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Résumé des infos sur le guguss en question :page 388 grand format, Erg dit qu'il vient des franges glacées de la bande de contre, n'est jamais passé par Ker Derban, s'est fait lui-même, dans l'univers des combattants, on l'appelle le CorroyeurPersonne ne le connaît, il a une réputation, mais c'est flou.son Arme, c'est le temps, ses combats durent longtemps et son adversaire meurt tout seul. Sa technique, personne ne sait, des trucs à base de cailloux de mottes de terre, de branche...il n'est pas rapideEt spécifiquement sur cette scène"quand j'ai lancé le rotofil, j'ai bien coupé l'axe de fuite de Silène, mais il a su esquiver il s'est jeté au sol et il ne s'est plus relevé" ce à quoi les autres disent "Silène a pas esquivé il a été cisaillé à la gorge par ton rotofil", rappelons qu'Erg dit que le Corroyeur était en plein millieu "camouflé en motte de terre"juste à la page suivante, nous lisons nous devions le simple fait de pouvoir encore nous lever ce matin-là qu'à une sorte de golem, un tas de mousse et d'immobilité...en cisaillant la gorge du PoursuiveurEt Te jerka de dire que c'est rapide et lent à la fois, mort subite, pas possible de la battre, parfois très intelligente pparfois bête comme pou, il a jamais vu...le corroyeur fait rouiller l'acier, geler le lac, change le temps, fait bouillir le lac, il a suivi la Horde pour se nourrir de ses vifs, il change, s'adapte et finalement, même en ralentissant le temps c'est lui qui se fige.En conséquence, pour revenir à la première citation, Erg a tué Silène, parce que le Corroyeur l'a figé, ralenti, immobilisé ; à ce moment là, Erg ne sait pas comment agit l'autochrone, il lui est donc impossible d'imaginer qu'il a paralysé un maître foudreCe qui me fait dire, bravo monsieur Damasio, en fait, c'était bien agencé tout ça.
je ne pouvais quand même pas passé à coté d'une petite explication.Comme l'a dit Sworld, replaçons les choses dans le contexte, la critique a été écrite à la sortie du livre (alors que personne n'en parlait encore, ni ne l'avait critiqué). La critique a été écrite après avoir dévoré le livre en une journée / nuit et reflète très fidèlement mon avis de ce moment là. Une claque monumentale dans ma vie de lecteur.Je me souviens que Gillo a lourdement insisté (à plusieurs reprises) sur le 10. En étais-je sûr ? La réponse n'a pas changée. Je suis toujours aussi sûr que ce bouquin vaut 10 de par les possibilités d'émerveillement (non seulement du point de vue de l'histoire, mais aussi de l'écriture, de la réflexion...) qu'il apporte au lecteur.Nombreuses ont été les personnes a me témoigner que ce livre représente pour elles aussi un 10. Et même si je ne cache pas ma mégalomanie, j'ai la modestie de penser que ces personnes ne l'ont pas dit pour mes beaux yeux, mais bien parce qu'elles avaient aimé le livre.Donner un 10 ne veut pas dire que je ne conçois pas que le livre puisse avoir des défauts. Tu en as soulevé certains, d'autres forumeurs l'ont fait également. Malgré cela, avec toute l'objectivité dont je suis capable, pour moi, ce sont des choses que je n'ai même pas remarqué, ou qui n'ont pas perturbé ma lecture (et pourtant je suis un pinailleur né). Nous n'avons pas tous la même sensibilité (ni le même entrainement - je ne suis pas scénariste moi 
:giveup:Je pense que je le relirai du coup... un de ces quatre... un jour...
tout le monde sait qu'en plus je n'ai qu'à peine le temps de lire en ce moment. Alors de là à relire... 
Le 10 / 10 de Luigi est parfaitement justifié :Une plume ambitieuse parfaitement maîtrisée, une imagination débordante, un univers passionnant, une immersion totale dans une aventure grandiose bien mise en scène avec ses moments d'anthologie... qui ne sacrifie par la réflexion pour autant !Bref on est emporté !!!Mais ceux qui ont exprimé un avis plus modéré ne sont pas forcément dans l'erreur :Le mieux est parfois l'ennemi du bien, et peut-être Damiaso se regarde-t-il écrire un petit peu trop...L'auteur est très exigeant avec lui-même et avec sa prose, mais du coup les lecteurs doivent se mettre à son niveau.La fin annoncée et attendue peut décevoir de par son côté abrupt d'un côté et de par tout le "fatras" philosophico-mystico-religieux qui le précède d'un autre côté (là je me fait un peu l'avocat du diable...)Je n'ai pas d'exemple pertinent à proposer, mais c'est un peu la malédiction des œuvres ambitieuses : on s'envole si haut que l'atterrissage est forcément compliqué...L'œuvre ne laisse pas indifférent en témoigent les bientôt 25 pages consacrées à ce roman one-shot.Néanmoins que l'on aime ou pas la Horde du Contrevent, on ne peut qu'admirer la qualité d'écriture de l'œuvre et l'énorme travail réalisé par l'auteur (sur le fond : toute la création de l'univers avec sa cohorte de néologismes, sur la forme : les styles d'écritures collant à chaque narrateur, sur le fond et la forme : le concours de palindromes par exemple).Je ne peux que féliciter tous les intervenants de ce sujet en général, et Reonoard en particulier qui a su exposer son point de vue avec beaucoup de patience et de clarté, pour leurs interventions intéressantes et approfondies.Peut-être suis-je distrait mais je ne crois pas avoir vu de remarques sur la musique composée pour accompagner l'œuvre ???
