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Elerdermê a écrit :Au fait, l'image qui apparait en haut à gauche en image de fond du site : ne serait-ce pas un assassin à capuche ?
Ils sont vraiment partout ces assassins à capuche !D'ailleurs David Vincent en aurait vu, sur une route de campagne alors qu'il cherchait un raccourci qu'il ne trouva jamais... :sifflote:

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Je me suis concentré sur les "héroïnes bit-lit" et les "assassins à capuche", du coup je n'avais pas fait attention, mais "l'antique prophétie" et "le mal sur le point de se réveiller" cela se recoupait peu au prou non ?

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"L'héroïne Bit-Lit forcément badass" : en même temps faut bien un stéréotype entier pour ré-équilibrer la balance après le personnage de Bella dans Twilight. :sifflote:Oui je sais, c'est un troll et Twilight n'est pas vraiment de la Bit-Lit, mais quand même je préfère lire 20 histoires d'héroïne badass qu'un tome de Twilight.Sinon ça manque un peu "d'orphelin fils du défunt roi sans héritier légitime" ou quelque chose dans le genre.

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Albéric a écrit :... d'un mal millénaire qui serait en train de se réveiller :p
Je le sentais venir ça ! :lol: Sinon on peut partir de l'idée que le monde est déjà plongé dans les ténèbres :p

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@ Azryna
Sinon on peut partir de l'idée que le monde est déjà plongé dans les ténèbres :p
la trilogie Fils-des-Brumes par exemple ? effectivement il y a des contre-exemples intéressants ou sympas :)@ Gillossen
Un Mal Millénaire pourrait très bien se réveiller sans prophétie, je ne vois pas forcément de corrélation.
si seulement il n'y avait pas des dizaines de bouquins qui avaient fait cette corrélation pendant des dizaines d'années... :sifflote:

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@ Jed
Je frémis à l'idée d'une héroïne de bit-lit avec un hoodie qui découvrirait une prophétie parlant d'un mal ancien...
Rhapsody (la Symphonie des Siècles) n'est pas une héroïne de bit-lit badass (elle est plus Bella que Buffy), mais elle est accompagné d'un hoodie et découvre des prophéties parlant d'un mal ancien qui a jadis échappé à la destruction et qui va se réveiller...... donc on n'est pas loin du compte ! :D (troll inside sorry)

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J'avais charitablement passé sous silence :- la tendance au sacrifice- pouvoir(s) surnaturel(s) d'une grande puissance- le passé difficile sinon scabreux qui laisse peu de traces dans son comportement- les connaissances & compétences nombreuses, variées, diverses et donc un peu tirées par les cheveux (prostituée, chanteuse, musicienne, épéiste, diplomate, enseignante, herboriste, maman-poule...)...Bella & Rhapsody même combat de Mary Sue ? (gros troll inside sorry again)

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J'ai mis "autres"car le cliché de Fantasy qui m'agace le plus...C'est la partie de son public ( à la Fantasy ) qui se plaint toujours de soi-disant clichés parce qu'ils sont blasés et ne savent même plus vraiment pourquoi ils disent apprécier le genre, si ce n'est parce que ça fait moins "mainstream" que de lire des polars.

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Heu ouais... Le souci du cliché, c'est qu'on en a marre de lire tout le temps la même chose (la même prophétie, le même genre de héros), et que les clichés ne font pas forcément le genre. Qui plus est, c'est surtout l'amas de clichés qui étrangle une histoire (mais déjà moi, une épée magique + une prophétie, je commence à me demander quand j'arrête).Si je lis de la fantasy, si je l'apprécie, ce n'est pas pour ses poncifs mais pour ses innovations.

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Oui, mais la question qui se pose alors est : faut-il toujours innover pour faire un bon livre de fantasy ?Est-ce que finalement, l'interaction et la profondeur des personnages ou du décorum ne suffisent-ils pas à faire sortir le roman du lot ?Parcequ'en y regardant de plus près, un livre de fantasy n'est qu'une réécriture de ce qui a déjà été publié maintes fois : Il y a un héros, sa quête, ses ennemis. Homère (pas le Simpson, l'autre) avait bien creusé le sujet. Dans chaque livre, on trouve des clichés. L'alchimie qui fait qu'on l'apprécie est la plume de l'auteur qui décrit son monde. On en revient aux goûts et au couleurs.Dans les nouvelles, l'alchimie doit être encore plus présente. Le format court doit captiver le lecteur d'emblée. Il permet de raconter une histoire avec en général un seul ressort narratif. Et l'innovation vient de la chute. Elle doit être habile, voire surprendre. Ce que je n'aime pas, c'est le toujours "plus". Sous prétexte d'innover, certains auteurs tentent d'aller au delà ... et basculent du mauvais côté. Une héroïne badass à capuche qui découvre une prophétie. Si c'est bien écrit, cohérent et dépaysant, féerique ou ténébreux. Je suis partant. Parceque tous les livres de fantasy peuvent être démonter en pointant du doigt les clichés. Je pense que le nombre de clichés augmentent avec l'expérience du lecteur. Lors des premières lectures, rien n'est cliché , on découvre le genre. (exemple des fameux best sellers fantasy dont le succès est peu rationnel pour les vieux marins qui arpentent ce forum.)Au centième roman, tout est cliché et le lecteur cherche autre chose. (explorer d'autres frontières ou un écriture talentueuse.)C'est peut-être pour cela que les romans du prix Elbakin 2012 sont "borderline" et on ne trouve pas ou peu de light fantasy épique. C'est la recherche de la perle rare qui permettra de découvrir autre chose. Et je trouve cela plus bien.Voilà, c'etait mon avis à moi, qui n'engage que moi tout seul :)

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Bah typiquement, la Symphonie des Siècles, j'ai adoré le style, ça faisait un moment que j'étais pas tombée sur quelque chose d'aussi fluide, mais les clichés omniprésents m'ont fait stopper au premier tome et de baffer l'héroïne 36 fois. (et je m'auto-cite : "c'est surtout l'amas de clichés qui étrangle une histoire", et j'en ai pris deux bien gras pour illustrer mon propos).En tout cas, je trouve que maintenant, on a une fantasy assez différente que héros (d'ailleurs ce n'est plus toujours quelqu'un d'héroïque :P), d'une quête (ou alors tout roman même hors SFFF présente une quête, spirituelle, de l'amour, de la richesse, et on finit un peu hors-champ), et les ennemis sont parfois plutôt sympathiques ou alors assez ambigus. (là avec cette triade on parle quasiment que de high ou de light fantasy, non ?)Bien sûr, on trouve des clichés partout, c'est inévitable (et je me répète et recite, amasblabla), mais pour moi, un cliché, c'est quelque chose de vu et revu et de mal traité à la fois. D'une part car si c'est bien traité, que l'auteur a pris possession de son univers et de ses personnages, il est capable de dépasser le cliché (Fitz dépasse à mon sens le vulgaire assassin à capuche mais on tombe dans Mimi Geignarde aux goûts de certains x), Tyrion est bien plus qu'un nain comique, etc.)

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Pour moi aussi cela n'engage que moi mais si j'en crois mon expérience personnelle il s'avère que les meilleurs livres que j'ai lu, de fantasy ou pas, étaient des livres qui, si ils ne faisaient pas forcément du "je prend les poncif et je les transgresses sans trop de raisons" reflétaient toujours une vrai réflexion de leur auteurs, un positionnement pensé, par rapport à une part des habitudes littéraires de leur contemporains.Ceci tant, pour la fantasy, au niveau des "univers" que vis-a-vis de la mise en scène, de l'écriture, du scénario, des personnages.Ce n'est donc pas l'existence des cliché dans un livre donné qui doit provoquer une dépréciation d'un livre, ceci également parce-que tout doit être remis dans son contexte. Mais trop souvent, la présence d'un grand nombre de cliché dans les ouvrage de parution récente va de pair avec un simplisme de l'auteur avec la majorité des ressort du livre, du moins d'après ma propre expérience.Ce que je ressent souvent en lisant, dans les livres qui abusent des clichés sans réfléchir, c'est un espèce de malaise parce-que ceux-ci ne découlent pas naturellement de l’œuvre mais ressemblent à des axiomes acceptés sans qu'on sache trop pourquoi (ce point est un peu subjectif je le reconnais).Bref, comme Eolan je ne pense pas que surprendre par rapport aux clichés implique d'écrire un livre bon, mais je pense qu'écrire un livre bon nécessite d'avoir une réflexion par rapport aux cliché ou alors une pensée qui soit vraiment indépendante de leur carcan.Par contre je ne suis pas d'accord pour dire que c'est juste l'expérience du lecteur qui détermine le nombre de cliché qui existe. Il y a quand même à un moment donné un corpus de texte disponible, pondéré par le succès commercial et critique de chaque bouquin, et qui comporte son lot d'habitude, bonnes mauvaises, ou autres.

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Atanaheim a écrit :Pour les personnages féminins, ça recoupe bien avec ce qu'Helen Lowe disait :arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/news/Les ... Helen-LoweLes choses sont bien faites, hein? ;)
Mon Dieu, j'aurais préféré ne jamais cliquer, la parité artificielle et contre nature, abomination imposée selon le système démagogique des quotas aux plus hautes fonctions du pays, débarque en fantasy...On fait l'autruche, les femmes peuvent tout faire comme les hommes, on va faire comme si, c'est la tendance après tout et puis par les temps qui courent personne n'est vraiment certain que dire l'inverse ne soit pas cause légitime de procès pour misogynie aggravée avec mise au bûcher a la clé...Non mais serieux quel cliché ambulant cette auteure, les femmes fortes sont des femmes guerrières trop puissantes dans son bouquin... Je la sens a deux doigts de nous sortir que les femmes courent le 100 m moins vite a cause de croyances limitantes implantées dans les cerveaux de ces dames par une éducation machiste.