(Mais, décanté, ce roman et son auteur me sont sympathiques Même si chat échaudé craint l'eau froide! : j'attendais beaucoup de "la consulte" de Scott Baker... déçue! la, les chandrians m'intéressent beaucoup! ... "pourvou que ça doure" !Je croise les doigts pour le tome 2!!! Au moins, l'auteur s'y est réattaqué pour le peaufiner !

196
Je tenais à faire partager un passage qui, d'après moi, est extraordinaire :DJe veux parler du moment où Kvothe
► Afficher le texte
Je crois que je n'ai jamais relu un passage de livre aussi souvent... Par des mots, Rothfuss transpose la musique, mais aussi les émotions avec un talent remarquable =Dje vous somme invite donc tous à relire ce merveilleux passage à mon sens, page 422 dans l'édition brochée (a)

197
Merwin Tonnel a écrit :Franchement, qui utiliserait encore le ressort scénaristique du grand méchant qui est en fait le père du héros maintenant que Star Wars est sorti ? Bon Goodkind, d'accord, mais lui, il est hors catégorie.
Cela se retrouve dans... Eragon.:lol:
Witch a écrit :Y'a rien qui m'a enervé de cette façon et je n'ai pas vu de ressemblance parce que pour moi, l'univers de Rothfuss n'a rien à voir avec celui de JKR.
Je n'ai pas du tout pensé à HP en lisant le nom du vent, effectivement l'univers est différent. Oui, il y a une école de magie et tout le monde n'est pas l'ami du héros. Mais si celui-ci n'avait aucune difficulté, il n'y aurait plus d'histoire intéressante. De toute façon, ce qui m'intéresse n'est pas de trouver dans un livre ce qui peut venir d'ailleurs, mais de profiter de l'histoire racontée.

200
Grrrr maintenant que j'ai fini, ça fait loin. heureusement c'est pas comme si je n'avais pas de BAL :rolleyes:@ Nigelle, je ne peux pas me prononcer sur la VF mais le style de Rothfuss est fluide et agréable. Il n'y a pas d'erreur de "contage" (tu sais comme par exemple quand le fait de raconter sa propre histoire rend le personnage distant) La tension qui existe pendant les parties racontées par Kvothe est identique à celle mise en place dans les parties vécues par lui au moment où nous lisons. Je trouve cela vraiment réussi. il y a autant d'attachement pour ce qui s'est produit que pour ce qui se produit. @ Zéanos : pour moi le passage que tu cites et aussi
► Afficher le texte
sont deux grandes réussites du roman. La preuve que l'on peut prendre le temps de décrire des choses un peu moins dans l'action, et s'arrêter sur les états d'âme d'un jeune garçon sans plomber l'atmosphère :sifflote:Quelqu'un que j'aime beaucoup suggérait qu'il était possible que j'apprécie plus les personnages féminins que les masculins dans les récits à la première personne. Kvothe est pour moi la preuve du contraire ;)