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En avril en VO !
In The Aeneid, Vergil's hero fights to claim the king's daughter Lavinia, with whom he is destined to found an empire. Lavinia herself never speaks a word in the poem. Now, Ursula K. Le Guin gives Lavinia a voice in a novel that takes us to the half-wild world of ancient Italy, when Rome was a muddy village near the seven hills.Lavinia grows up knowing nothing but peace and freedom, until suitors come. Her mother wants her to marry handsome, ambitious Turnus. But omens and prophecies spoken by the sacred springs say she must marry a foreigner—that she will be the cause of a bitter war—and that her husband will not live long. When a fleet of Trojan ships sails up the Tiber, Lavinia decides to make her own destiny, and to tell us what Vergil did not: the story of her life, and the love of her life.A book of family, love, and war, generous and austerely beautiful, from a writer working at the height of her powers.
Wikipedia a écrit :Dans la mythologie romaine, Lavinia est la fille de Latinus (roi des Latins) et d'Amata. Elle était la fiancée de Turnus avant l'arrivée des Troyens dirigés par Énée sur les côtes du Latium. Selon la tradition romaine reprise par Virgile, Lavinia épouse Énée, ce qui provoque la colère de Turnus qui profitant d'un incident mineur — la mort d'un cerf (ou d'une biche) sacré tué par Ascagne — provoque un conflit entre les deux peuples où lui-même trouvera la mort. L'Énéide nomme l'enfant né de cette union et aussi selon des traditions anciennes vivaces chez les romains que Lavinia mit au monde un fils posthume du héros nommé Silvius, Énéide le nomme de la même façon: "c'est Silvius, de race Albaine, le dernier enfant que ta femme Lavinia te donnera tardivement à la fin de ta vie et qu'elle élèvera à la fin de ta vie dans une retraite sylvestre, roi et père de rois." livre 6. Ascagne céda alors la ville de Lavinium, fondée par son père, à sa belle-mère qui s'était réfugiée auprès de Tyrrhus par peur d'Ascagne et fonda la ville d'Albe la Longue. C'est son demi-frère Silvius qui lui succéda, Ascagne n'ayant pas d'enfant.

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Goldberry a écrit :Enfin, en esperant qu' elle ne s'enfonce pas trop dans le contemplatif... :)
Pour le peu que j'ai lu de Mme Le Guin, il semble effectivement que ce soit son credo... qui plus est avec ce genre d'histoire ! ;)A surveiller tout de même, quoique Terremer restera ma priorité de lecture pour cette auteur.

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Ouaip, et je l'attends de pied ferme :D !Cela dit, pour les lecteurs intéressés par le sujet des compagnons d'Enée après la chute de Troie, il y a le Cycle du Latium, de Thomas Burnett Swann, ré-édité chez Points Fantasy, il me semble, il y a qq années.

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Santino a écrit :Sublime couverture, je trouve. POur une fois, j'achèterai probablement la VF !
Comme quoi, les gouts et les couleurs... Moi, c'est le genre de couverture qui ne m'accroche absolument pas.

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Cela dit, la couv n'est peut-être pas définitive ! Je l'espère en tout cas, au moins au niveau de la police et de la superposition du titre sur l'image...

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Gillossen a écrit :Cela dit, la couv n'est peut-être pas définitive ! Je l'espère en tout cas, au moins au niveau de la police et de la superposition du titre sur l'image...
:sifflote:
http://www.l-atalante.com/components/com_virtuemart/shop_image/product/60241fa1e65791637618bf44dfbbd454.jpg
Comme Hélène de Sparte j’ai causé une guerre. La sienne, ce fut en se laissant prendre par les hommes qui la voulaient ; la mienne, en refusant d’être donnée, d’être prise, en choisissant mon homme et mon destin. L’homme était illustre, le destin obscur : un bon équilibre.Dans l’Énéide, Virgile ne la cite qu’une fois. Jamais il ne lui donne la parole. Prise dans les filets du poète qui n’écrira l’épopée des origines de Rome que des siècles plus tard et sans avoir le temps de l’achever avant sa mort, Lavinia transforme sa condition en destin. De ce qui sera écrit elle fait une vie de son choix. Et cela dans la douceur amère et la passion maîtrisée que suscite son improbable position : elle se veut libre mais tout est dit.Lavinia a obtenu le Locus Award 2009, le prix de la plus prestigieuse revue américaine consacrée au domaine de l’imaginaire.C’est, en dit le critique, « certainement le meilleur ouvrage pour adultes de l’auteur depuis des décennies ».

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Luigi Brosse a écrit :
Santino a écrit :Sublime couverture, je trouve. POur une fois, j'achèterai probablement la VF !
Comme quoi, les gouts et les couleurs... Moi, c'est le genre de couverture qui ne m'accroche absolument pas.
Ah mais non, ça ne m'accroche pas particulièrement, en fait. Je trouve ça juste joli. Ca change, ça fait pas très fantasy et pour une fois c'est pas plus mal. MAis bon, de toute façon la couv' a changé, à ce que je vois.

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Belle critique !J'ai aussi beaucoup aimé le roman, où j'ai vu non seulement une interrogation sur la relation toujours fluctuante liberté/déterminisme mais aussi une réflexion sur l'écriture, et la responsabilité de tout auteur par rapport aux personnages qu'il crée. Cela en plus évidemment d'une histoire qui se "tient" parfaitement par elle-même, bien sûr !

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Le thème et la critique me donnent très envie mais j'ai été tellement déçue par le style mou contemplatif de LeGuin dans Terremer que je me méfie. Retrouve-t-on le même style d'écriture ?

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Lavinia est vraiment un beau livre, plein d'ombres et de lumière, au style d'une limpidité classique, à la narration d'une virtuosité raffinée.Gillossen a raison : cela n'a rien à voir avec une grande saga de fantasy épique. Il s'agit bien de fantasy historique, mais de fantasy quand même : dans sa postface, Ursula K. Le Guin explique elle-même que son lieu romanesque se situe quelque part entre l'Italie héroïque de l'Enéide et l'Italie archaïque des historiens. C'est une Italie rêvée que nous peint le roman, terriblement familière et terriblement lointaine. C'est aussi un très beau roman sur le sacré sous toutes ses facettes : le rite, la tradition et la prophétie, la piété familiale, le devoir et les transgressions.C'est enfin un récit traversé par les ombres de la mort, d'une mort familière et naturelle, dépourvue d'oripeaux grandiloquents. Et pourtant cette mort est riche de très vieux héritages culturels ; elle est une chambre d'échos où résonnent les poèmes, le passé, le futur.Un très beau livre, si on y cherche ce qui s'y trouve plutôt qu'un récit d'aventures.

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Aaaah mais ça a l'air drôlement bien ça ! Du coup j'ai regardé les premières pages en anglais et il me semble que la voix de Lavinia est, comme le dit Gillo, très supportable. Bon pas forcément à l'entrée de la PAL (pièce à lire je le rappelle) mais à garder en tête.