Et un roman de moins dans ma PAL ! (Même deux

)En voyant cette réédition en poche, en un seul tome, avec en plus la superbe illustration américaine, je regretterais presque d'avoir acheté les grands formats (mais les couvertures étaient trop tentantes).Est-ce que quelqu'un sait si la traduction a été révisée, pour cette version poche, ou les coquilles corrigées ? En tout cas, à 9€50, ça vaut vraiment le coup.Ce n'est pas le livre de la décennie, c'est sûr. Les personnages sont un peu simplistes, l'intrigue presque banale (un royaume menacé de l'extérieur et de l'intérieur, une princesse qui doit réussir à s'imposer sur la scène politique pour redresser la situation, le tout sur un fond de religion), et pourtant, ça marche.Des trois points de vue utilisés, j'ai préféré celui de Raoden et son adaptation à Elantris. C'est la description et l'utilisation de la cité/civilisation d'Elantris qui m'ont fait entrer dans le livre.
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Malgré son délabrement, elle reste un idéal, une sorte de paradis perdu dont on attend la renaissance avec impatience. On découvre rapidement la vie des Elantriens ; leur lutte pour la survie et la raison sont bien racontées. Sans que l'auteur ait besoin de la décrire de long en large sur des pages et des pages, on sent bien que la douleur est omniprésente.
En ce qui concerne les personnages, ils sont presque tous plus ou moins définis par un trait de caractère. Seul le gyorn (dont je ne saurais orthographier correctement le nom xD) est plus complexe que les autres.
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Ses actions sont déterminées par la raison, mais il est au fond tenaillé par le doute : sa foi, le bien-fondé de ses actes… C'est le seul personnage qui se remette vraiment en question, et qui évolue au cours de l'histoire. Sarène reste obstinée, orgueilleuse même, et Raoden demeure un meneur d'homme optimiste et généreux - bon, avec de rares baisses de moral, c'est vrai.
En fait, le roman tout entier dégage une bonne dose d'optimisme et de naïveté.
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Les personnages se remettent rapidement des épreuves qu'ils subissent, on passe très rapidement sur les morts de personnages secondaires tout de même importants…
Selon le point de vue, ça peut être un atout ou un défaut… On perd en crédibilité et en profondeur (d'autant plus que l'univers d'Elantris n'est pas très creusé), mais ça en fait un roman léger, très agréable à lire. Pour moi en tout cas, ça a été une bonne bouffée d'oxygène après des lectures assez sombres (dont
The Soul Mirror de Carol Berg, une vraie perle mais assez oppressante).Il y a vraiment matière à faire une suite ou un spin-off, en tout cas.Ça fait déjà 5 ou 6 ans qu'Elantris a été écrit
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