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Harry Potter à l'école des Sorciers
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Harry Potter et la Chambre des Secrets
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Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban
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Harry Potter et la Coupe de Feu
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Harry Potter et l'Ordre du Phoenix
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Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé
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Ce n'est pas JK Rowling qui est à blâmer, ce sont les gens qui sont stupides :mellow: Et le pire, c'est que c'est systématique, il y avait eu le même soucis avec les Dalmatiens, avec les Jack Russel et même avec les poissons clowns.

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Les créatures magiques passe encore, ça peut même être "absorbant" bien que personnellement je m'en abstiendrais, mais alors franchement le Quidditch à travers les âges c'est vraiment tirer sur la corde marketing comme dit Aléthia :mellow:

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Hello ! :)Merci Gillossen c'est très intéressant sur bien des points et la question est effectivement vaste... ;)Et bien ! Si .
Cinquante universitaires se sont retrouvés pour réfléchir à cet intitulé: «Lire "Harry Potter" comme de la littérature».
c’est que la question devait forcément se poser un jour ! Une question ou un intitulé à double tranchant. Je trouve désobligeant le terme "comme" mais c’est un début et j’y vois là un encouragement non négligeable pour les futures lectures et la fantasy d’une manière générale.Encourageant parce que, d’une part, cela prouve qu’il n’y a pas que des réfractaires parmi les universitaires à ce genre de lecture et à la saga Harry Potter proprement dite. D’autre part, parce tout les ouvrages n’ont pas le "privilège" d’être analysés sous toutes leurs formes comme le sont ceux de JK Rowling, en avouant et confirmant une reconnaissance, indirecte certes, (le succès soudain d'auteurs peu connus, peu parfois déranger) mais certaine à l’auteur par ses pairs.Non négligeable, parce qu’ils ouvrent là une porte à « Harry Potter », vers la fantasy à l’université, après les écrits de J.R.R Tolkien, pourquoi Harry Potter n’aurait pas sa place en sociologie ou voire même en spycho , je n’irais pas jusqu’à dire avec une thèse, mais en abusant un peu, on peut certainement se dégoter un petit mémoire de derrière les fagots.Je suis peut-être récalcitrante en ce qui concerne la saga Potter, mais pas totalement dénuée de raison, car si elle a indéniablement donné à toute une jeune génération de lecteurs le goût de la lecture, elle les a aussi, je pense (et là je vais me faire des ennemis) confinés dans le même genre de lecture qu’est la fantasy ; (allez faire lire des auteurs classiques à des jeunes, en dehors du domaine scolaire !). Je précise que cela se rapporte qu’aux jeunes lecteurs (collégiens), les moins jeunes savent faire la part des choses, néanmoins, pas plus tard qu’il y a un mois, j’ai vu dans les transports (déplacement exceptionnel) ce devait être un étudiant, lire le Seigneur des Anneaux, qu’il commençait à peine puisqu’il en était au tout début, comme quoi, après le petit sorcier et sa baguette, on a envie de passer à quelque chose de plus conséquent, dirais-je, et transformer la baguette en épée tout en gardant la magie de la fantasy. Si J.R.R. Tolkien a eu quelles qu’influences sur J.K. Rowling cette dernière lui rend bien aujourd’hui.
[…]Il ne suffit pas à une œuvre d’être contaminée par l’esprit de son époque, d’en symboliser ses enjeux, pour prétendre avoir compté dans l’histoire de la littérature. Etre influencé ne rend pas nécessairement influent.
Personnellement, je ne pense pas que JK Rowling ai cherché à symboliser les enjeux de notre époque, à moins que je ne me trompe, cela aurait été plus perceptible dans les livres, c'est ainsi que je le ressents (je n’ai pas trouvé d’enfants tueurs ou d’une extrême violence dans les livres de JK. Rowling) même si il y a pleins d'autres éléments concordants avec notre époque, c'est normal, l'auteur nous est contemporain et ne peut pas totalement passer au travers de tout, c'est légitime. On peut être auteur de roman tout en étant impartial/objectif, qui plus est quand on est auteur de romans fantasy. Non ! Je trouve que la saga Harry Potter est arrivée au bon moment, c’est peut-être tout simplement ce qui explique son succès.

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Dynam a écrit :Non négligeable, parce qu’ils ouvrent là une porte à « Harry Potter », vers la fantasy à l’université, après les écrits de J.R.R Tolkien, pourquoi Harry Potter n’aurait pas sa place en sociologie ou voire même en spycho , je n’irais pas jusqu’à dire avec une thèse, mais en abusant un peu, on peut certainement se dégoter un petit mémoire de derrière les fagots.
Je ne vois pas en quoi Harry Potter serait indigne d'un travail de thèse. En quoi il serait "abusé" de vouloir étudier certains aspects de l’œuvre de façon poussée. De plus, je trouve cela un peu condescendant de dire que c'est bon pour les étudiants en psycho et en socio et pas pour les autres. Ca veut dire quoi, concrètement ? Qu'est-ce qui rend un travail de thèse "digne" ? Pour qui ? Je trouve que cela contredit ton commentaire sur l'ouverture de certains universitaires vu que tu portes un jugement de valeur sur l’œuvre. En tout cas, je peux te citer au moins deux thèses françaises sur Harry Potter ; - Celle de Daphné Pleindoux Legrand (soutenue en 2007, à Paris IV), intitulée "Harry Potter": récit d’apprentissage et quête initiatique.- Celle de Marie-france Burgain (en cours) sur les notions d'intertextualité et de réécriture. Je passe sur le "enjeux de notre époque" = "enfants tueurs" parce que là :mellow:

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En ce qui concerne les enjeux de notre époques, j'ai volontairement été à "l'extrême" ce n'est certes pas ce qui en transpire le plus, mais c'est un fait qu'on ne peut pas ignorer parce qu'il touche les plus jeunes, et ce n'est pas la résultante d'une crise qu'on connait en rond en large et en carré, ou de je ne sais quoi d'autres excuses des politiques.La vraie raison est que la plupart des enfants ont l'esprit contaminé par des médias subversifs, par des publicités à connotations pornographiques et par des jeux vidéos de plus en plus violents, devant des parents désarmés et démissionnaires. Si on pouvait cesser d'éluder les vraies questions, on trouverait les vrais problèmes et on pourrait y remédier.Au lieu de tergiverser de colloque en colloque pour savoir si on peut lire Harry Potter "comme " de la littérature, certains universitaires devraient plutôt se pencher sur le futur littéraire, à savoir : quel sera le genre de lecture des jeunes pour les prochaines décennies.Je ne pense pas qu'Harry Potter soit indigne d'un travail de thèse, je ne voulais pas heurter la susceptibilité d'éventuels étudiants du forum, je sais comme ils tiennent à leurs valeurs dans leur différente fac.Je suis ravie d'apprendre que deux thèses françaises ont été faites sur Harry Potter. En 2007 Harry Potter était en plein essor, la popularité d'un phénomène que l'on ne maitrise pas, c'était un pari fou à mon avis, être sûr de ses arguments et avoir une grande confiance en soi, bravo ;)

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Avant de se demander si HP appartient à la grande littérature, il faudrait peut-être définir ce qu'est la "grande littérature" :PLe club me laisse perplexe. Je ne vois pas trop l'intérêt alors que la saga est finie depuis un moment et que les sujets de discussions sont nettement moins nombreux (ah l'époque des théories loufoques sur l'identité du prince de sang-mêlé !).Le Quidditch à travers les âges est plutôt sympa à lire, surtout qu'il est court donc moins rébarbatif que la Bible sur le quidditch qu'il est censé être dans HP. Et puis, tout comme Les animaux fantastiques, les bénéfices sont reversés à une association caritative.

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Pareil, elle retranscrit bien l’émerveillement de Harry et du lecteur en découvrant un nouveau monde. C'est un choix très judicieux le Chemin de Traverse pour l'introduction de la saga :)