Tant mieux ou tant pis ???Le creative writing n'existe pas dans les universités françaises.L'écriture n'est pas chez nous perçue comme un travail mais comme un acte de création romantique.
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On essaie d'analyser notre marché - et encore, je trouve que certains éditeurs se cachent un peu derrière leur petit doigt... - mais le constat du manque de passerelles vers l'étranger dépend aussi du marché anglo-saxon. Bon, c'est un exemple moisi (et en plus hors Fantasy), mais je n'ai pas l'impression qu'un Marc Levy cartonne aux USA malgré ses cartons astronomiques français. Evidemment, même outre-atlantique, je suppose qu'un roman de Fantasy n'a pas besoin de se vendre à 100 000 exemplaires pour marcher, mais...
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Le problème n'est pas tant de le décrier comme un acte de "création romantique" : il y a différentes façons de vivre la chose, et je ne vois pas pourquoi il faudrait que tout le monde loge à la même enseigne en "faisant son job". Faut-il dire à celui qui perçoit l'écriture comme un acte de création "romantique" (tu m'expliqueras ce que ça signifie, d'ailleurs ?) qu'il est systématiquement à côté de la plaque ?Ca me paraît un revers de manche : de la même façon que les littératures blanches se moquent des genres de l'imaginaire, ces derniers forcent le trait en prêtant une attitude précieuse aux tenants d'une littérature plus introspective. Ce sont des chochottes, ils ne racontent pas d'histoire. Ils ne font pas leur job, surtout ! De là, tout est bon pour tomber sur les barrières érigées par (quelques) guignols comme Lolita Pille qui disent avoir écrit leur souffrance, et qu'on soupçonne de forcer le trait. Personne ne parle des dix mille autres qui n'ont rien vendu, qu'on a pas entendu s'épancher des heures sur leur écriture blanche dont personne ne veut. Le "creative writing", pourquoi pas, mais avant tout, ton histoire sortira de là : je te montre des boyaux, ça n'a rien de romantique.Enfin, sinon, au jeu du cliché contre cliché, on s'en sort pas...Le creative writing n'existe pas dans les universités françaises.L'écriture n'est pas chez nous perçue comme un travail mais comme un acte de création romantique.
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Pour les éditeurs, je pense que c'est un problème, car c'est toujours agréable de savoir que l'on a un auteur qui marche bien, qui écrit vite et toujours la même chose. Ca signifie entre autre des rentrées régulières d'argentMalkus a écrit :Je ne sais pas si c'est une erreur ou non de ne pas avoir ce type d'auteur, mais ça ne me semble pas forcément important d'en avoir. Ni pour les éditeurs, ni pour les lecteurs, puisque ceux ci trouvent leur compte avec des traductions.

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Je ne sais pas si tu parles ici des anglo-saxons ou des francophones.Pour les anglo-saxons, j'avoue que je n'en sais rien, mais je crois qu'une proportion importante des écrivains actuels ont suivi ce genre de cours. Et même pour ceux qui ne l'ont pas fait, ils sont beaucoup plus au fait que nous de tous ces bouquins sur l'art de faire un scenario.En France, de tels cours n'existent pas, à ma connaissance. Il y a quelques petits ateliers d'écriture, mais ce n'est pas comparable.Malkus a écrit :Vous pensez vraiment (c'est une vraie question, pas une pique) qu'il y ait beaucoup d'auteurs qui soient "sortis", avec tout ce que ça implique, de cours de creative writing ? Je sais que certains en donnent, ça c'est un fait.
Je ne sais pas du tout ce qu'apportent les cours de "creative writing", puisque je n'en ai pas suivi, mais je remarque que 95% de la fantasy qui occupe les rayons de nos librairies est écrite par des anglo-saxons. Je remarque que pour le polar, ce n'est pas très différent (un peu quand même, mais pas très), et qu'en littérature blanche, les choses sont plus nuancées mais que la majorité des traductions nous vient quand même des anglo-saxons.Alors au vu des résultats, je me dis que ça doit marcher.Et quand je lis des gros bluckbusters comme Robin Hobb, Martin ou Glenn Cook, je n'ai pas l'impression que cette influence leur ait ôté leur "voix" et qu''ils écrivent tous de la même façon.La seule chose dont je sois absolument certain, en revanche, c'est que l'écriture, comme toute activité humaine, cela s'apprend. Moi, je suis toujours à l'affût d'une idée nouvelle, d'un nouveau truc à tester ou d'une évidence à faire tomber.J'ai toujours dévoré tous les conseils d'écriture que je pouvais trouver sur Internet, j'ai énormément appris en échangeant des bêta-lectures avec des auteurs amateurs. L'écriture comme acte romantique, je ne sais pas trop quoi en penser (il y a de la passion dans l'écriture, il y a de la joie, de la fébrilité, donc appeler cela "acte romantique", pourquoi pas), en tout cas, ce n'est pas un acte aussi solitaire qu'on pourrait le croire.Maltus a écrit :Sans vouloir jouer à François le Français (mes références vous choqueraient-elles ?), la part d'institutionnalisation liée à cette idée de "cours d'écriture" *, non seulement désacralise quelque chose qui a besoin d'intimité, à mon sens, mais possède aussi ses limites, aussi évidentes que "c'est en forgeant qu'on devient..."
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Je pensais bien aux auteurs anglo-saxons, oui. Pour ce qui est des français, je n'en sais rien. Mais à part des conseils disséminés sur le web, pas de véritable cours de "creative writing". En même temps je ne me suis jamais renseigné. Si je devais apprendre qu'un tel truc se tenait en bas de chez moi, je n'hésiterais pas à une seconde à y jeter un oeil, voire les deux.Bien entendu qu'écrire s'apprend ! Je crois qu'il n'y a pas plus vrai. C'est dans ce sens que je disais "c'est en forgeant qu'on devient forgeron". On peut se sentir ou pas forgeron, mais on apprend quoiqu'il en soit, oui.Pour le reste, plusieurs choses me passent en tête :Qu'il y ait plus d'auteurs anglo saxons peut s'expliquer de différentes manières. D'une part, il me semble qu'il y a beaucoup plus d'écrivains dont la langue d'expression est l'anglais. Qu'ils occupent une part importante du rayon n'est pas (seulement) imputable à la qualité de la production, et donc à une réussite portée par certaines influences. Je pense qu'on peut raisonnablement en convenir. Il doit y avoir des tas de raisons, des raisons structurelles concernant le marché, une demande de fantasy de facture classique, chose dont parle Luigi plus haut.Il n'y a presque qu'un pas à faire pour relier le fait que ceux qui fassent leur "job" puissent vivre de leur plume, et coller en même temps aux standards attendus, et qu'on retrouve régulièrement comme point commun chez tous ces gens le fait qu'ils soient anglo saxons. C'est un truc qui me saute aux yeux, après je fais peut-être fausse route.Il y a des voix différentes en France parce qu'en France on a ... des auteurs qui se refusent d'écrire sur ce mode. Luigi disait dans un autre post, d'un autre sujet, qu'ils se plaignaient de ne pas gagner de fric, mais qu'ils ne faisaient rien pour. Peut-être bien ; ça pourrait expliquer (hors le fait qu'ils râlent à ce propos, je ne sais pas plus que quiconque ce qui rend aigre la soupe du matin) pourquoi ils ont besoin d'un autre boulot à côté. L'explication tiendrait peut-être dans les conséquences : une liberté de ton, de format chère à certains, qu'ils se refuseraient de troquer contre une production de facture plus classique, parce qu'ils en ont décidé ainsi. Evidemment, ça n'explique en rien pourquoi.Maintenant, je pensais, répondais surtout à cette assertion qui veut qu'en France, on soit des romantiques, figés dans notre vieille posture... ma foi. Sans déborder sur le reste, il me semble qu'on ne peut pas prendre pour base comparative un modèle "anglo-saxon", tout en ne considérant que son modèle littéraire. Ce n'est peut-être pas que le fruit d'une conception sur l'art, en l'occurrence ici l'écriture. Le modèle anglo-saxon, à ce que j'en sais, est un ensemble de concepts qui diffère des notres dans beaucoup de domaines, et personnellement, je crois bien ne pas toujours appartenir à leur monde. Ce qui veut dire que je ne me sens pas spécialement prêt à donner toutes mes cautions à celui-ci.Et puis après, la question de la solitude et de l'écriture... je pense que la réponse n'est pas si simple. Il faut échanger à ce sujet, je le pense aussi. Par contre, la conception, la macération est solitaire, en tout cas je le ressens comme ça. La présence des autres sert à prendre de la distance dans le processus. Sauf qu'il faut user de cette distance avec parcimonie, sans quoi on ne voit plus bien ce qui se passe. Se rapprocher un peu, ça peut aider aussi. Un temps pour tout, en somme.Et puis au final, l'écriture comme acte de création "romantique"... pourquoi pas. Chacun y met ce qu'il veut. On peut passer une vie à distance, trouver d'autres médias pour vivre ce que l'on souhaite vivre, et pas forcément investir tout ça dans l'écriture. Et même là, il n'y a pas de bon ou de mauvais choix, chacun sa façon de le vivre.Cela dit, je pense que les grandes oeuvres sortent des tripes, en quelque sorte.
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Je crois que là, on s'éloigne vraiment du sujet, mais que l'écriture s'apprenne, sans doute dans une certaine mesure, mais je pense que même avec tout l'enthousiasme et la bonne volonté du monde, si on n'a pas tout de même la petite étincelle, on n'y arrive pas. Je ne parle pas forcément d'être édité, parce que c'est parfois vraiment une question de "chance" ou de circonstances, mais de laisser une trace, même modeste.
Sinon, pour en revenir au sujet, peut-être que tout simplement le français n'est pas forcément une langue facile à traduire de façon "pertinente".
La Horde du Contrevent est un cas extrême, mais aucun éditeur anglo-saxon n'ose s'y attaquer, comme Damasio l'a dit lui-même. 
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Pas en première intention mais cela dit il y a peut-être un lien entre le fait qu'on souhaite moins traduire de fantasy française, parce qu'elle n'est que difficilement exportable, et ce que je disais juste avant. S'il y a de tels français, effectivement, pour écrire une fantasy exportable, pourquoi eux et pas les autre auteurs anglo-saxons dans les pays concernés ? Il faudrait vraiment qu'un éditeur ait un coup de coeur pour donner la priorité à un français. (sachant que le coup de coeur recouvre un certain nombre de réalités).De fait, il y a peu de français pour s'avancer à cette hauteur là, en tout cas pas dans le genre recherché. Donc on rejoint le fait que pour contenter un marché français demandeur de choses plus classiques, on fasse appel à des auteurs étrangers.Gillossen a écrit :Oui, la conception de l'écriture et sa nature, ce n'est pas exactement le thème de base de la discussion.

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Il semblerait que répondre à un post avant de lire l'ensemble du sujet conduise à répéter des choses déjà dites avant. Désolé si j'ai manqué de m'informer convenbalement avant.Mais par rapport à cette phrase, Reonoard, que je cite de ton post, il y aurait deux trois trucs à y redire.J'ai entendu parler de cet article, ou édito peut-être, du Times sur la littérature française. J'aimerais bien me le procurer pour voir la chose de près. Toutefois, en attendant, j'en ai entendu parler via le Magazine Littéraire, qui pondait un article en réponse à ces conclusions, un peu trop hatives à leur goût. J'ai bien peur de ne pas apporter beaucoup d'eau au moulin comme ça, mais qu'on puisse au moins entendre autre chose que cette phrase du Times, qui semble sans appel.Je vais relire la chose dans l'ensemble et essayer d'en faire un petit résumé, puisqu'il serait malvenu de copier coller ça quelque part.Tiens, relire le sujet depuis le début me permet de tomber sur ... [...] A l'étranger c'est (l'écrivain) un professionnel de l'écriture. Chez les anglo saxons ou dans d'autres pays il existe des cours de creative writing dans les universités où le futur écrivain peut apprendre son métier. [...]Excuse moi, mais quand je lis ça, je me dis qu'on peut difficilement faire plus obtus. Moi je me trouve obtus : là, c'est encore autre chose.[...]En France ce statut de génie romantique qui écrivent en plus de leur métier attire plutôt les casual writers. Les éditeurs ne souhaitent pas avoir des auteurs vraiment professionnels qu'ils considèrent comme des auteurs grand public et l'écriture grand public est trop souvent considérées comme une écriture de mauvaise qualité.[...]Je pense deux fois le contraire : il n'y a pas de génies romantiques en France. Il y a des bûcheurs. Tous les écrivains travaillent, tous les écrivains qui obtiennent un résultat on travaillé, et continuent de le faire. Peu importe le genre. Ensuite, je ne vois pas ce qui permet de dire que les éditeurs ne sont pas intéressés par un écrivain qui écrit avec régularité. On peut trouver une pelletée d'exemples qui contredisent cela. Et puis tu mélanges tout, j'ai l'impression.[...]En France un auteur doit avoir avant tout un beaux style. Je pense qu'il faudrait peut être, être moins exigeant quant à la forme. Lorsque le fonds est là on peut refaire travailler son manuscrit à un auteur de fonds en comble.Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu essayes de dire. il faudrait créer un sujet à part. Comment l'appeler, faire ? Allez, je vais me prendre par la main. Vu que ça part en dehors de la fantasy, j'imagine que sa place ne serait pas vraiment ici ?Reonoard a écrit :D'une façon générale, la littérature française est en déclin, le New York Times s'étonnait récemment de la perte d'influence de cette dernière, il citait notamment l'exemple des philosophes français qui, depuis Sartre, brillaient par leur absence.
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Je prend un peu le sujet en cours de route mais je pense qu'il veut dire qu'en France on a une certaine tradition de la littérature soutenue je dirais, ou effectivement romantique..Bref, on est plutôt réputé pour les trucs bien écrit, avec du style, du vocabulaire, etc... Or, même si il y a des exceptions, ce n'est pas trop le créneau de la fantasy et de la SF en général. Il y a quand même souvent un fossé entre un roman de littérature et la fantasy/SF. Ce que je pense surtout au final c'est que les anglo saxon ont peu d'intérêt d'aller voir ce qui se passe en France vu qu'ils ont déjà une pelletée d'écrivains de fantasy. Et je pense surtout qu'ils attendent des français des romans d'un autres genre. Cela dit, on a aussi des exemples français : Bordage, Werber, ou même Grangé, et avant Barjavel, autant d'exemple d'auteurs français qui se rapprochent un peu du style anglo-saxon, et qui à vrai dire ne sont pas vraiment de belle plume. Je ne pense pas qu'ils doivent s'exporter d'ailleurs. Ça m'étonnerait que les anglo saxon attendent de la france des auteurs de ce style.Malkus a écrit :[...]En France un auteur doit avoir avant tout un beaux style. Je pense qu'il faudrait peut être, être moins exigeant quant à la forme. Lorsque le fonds est là on peut refaire travailler son manuscrit à un auteur de fonds en comble.Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu essayes de dire. il faudrait créer un sujet à part. Comment l'appeler, faire ? Allez, je vais me prendre par la main. Vu que ça part en dehors de la fantasy, j'imagine que sa place ne serait pas vraiment ici ?
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Personnellement, je ne crois pas à une exception française en littérature ni à un déclin.Je ne crois pas non plus à une difficulté particulière de la traduction : les américains lisent nos grands classiques et si on peut traduire du Proust, on peut traduire du Alain. Damasio. S'il n'est pas taduit malgré le succès de "La horde du contrevent", à mon avis, c'est parce qu'il n'a pas écrit grand chose d'autre et qu'il semble peut-être vain, pour un éditeur étranger, "d'investir" sur son nom.La fantasy française est peu traduite ? Si on entend par "traduite en anglais", cela n'est pas très étonnant.Les anglo-saxons lisent très peu de traductions contemporaines de toute façon, que ce soit de France ou d'ailleurs, que ce soit de la fantasy ou autre chose -même nos mega best-sellers ne sont pas toujours traduits et souvent diffusés par de petits éditeurs.Le cas de la fantasy est encore pire que celui de la littérature générale : la fantasy française existe à peine sur le marché français lui-même. Il suffit de regarder les rayons SFFF et de compter le nombre de français. Ou de regarder les chiffres des meilleures ventes et de compter le nombre de français...Pourquoi les anglo-saxons -qui de toute façon traduisent peu et ont déjà une offre pléthorique d'auteurs qui marchent- iraient-ils traduire de la fantasy française alors que même en France, celle-ci peine à se faire connaître ?Autre raison pas encore évoquée : la fantasy a longtemps été publiée en France par de petites maisons indépendantes (Mnémos, Nesti, l'Oxymore, l'Atalante, Bragelonne au début), les gros sont venus après (Pygmalion, Calmann Lévi, Orbit, Denoël), or je suppose que les petites maisons ont plus de mal à vendre à l'étranger. Plus, en tout cas, que Gallimard ou Flammarion ou je ne sais quelle autre maison très grosse et très connue.Vous me direz que Bragelonne pourrait le faire, maintenant qu'ils se sont taillés une belle position. Eh oui, mais justement, Bragelonne a lancé très peu d'auteurs francophones en dix ans d'existence...Ils ont tout même "vendu" Pierre Pevel au marché anglo-saxon, avec un certain succès d'ailleurs, et je pense qu'ils aimeraient beaucoup renouveler l'exploit. Mais ils n'ont pas grand-monde à proposer pour l'instant -j'entends par là des auteurs "très vendeurs" et réguliers.
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On a un nombre conséquent de bons auteurs, mais combien ont écrit plus de 5 titres ???A part Pierre Grimbert et ses séries sur Ji, je ne vois personne.Quand à nos amis anglo-saxons, alimenté par l'énorme productions américaine, effectivement, ils ne vont pas chercher ailleurs qu'au pays du dollar (livres, bd, films, séries...)Mais je différencierai américains parfois commerciaux à outrance et anglais un peu plus ouverts et plus diversifiés : il y quand même un nombre conséquent d'auteurs américains et canadiens qui se font éditer en Angleterre faute de soutien éditorial dans le Nouveau Monde.
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Ben, Damasio dit lui-même que c'est avant tout son style qui fait reculer les éditeurs anglo-saxons.Beorn a écrit :Je ne crois pas non plus à une difficulté particulière de la traduction : les américains lisent nos grands classiques et si on peut traduire du Proust, on peut traduire du Alain. Damasio. S'il n'est pas taduit malgré le succès de "La horde du contrevent", à mon avis, c'est parce qu'il n'a pas écrit grand chose d'autre et qu'il semble peut-être vain, pour un éditeur étranger, "d'investir" sur son nom.
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Pour Damasio, hum, je ne sais pas. A mon avis, s'il avait trois ou quatre succès de ce genre derrière lui, il aurait fini par le trouver, son traducteur anglo-saxon. Evidemment, ce n'est un avis personnel.Quant à Pevel, je n'ai pas dit que c'était Bragelonne qui l'avait lancé ! Surtout pas !;)En revanche, c'est bien Bragelonne qui a négocié la vente des droits pour la traduction en angalis des lames du Cardinal.
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Ah en effet, en relisant mes deux phrases, je comprends que ça prête vraiment à confusion.Mais non, Bragelonne n'a pas lancé Pierre Pevel. A ma connaissance, la seule plume française lancée par Bragelonne est Andrea Jo Forest, dont le tome 2 n'est jamais sorti et qui n'a encore rien publié depuis (mais j'oublie peut-être quelqu'un ?). En revanche, ils publient quelques français qui ont été dénichés par d'autres maisons.