Je ne connaissais pas ce sketch, bien vu .En plus ça me permet de faire une transition.France Télévisions nous gâte, en tout cas, car en plus de Raspoutine, on nous offre... Rani! Quand on pense qu'outre-manche ils ont des épisodes spéciaux de Doctor Who, de Downton Abbey, et que Sherlock revient pour le premier de l'an. Fi! les gueux!Mini-série de huit épisodes scénarisée par Jean Van Hamme d'après une bande-dessinée pas encore achevée scénarisée par Jean Van Hamme et dont a été tirée une novélisation co-écrite par Jean Van Hamme, Rani conte l'histoire de Jolanne de Valcourt (Mylène Jampanoï), bâtarde d'un marquis de Dordogne et d'une gouvernante de Macao. Son demi-frère Philippe (Jean-Hugues Anglade) étant un infâme, et pas très discret sur toutes ses turpitudes, son père décide de léguer le domaine à sa fille qu'il a légitimé. Philippe trucide le papa, fait accuser Jolanne d'un crime qu'elle n'a pas commis (haute trahison, mais c'était lui le traitre, évidemment) et la voilà partie pour de folles aventures, qui la conduiront jusqu'aux Indes.Épisode 1 : BâtardeBon, question réalisation, photo, décors et costumes, je m'attendais à beaucoup plus cheap, donc j'ai été plutôt agréablement surprise même si ce n'est pas exceptionnel non plus, ça doit plus au fait que les précédentes séries en costume françaises que j'ai pu voir m'ont plutôt échaudée à ce niveau.Mais alors côté scénario, dialogues et acteurs, wahou!C'est cousu de fils blancs, la bisexualité de l’héroïne qu'on nous balance d'entrée semble plus là pour aguicher le spectateur (deux jolies filles qui se papouillent, forcément...) que pour donner du relief au personnage. Car oui, la première scène voit Jolanne, élevée au couvent, sortir de son lit pour aller rejoindre une autre pensionnaire et amie d'enfance, Laure. Le personnage est posé.Les méchants sont très méchants et très libidineux, et franchement pas doués. J'avais l'impression de suivre les aventures de Philippe de Valcourt, dont toutes les fourberies sont immédiatement découvertes, dans une succession de scènes qu'on pourrait résumer comme suit:- Bonjour papa!- Fils dégénéré, j'ai découvert que tu as hypothéqué le domaine! Je te déshérite!- Ça ne se passera pas comme ça!- Bonjour monsieur le notaire!- Je vous vois venir et j'ai bien l'intention de dévoiler le testament en faveur de votre demi-sœur!- Ça ne se passera pas comme ça!- Oh, ma chère maîtresse, vous écoutiez à la porte!- Oui, et je n'en crois pas mes oreilles. Vous vendez des renseignements à l'ennemi!- Zut, faut aussi que je me débarrasse de vous, quelle journée!Résultat, ce qui m'a tenu en haleine ce ne sont pas les déboires de Jolanne mais plutôt de savoir comment le méchant allait se sortir du pétrin dans lequel il se fourre à chaque fois. On a envie de lui dire d'arrêter d'être aussi méchant rien que pour vivre un peu plus tranquille, mais il ne se repose jamais. Et ce n'est que le début.Heureusement pour lui, la niaiserie de son entourage l'aidera pas mal à survivre jusqu'au dernier épisode. L'actrice qui joue Jolanne n'est vraiment pas terrible, je la trouve très artificielle, mais à côté de la fille qui joue Laure (déjà pas gâtée par son personnage de cruche qui ne pense qu'à épouser Philippe) elle s'en tire avec les honneurs.Jean-Hugues Anglade cabotine (au moins il y en a un qui a l'air de s'amuser et ses vêtements étincellent plus que la peau d'un Cullen au soleil) et l'acteur jouant Laroche, Pascal Demolon n'était pas trop mal dans son rôle assez caricaturale jusqu'à sa dernière scène complètement ridicule: imaginons que vous vouliez violer une personne (oui, c'est pas le meilleur des scénarios à imaginer, je le reconnais, mais juste le temps d'une phrase) et qu'elle dise d'abord non en se débattant, puis tout à coup oui, en demandant qu'on lui enlève ses menottes avant. Qu'est-ce que vous feriez? Laroche, lui, il lui enlève les menottes. Surprise, l'héroïne s'échappe (c'est la deuxième tentative de viol de l'épisode, puisque l'infâme Philippe a voulu la faire passer à la casserole avant.Il se passe plein d'autres trucs (ça va de péripéties en péripéties, généralement prévisibles), elle se tape un Irlandais qui est en fait un Anglais qui a été élevé en France et qui sera l'amour de sa vie et à qui elle donne sa virginité (retenez la date du 8 mars: c'est le jour où Jolanne est devenue une femme), il y a des passages secrets et tout le toutim, tout ça en 50 minutes, au moins on ne s’embarrasse pas d'exposition. Voilà, c'était la première partie de Rani ou "Heurs et malheurs de la fameuse Jolanne de Valcourt : qui naquit du mauvais côté du lit en Dordogne et pendant une vie incessamment variée qui dura je sais pas combien, sans compter son enfance, fut un temps une prostituée sans coucher avec un seul client, 3000 fois menacée de viol (dont une fois par son propre frère), deux mois membre d'une bande de voleurs sans rien voler parce qu'elle n'est pas une voleuse, déportée en Inde et finalement devint riche, vécut honnête et mourut pénitente (enfin pour les trois derniers je sais pas, j'ai pas encore vu la fin mais ce serait logique)".

Merci d'avoir subi cette série et de nous en avoir fait un résumé afin que nous puissions mieux utiliser notre temps ! Voilà œuvre d'utilité publique !:D(perso, j'ai commencé Friday Night LIghts. Oui, la série vient de s'achever, je la commence seulement...°

Quelle déception en effet : j'ai été juste qu'à la scène de retrait des menottes, sous le regard goguenard de mon compagnon de visionnage. N'y tenant plus tellement c'était mauvais, j'ai du le supplier de changer ("nan, nan mais t'as voulu regarder ça alors on regarde" )Ce qui me semble dingue c'est la mauvaise direction d'acteurs nan parce que si Canal ne fait pas de séries que j'apprécie, il semble qu'un truc comme Braquo par exemple soit plutôt réussi d'après ce qu'on m'en dit.Alors pourquoi sur France 2 ils se vautrent de cette façon ? Pourquoi dés qu'on met des costumes tout le monde se met à jouer avec l'outrance des vieux films français (et sans la même qualité d'acteurs hélas) Parce que la réalisation et le jeu d'un Angélique Marquise des Anges c'est kitsch certes mais ça doit avoir plus de 40 ans et à l'époque c'était plutôt "superproduction" (même si l'accompagnement musical est ambiance Sissi ) Cette fille qui joue Rani mais au secours !! Une seule expression et encore pas très claire, une moue permanente, des yeux vides et sans réaction quoi qu'il lui arrive Et comme le dit Zakath les scènes tournant autour de son orientation sexuelle ont toute la finesse d'un reportage TF1 sur les prostituées d'Amsterdam :(Peut-être que ce qui est supportable en BD (les élipses d'une case à l'autre par exemple) ça devient un vrai problème de liant, de fil conducteur et cela donne l'impression que le scénario est méga bancal ? En tout cas peut-être que Van Hamme devrait y rester :mellow:HS : c'est pas une priorité mais si vous aimez l'aventure romancée en costume, lisez les livres des aventures d'Angélique, c'est beaucoup moins cul cul que les films le laissent penser et en plus Anne Golon a réussi à les faire rééditer sans les coupures de la censure de l'époque, la même qui a accolé le nom de son mari au sien parce qu'une femme écrivant seule des scènes un peu sexe c'était pas envisageable

J'ai ma copine qui suit la série,sans grande conviction cela dit...j'ai vite laissé tombé durant le premier épisode. La direction d'acteur est vraiment déplorable, ce qui est dommage vu que pour une fois les décors et costumes n'ont rien de cheap (contrairement par exemple à L'épervier). Le seul intérêt ce sont les scènes dénudées de l'héroïne.Quant à Van Hamme il a l'air complètement rincé. Le dernier double album de Blake et Mortimer, qui commencait plutôt bien, sombrait au final dans un plagiat pur et simple d'Indiana Jones...

Pour le jeu d'acteur, il faut savoir qu'à France TV ils aiment bien les acteurs de la comédie française. Ce qui fonctionne au théâtre ne fonctionne pas forcément à l'écran. Quand à Van Hamme, ses Bd sont des blockbusters. Donc si on fait appel à des gens venu de la BD, c'est que les scénaristes maisons ne savent pas faire des séries populaires. Et ça c'est inquiétant. Il faut voir que quand un projet sort de l'ordinaire, c'est la croix et la bannière pour qu'il voit le jour. Emmanuel Krivine a du se battre pendant presque 5 ans pour que " un village français" voit le jour. Donc n'attendre pas grand chose de France TV.

Pour le jeu d'acteur, il faut savoir qu'à France TV ils aiment bien les acteurs de la comédie française. Ce qui fonctionne au théâtre ne fonctionne pas forcément à l'écran.

D'un autre côté, des acteurs de théâtre qui sont aussi bon à l'écran, c'est possible, c'est le cas de la plupart des acteurs britanniques et on a rarement ce problème dans leurs séries en costume. C'est plutôt la direction d'acteurs (et les répliques qu'on leur fait dire, dans le cas de Rani) que les acteurs eux-même à mon avis.Allez, on continue vaillamment :Épisode 2: BrigandeQuand on a quitté Jolanne, elle venait d'échapper au vilain policier Laroche pour retrouver son bel anglais, Craig Walker (comme l'héroïne, prononcez Walekaire). Après une folle nuit d'amour, ils sont repérés, doivent s'enfuir, et Walker se fait tirer dessus et tombe du haut d'une falaise. Comme on est au début de l'histoire et que c'est le premier grand amour de Jolanne, on ne s'inquiète pas trop pour lui. Jolanne est de nouveau reprise, mais s'enfuit encore avec un bandit de grand chemin, ancien esclave, Gabriel, surnommé l'Ange Noir (:rolleyes:).Gabriel, c'est comme Robin des Bois, mais avec des grottes à la place de la forêt de Sherwood. Il y a une fille dans la bande, forcément jalouse de Jolanne, et on sait de suite qu'elle va trahir tout le monde par dépit. Pendant ce temps, Philippe est toujours très méchant, il va bientôt épouser Laure (dont il a tué la mère, qui était sa maîtresse) et décide de ne pas attendre la nuit de noces pour la dépuceler. C'est donc fait contre son gré en 10 secondes chrono (avec un petit "whoo" pour conclure).Bon, pour la faire courte, les brigands sont fait prisonniers par Laroche à cause de la vilaine jalouse que Gabriel tue avant d'être emmené. Jolanne, en prison, échange son identité avec une autre prisonnière et échappe ainsi à une exécution. À la place, elle est déportée aux Indes pour vol et prostitution.On arrive donc en Inde, pays où tout le monde voit la vie en sépia. À Mahé, précisémment, où Jolanne (désormais appelée Jeanne Dubois) est achetée par une tenancière de bordel, jouée par Lio (ou plutôt achetée par un riche client désireux d'avoir Jolanne pour lui seul, mais elle fait partie des pensionnaires du bordel de Lio, alias madame Rose).Madame Rose est très méchante, mais on fait la connaissance d'autres personnages: le docteur Bontempré, qui est nouveau dans le coin et encore déaliste. Vu sous un certain angle, de loin et à contre-jour, il ressemble à Didier Bourdon, donc il y a de fortes chances qu'il ne couche pas avec notre héroïne. Il y a un prêtre dont j'ai oublié le nom qui est raciste, libidineux et hypocrite, et enfin, Charles de Lallieu, le gouverneur de Mahé, qui est le mystérieux bonhomme qui a fait acheter Jolanne par Madame Rose pour pouvoir profiter de ses charmes (ceux de Jolanne, pas de madame Rose). Mais elle n'est pas dans la même pièce que lui depuis 20 secondes que hop, elle s'échappe, et est encore une fois reprise la scène d'après. Suspense.Ah, j'ai oublié de la mentionner, mais une autre fille du bordel, une Indienne très belle et mystérieuse, Indra, nous est aussi présenté et aura son importance.Bref, ça s'active, ça passe son temps à s'échapper pour se faire prendre deux minutes plus tard et on arrive dans la partie exotisme de pacotille

Merci pour ces résumés Zakath Nath, cela donne même envie de regarder pour rigoler un bon coup ! :lol:Il s'en passe des choses en 50 min dans Rani... :pDiffuser une "saga" inédite durant la trêve hivernale parasitée des wagons entiers de rediffusions c'est bien.Construire un feuilleton à l'ancienne, c'est bien mais vu qu'on a l'impression que sur le fond RIEN n'a changé d'un iota depuis les grandes sagas des années 1960, on peut légitimement se poser des questions sur l'intérêt de la chose.Je vais finir par croire que la melonite est une tare congénital de nombreux réalisateurs français qui se voient beaucoup plus beaux qu'ils ne le sont : scénarii médiocres, casting à moitié foireux, acteurs en free style sans aucune direction digne de ce nom, cadrage ratés et j'en passe des vertes et des pas mûres (je suis tombé en zappant sur Manon des Sources, et même le montage d'une scène de dialogue était saboté (les personnages qui parlaient étaient flous, des fautes de raccord champs / contre-champs...)).PS: je plussoie au HS de Witch, et si les Angélique vous ont laissé de bons souvenirs, et bien lancez-vous dans Kushiel

J'ai presque envie de lancer une pétition pour forcer Zakath à ne regarder que des mauvaises séries TV et à nous en faire la critique C'était déjà très sympa pour Camelot, c'est cool de recommencer :DBon et sinon, ce premier Sherlock nouveau cru, c'était bien ?

On dirait une critique issue du blog de l'Odieux connard... J'adore...

Je suis pour la pétition ! :DUn grand merci à Zakath Nath pour ses résumés. Je me disais bien que Rani avait tout d'une daube à épisodes bien de chez nous, donc j'ai évité. Mais ces résumés-là, j'en redemande !

Je suis admiratif de l'endurance de certains et certaines...:lol:De mon côté j'ai réussi (enfin) à regarder :- Borgia version Fontana : prometteur, mais un peu décevant au final. L'interprétation est je trouve assez inégale.- Braquo saison 2 : pas mal du tout. Je me demandais bien comment la situation allait évoluer.Et une excellente réplique ::)Le préfet dit à un commissaire de police

Vous avez toute ma confiance...celle qu'un électricien a dans ses fusibles...

Bon et sinon, ce premier Sherlock nouveau cru, c'était bien ?

Mieux que bien (oui parce que les saga nanarde, c'est mignon mais quand même, c'est comme pour tout, faut équilibrer).Déjà, la résolution du cliffhanger, j'ai bien aimé, je ne m'attendais pas à ça. Ensuite, comme on commence à y être habitué avec Moffat, mais là c'est dans le bon sens, on est pas mal baladé, on part dans une direction on se demande où ça va, et ce n'est pas du tout là où on croyait. La première moitié est très différente de la seconde, les 45 premières minutes sont très drôles, d'abord avec les petites enquêtes successives avec les clins d’œil aux nouvelles (The Geek Interpreter pour The Greek Interpreter, par exemple), les excentricités de Holmes, sa complicité avec Watsonet surtout la première confrontation avec Irene Adler, qui est jouissive.D'ailleurs, chapeau à Lara Pulver, je ne l'avais vu que dans la saison 3 de Robin des Bois où elle faisait de son mieux mais les scénaristes avaient vite gâché son personnage au point que j'avais envie de la voir dégager. Là, elle est franchement parfaite.Les anciens reviennent très en forme (Lestrade est assez effacé, par contre, alors que Mycroft prend de l'importance).La deuxième partie est beaucoup plus grave même s'il y a encore des passages amusants, et les relations entre les différents personnages sont vraiment bien amenées alors qu'elles ne sont pas franchement évidentes (en tout cas on évite la simple histoire d'amour teintée de rivalité pour Holmes et Irène).Bon, certains passages m'ont un peu échappé car je l'ai vu en VO sans sous-titre, particulièrement le grand raisonnement de Holmes où Cumberbatch doit balancer l'équivalent d'une page de texte sans respirer à 100 à l'heure. Bravo pour la performance mais j'étais un peu larguée (et bon courage au doubleur et à ceux qui vont s'occuper des sous-titres).

John Doe a écrit :- Braquo saison 2 : pas mal du tout. Je me demandais bien comment la situation allait évoluer.

J'ai peut-être préféré la première saison, mais vu la situation dans laquelle la deuxième a démarré, chapeau bas au nouveau réalisateur pour s'en être très bien tiré :)J'ai enchaîné Les beaux mecs avec les 2 saisons de Braquo et franchement, des productions françaises de cette qualité, c'est un vrai bonheur.

Tiens, pour l'anecdote j'ai pu assister au tournage d'une scène des Beaux mecs (quelle idée aussi de tourner une scène sous la fenêtre de mon bureau...). C'est assez impressionnant de voir tout le dispositif déployé pour une simple très simple...qu'est ce que ça doit être pour un film à gros budget!

Pour revenir sur Sherlock Holmes, je suis tout à fait d'accord avec Zakath, c'était "mieux que bien". Franchement, j'ai trouvé cet épisode brillant. Peut-être un peu moins de réflexions et d'enquêtes, mais on en apprend tellement sur les personnages et leurs relations ! J'ai beaucoup ri également. Quand à Miss Adler, j'ai adoré faire sa connaissance.

Pour ceux, qui aiment les péplums, le sang et l'étripage, le compte à rebours est lancé : Spartacus Vengeance Trailer

Résumé du soir, bonsoir!Épisode 3: Prostipute EsclaveLa tentative de fuite de Jolanne/Jeanne ayant tourné court, la voilà punie en se faisant fouetter la plante des pieds, histoire qu'elle y réfléchisse à deux fois. Elle reçoit ensuite la visite de son client, le gouverneur de Mahé (qui pense que porter un loup sur la figure lui garantit l'incognito) qui se contente de lui caresser le dos, et rien de plus, on comprendra plus tard pourquoi.Jolanne se lit d'amitié avec Indra (qui est lesbienne et très jolie, pas besoin d'être Sherlock pour déduire qu'elle et Jolanne vont très très bien s'entendre) et Françoise, une autre prostituée, et se mutine contre madame Rose, qui fait un arrêt cardiaque et devient paralysée. Jolanne se retrouve à la tête de la maison de passe après avoir convaincu le gouverneur et le prêtre hypocrite-raciste-libidineux qui ont des intérêt dans le bordel, qu'elle peut s'en occuper.Indra a beau lui dire que tout de même, maquerelle, c'est pas super joli, Jolanne lui explique qu'elle est bien obligée pour s'en sortir. Mais histoire que l'héroïne ne devienne pas trop ambiguë, toutes les difficultés liées au métier sont évacuées, car contrairement à Madame Rose Jolanne ne sera jamais confrontée à des filles qui refusent de faire quoi que ce soit, d'ailleurs elles ont toutes l'air ravie à présent et s'épanouissent dans leur boulot. Jolanne reçoit la visite du gouverneur qui lui explique qu'avec la guerre contre les Anglais qui va recommencer, tout un contingent d'hommes qui après un moment en mer auront besoin de femmes, va arriver, donc il faudra se préparer à les recevoir. Jolanne lui dit, okay, puis lui fait remarquer qu'elle sait très bien qu'il est son fameux client mystérieux mais comme il lui a évité de se faire passer dessus par tout Mahé, ça mérite récompense, et elle se dessape donc devant lui. Comme il reste là à la regarder comme une poule qui a trouvé un couteau, elle finit par lui demander si c'est par principe qu'il ne couche jamais avec elle, vu qu'il est marié, mais non, il a juste reçu une blessure mal placée quand il était officier. Oups. Jolanne lui assure cependant qu'elle sera toujours là pour qu'il lui caresse le dos.Bon, allez, j'avoue: je l'aime bien, le gouverneur impuissant fétichiste du dos. Sans doute parce qu'il sort un peu du schéma beau gosse/belle fille qui couche avec l'héroïne ou du schéma horrible brute qui essaie de la violer. Malheureusement, après cette scène il sera complètement mis sur la touche, il a rempli sa fonction, donc on le dégage.L'amiral de La Bourdonnais et ses hommes débarquent, et parmi les galériens, Jolanne reconnait... Gabriel, l'Ange Noir.Le soir a lieu la réception, et Jolanne a mis les petits plats dans les grands.Une mention sur l'illustration musicale au début de la scène: on a droit à un petit groupe qui joue la sarabande de Haendel à la cithare (!). Oui, Haendel, le compositeur chouchou de George II, précisément le roi contre les troupes duquel les Français sont venus affronter. Puis la sarabande, quoi, quel choix original (et je suis sûre que c'est elle, pas une variation sur les Folies d'Espagne). Ce doit être l'utilisation de Haendel la plus incongrue depuis Zadok The Priest lorsque Rodrigo Borgia devient pape dans The Borgias (bon, depuis pas si longtemps que ça, en fait). Enfin, c'est certes un détail mineur mais c'était rigolo.Jolanne profite de la réception pour aborder l'amiral et lui dire qu'elle a vu Gabriel, qu'elle le connait et est-ce qu'il pourrait lui faire une faveur en le libérant? La Bourdonnais lui donne rendez-vous pour en discuter.Comme on s'en doute, la discussion consiste à une partie de jambes en l'air pour payer la libération de Gabriel. Évidemment, une fois que c'est fait, l'amiral dit à Jolanne qu'il ne libérera pas quelqu'un qui n'a sans doute pas été condamné pour rien et qu'elle ferait mieux de se casser sans se plaindre s'il ne veut pas qu'il aille chercher de trop près pourquoi elle s'intéresse tant à lui.Je ne sais pas si c'est parce que, contrairement à Philippe de Valcourt et Laroche, La Bourdonnais a réellement existé, mais c'est le seul vilain pas beau qui couche avec l'héroïne sans employer la force brute, mais plutôt la ruse (quand bien même ce n'est pas une ruse bien subtile, mais ce n'est pas de la faute de l'amiral si Jolanne est cruche).Toutefois Gabriel n'est pas le seul visage connu à débarquer à Mahé! Laroche est également arrivé pour refaire sa vie, car en France, bizarrement, on considère qu'on l'a assez vu, et il ne tarde pas à repérer Jolanne car il a compris qu'elle avait interverti son identité avec Jeanne Dubois.Pour palier à l'absence de Jean-Hugues Anglade, Pascal Demolon cabotine pour deux, c'est un vrai festival, bref, on est content de le revoir, il n'a pas fait le voyage pour rien. Comment Jolanne va-t-elle échapper à ses désirs de revanche (et à ses désirs tout court)?Suite au prochain épisode.

Génial Zakath Nath, tu peux sans conteste scénariser pour la télé. :lol:Elle serait presque de plus en plus sympathique cette adaptation de Kushiel par Josée Dayan ! :D:D

ou pas

Albéric a écrit :Pour ceux, qui aiment les péplums, le sang et l'étripage, le compte à rebours est lancé : Spartacus Vengeance Trailer

Oh ça donne envie, oh oui ça donne envie!!