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Avec le duel placé sous le signe de Merlin, j'en profite pour donner mes impressions après la lecture du dernier tome.J'en retire un sentiment doux amer qui caractérise les livres de Holdstock avec une fin paisible et en même temps très poignante. Il sait toucher les sentiments de ses lecteurs (le daidalos, Niiv,...), ce qui caractérise un grand conteur.L'histoire elle-même est toujours assez compliquée à suivre avec son caractère ésotérique et chimérique très fort qui tient au rôle de conteur de Merlin. La différence entre réel et merveilleux est parfois très fragile, comme on peut le voir dans le voyage en Crête, d'autant plus qu'il joue avec le temps. Mais l'intrigue suit un cours logique, avec son lot de surprises et de rebondissements, jusqu'à la conclusion de l'aventure de plusieurs personnages qu'on suit avec intérêt et passion depuis le premier tome. Cependant, je me demande vers quelle période se situe le récit. La référence à Homère, à la prise de la Crète et au début du développement de Carthage me fotn pencher pour le milieu du 7ème siècle avant JC, mais je m'interroge toujours. Si quelqu'un a la réponse... :)Enfin, cette trilogie permet de voir Merlin sous un angle totalement nouveau, qui diffère grandement de l'image du vieux sorcier invincible. Sa maladresse, sa peur d'utiliser sa magie, sa pilosophie de la vie, le rendent au final plus proche de nous en dépit de son statut de légende. Bravo pour cette performance monsieur Holdstock.