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Merwin Tonnel a écrit :En pleine lecture de The Blade Itself, je peux déjà dire une chose concernant la comparaison entre Sanderson et Abercrombie qui a surgi je ne sais pour quelle raison : ce n'est pas du tout pareil.En effet : Abercrombie c'est bien. ;)Je vous laisse avec ce petit troll, je reviendrai une fois ma lecture finie pour en dire un peu plus.
:rouge: ben ... ça doit être moi, le gros troll poilu en lingerie fine qu'a commencé à comparer Sanderson et Abercrombie ....Avec la belle critique de Zedd, j'espère que mon propos est plus clair : je trouvais immérités le manque de succès et l'absence d'échos médiatiques pour Abercrombie, alors que la qualité et le talent sont bien là - à mes yeux, pour les 2 auteurs, avec des "styles" différents -J'aime les 2 auteurs (et Resnick aussi! un poil moins Rothfuss) Ils sont tous différents, mais pour l'amatrice que je suis, ils forment un groupe d'auteurs sacrément prometteurs d'évolution.mais je n'ai pas eu "la claque" d'avec China Mieville ou Jaworski- ni la sensation de plénitude des livres de LynchJ'ai beaucoup aimé les lire, et cette vitalité, ce potentiel en devenir font aussi un charme de lecture

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Je suis d'accord avec toi, mais pour l'instant j'ai plus ete pris par Sanderson que Abercrombie si je compare le premier tome. Mais j'attends avec impatience le 2eme qu'il faut que j'achete (peut etre ce soir avec ToM)

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J'ai terminé The Blade Itself hier soir et j'ai été très convaincu par ce premier bouquin d'Abercrombie. Bon, tout d'abord, gros bravo à Gollancz pour cette superbe couverture, tout en reliefs et en dorures. Ensuite, gros bravo à Abercrombie pour Glokta ! Un des personnages les plus intéressants qu'il m'ait été donné de rencontrer : torturé, cynique, profond, pathétique (dans le sens premier du terme). On en vient à trouver ses chapitres trop courts ! Les autres personnages sont aussi très intéressants, comme Logen (classique mais efficace), Jezal (une tête à claques à laquelle on arrive à s'attacher),...Mais le gros atout du bouquin, c'est surtout le ton général de l'œuvre. On sent que l'auteur ne se prend jamais au sérieux, même si le récit l'est parfois. Ça a beau être sombre à certains moments, voire glauque (mais jamais trop), je retiens surtout un second degré pas désagréable et un cynisme parfois très drôle. Les onomatopées que certains ont critiqué collent justement bien avec cette idée, même si ça surprend au début.Je ne m'attendais pas à trouver un certain voile de mystère dans ce genre de bouquin mais des aspects particuliers de The Blade Itself m'ont fait penser aux techniques de Cook ou d'Erikson pour garder le flou sur certains évènements : pas de carte, beaucoup de références au passé des personnages alors que l'on ne le connaît pas, des éléments magiques ou originaux pris pour argent comptant dès le début (comme Logen et les esprits), des enjeux encore très mystérieux... Et j'avoue que ça, j'aime beaucoup :)Étrangement, ce premier tome est vraiment un tome d'introduction. Les évènements ne se bousculent pas trop, l'auteur s'attarde sur beaucoup d'éléments secondaires à première vue (le Concours, Ardee,...) et le fil rouge de l'aventure n'est qu'esquissé dans les 100 dernières pages (et encore !). Ce n'est pas gênant puisque Abercrombie sait rendre son récit intéressant, mais j'espère quand même que l'histoire va s'accélérer par la suite. Si j'en crois les différents commentaires, je n'ai pas de soucis à me faire.J'ai une PAL à faire baisser un peu avant, mais le reste de la trilogie de la Première loi et les stand-alone dans le même univers passeront sur le grill, c'est sûr !

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La suite devrait te plaire alors, notamment le tome 2 (contrairement à la coutume, c'est à mon avis le meilleur des trois). ;)Mais personnellement j'ai toujours autant de réserves sur la trilogie (cf mes posts page 4)Et avec le recul, et suite à l'écoute du poscast sur les clichées de la fantasy, la réflexion suivante me vient (attention, c'est là mon ressenti après la lecture de la trilogie, notamment le dernier tome) :Les personnages, sauf Glothka, sont tous unidimensionnels : en simplifiant à peine, on peut les définir par un seul trait des personnalité : l'esclave en fuite ivre de vengeance, le noble vaniteux et arrogant, le magicien manipulateur, le barbare brutal au lourd passé, l'ami du héros (West) au grand coeur,...)Certes, Abercrombie ne manque pas d'originalité, mais au final, prendre un cliché et se contenter de l'inverser, c'est tout simplement faire du neuf avec du vieux, puisque les clichés ici ne sont pas réinterprétés pour leur apporter réellement du sang neuf (si j'ose dire, vu la quantité de sang déversée !:mrgreen:Pour moi la Première Loi est une parodie de fantasy, au sens premier du terme :
La parodie est une forme d'humour qui utilise le cadre, les personnages, les expressions et le fonctionnement d'une œuvre pour s'en moquer.

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Pour ceux que l'absence de carte dans la Première Loi a vraiment dérangés, peut-être trouverez-vous votre bonheur avec la carte du monde d'Abercrombie non officielle faite par un fan :
http://fc03.deviantart.net/fs40/f/2009/035/4/0/Map_First_Law_v2_by_Scubamarco.jpg
SourceSinon, vous avez toujours la carte officielle de Styria vue dans Best Served Cold : par là.

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Si si, on en parlait notamment.En résumé : troisième tome prévu pour septembre, aux dernières nouvelles.De mon côté, j'ai Before they are hanged et Last Argument of Kings presque au sommet de ma PAL. Erikson et Esslemont d'abord, mais Abercrombie ensuite ! :)

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J'ai fini le tome 2. Je me suis plongée dans cette histoire avec plaisir. J'aimerais connaître rapidement la fin de l'histoire.J'aurais aimé avoir une carte dans le livre. C'est une bonne idée d'en mettre une ici. Je ne pensais pas qu'il y avait une mer entre Adua et le royaume du nord. Est-ce que j'ai manqué quelque chose dans le livre ?

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J'ai commencé le tome 2 ce week-end et je suis déjà à fond dedans. Glotka est vraiment un personnage magnifique qui justifie à lui seul la lecture de la trilogie.La force de ce personnage c'est que c'est le seul dont Abercrombie nous dévoile les pensées, donc c'est celui auquel on s'attache le plus, on commence à vraiment l'aimer, se dire que c'est finalement pas un mauvais bougre et là, PAF :
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J'aime beaucoup ce jeu qu'Abercrombie entretient avec le lecteur.