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Bonjour, ça ne manque pas d'infos et de fils conducteurs ici.Alors, et dans le désordre : toujours plus de le petit prince : après Sfar et sa vision de l'univers de Saint-Exupéry, Colin et autres pour une oeuvre collective.
Gillossen, en page 3 de ce même sujet, s'interrogeait : Fabrice Colin qui "reprend" le Petit Prince, intrigant. http://www.elbakin.net/fantasy/news/118
Autant, les petits doigts s'agitaient sur les claviers à propos de la suite littéraire donnée à Peter Pan : /viewtopic.php?t=3683 ; autant ici.et bien qu'intriguant ;), le sujet fait chou blanc : une vraie mome néant. Pourquoi? A'xiste pas la polémique? Peut-être que je n'écris pas non plus dans la bonne rubrique...:( Promis, je chercherais après ce message.Je précise toutefois que ne goûtant que très peu les polémiques, ma réflexion n'a assurément pas pour but de susciter le moindre :duel: Je m'étonne simplement. J'ai certes quelques hypothèses sur les raisons de ce silence mais bon. :rouge: donc :jesors: Reviendrai pour ce propos, un autre jour. A présent et avant que je n'oublie l'...Autre sujet évoqué ici : l'obligation moralo-économique "d'en toutes choses, bien se comporter" faite aux auteurs pour la jeunesse de l'autre côté de la mer (océan? Sais plus.) Me semble que toutes les publications jeunesse en France sont, de nos jours encore, sous le coup d'une loi datant des années 40 (peut-être 50?), loi qui a été, pour partie du moins, à l'origine du départ de nombreux auteurs BD des maisons Tintin et Spirou et a peut-être permis l'émergence d'une BD sinon pour adultes du moins plus adulte. Car, la légende dit que c'était là de fameux :joss: et même :amoureux: en version très très, mais alors, très très :rouge:. Car, la BD c'était alors -comme la fantasy- et peut-être est-ce encore aux yeux de certains des histoires de petits mickeys -dans le cas de la fantasy, des petits mickeys chevauchant des dragons. Si bien que je me dis -certes le parallèle est hasardeux et je n'ai qu'un vague souvenir de la loi en question- : ces lois contraignantes, ces messages subliminaux écrits en lettres minuscules au bas des contrats liant éditeurs et auteurs, sont peut-être de nature à faire naître des voies nouvelles en matière d'expression artistique. Pour filer la métaphore et demeurer résolument dans le "je flirte avec le hors-sujet", au-delà des mers, on encourage le vice via l'hypocrisie et la dissimulation (Genre : pas vu, pas pris. Dixit la Légion. Mais, si tu te fais prendre, tu t'en vas découvrir que mon nom est Légion et tout le toutim par Saint François de Sale -->http://evangile.eglisejura.com/index.php?p=871@ Gillossen et toute l'équipe rédactionnelle : maintenant vous savez qui il faut incriminer rapport à la liste... Je ferme enfin la parenthèse. Ouf.) Tandis qu'ici, on dit zut messieurs les censeurs et on s'en va f(r)onder ailleurs.Vision manichéenno-simpliste? Admettons.Y avait tout plein encore de sujets qui ne m'inspiraient pas plus que le précédent, mais bon, le devoir m'appelle. :ange:

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Bonjour Witch et Gillossen.J'ai suivi le lien et effectivement... Une belle découverte ce site consacré à la lecture-jeunesse même s'il n'explore pas que les oeuvres fantasy jeunesse ou young adult. D'autant plus sympa la revue que vous signaliez qu'elle propose quelques résumés des actes de la journée d'études en question.

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Ben je pense que le gâteau étant à peu près le même que les années précédentes, voire un peu en baisse (les clients fidèle d'HP ou de Twilight ne passant pas forcément sur d'autres séries), mais que le nombre de parutions à complétement explosé (comme le dit John Carter chaque éditeur à sa collection jeunesse, sans compter la création de maisons d'éditions spécialisées) inévitablement les parts sont de plus en plus petites
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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J'ai vu hier aux infos qu'il y a 7 ans, Hachette (il me semble) publiait 5 grands formats pour la Jeunesse, contre 55 aujourd'hui. Alors, forcément, y a-t-il assez de lecteurs pour absorber tout ça ? :o

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Je pense aussi que la trop forte demande finit par faire baisser les ventes "individuelles". Il suffit de voir ce qui sort tous les mois pour ne plus savoir où donner de la tête. Par contre, Gillo, ton petit tableau me laisse à penser que l'on est pas sorti des titres sur les vampires. Ce n'est pas que je n'aime pas ça, mais certains auteurs commencent à tourner en boucle (ou suivent joyeusement le mouvement) et les histoires de vampire à l'eau de rose ne m'intéressent pas. En librairie, l'autre jour, j'ai voulu lire les 4èmes des sorties. En résumé, c'est du "machin/e trouve machin/e attirant/e, mais il y a quelque chose de mystérieux/dangereux chez lui/elle. Pas grave, il/elle fonce dans le tas, on verra bien où le destin nous mène" J'ai eu l'impression que la plupart des titres étaient construits sur le même moule et c'est dommage.

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Il y avait déjà une uniformisation des couvertures, si en plus le contenu aussi, oui c'est bien dommage.
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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Comme je suis curieuse, j'ai été regardé et je sais désormais que je ne pratique que la lecture cursive.
Fort heureusement, la nouvelle réforme des programmes vient de relayer ces produits du mercantilisme littéraire au rayon "lecture cursive", ce qui en langage pédago-jargonnant désigne les lectures faites pour le plaisir et non pour l’étude. Le futile est donc revenu à la seule place qui lui incombait : celle de l’oisiveté.
Je suis sûre que pour les diners en ville cela vaudra moins de sourire narquois que de dire "je lis de la fantasy". :D Pour un peu quelqu'un croira peut-être que je suis chercheuse en ethno-crypto-littérature ^_^Et quand vous allez chez le libraire n'oubliez pas de dire que vous cherchez le rayon lectures cursives hein :rolleyes: