Bah typiquement, la Symphonie des Siècles, j'ai adoré le style, ça faisait un moment que j'étais pas tombée sur quelque chose d'aussi fluide, mais les clichés omniprésents m'ont fait stopper au premier tome et de baffer l'héroïne 36 fois. (et je m'auto-cite : "c'est surtout l'amas de clichés qui étrangle une histoire", et j'en ai pris deux bien gras pour illustrer mon propos).En tout cas, je trouve que maintenant, on a une fantasy assez différente que héros (d'ailleurs ce n'est plus toujours quelqu'un d'héroïque

), d'une quête (ou alors tout roman même hors SFFF présente une quête, spirituelle, de l'amour, de la richesse, et on finit un peu hors-champ), et les ennemis sont parfois plutôt sympathiques ou alors assez ambigus. (là avec cette triade on parle quasiment que de high ou de light fantasy, non ?)Bien sûr, on trouve des clichés partout, c'est inévitable (et je me répète et recite, amasblabla), mais pour moi, un cliché, c'est quelque chose de vu et revu et de mal traité à la fois. D'une part car si c'est bien traité, que l'auteur a pris possession de son univers et de ses personnages, il est capable de dépasser le cliché (Fitz dépasse à mon sens le vulgaire assassin à capuche mais on tombe dans Mimi Geignarde aux goûts de certains x), Tyrion est bien plus qu'un nain comique, etc.)