Personnellement j'ai trouvé que Jack Reacher était un bon film, après il faut aimer l'action parce qu'il est vrai que le scénario est peu recherché et l'intrigue trop rapidemment dévoilée...Mais moi j'ai plutôt aimé...narsil_99 a écrit :n'ayant rien de mieux a faire j'ai été voir jack reacher, et c'est un film encore plus mauvais que je le penssai, avec quelque passage assez amusant, mais ultra convenu, qui sert juste a promouvoir tom cruise, par contre je vous recommande le roi du curling, totalement délirant et génial
763
Et bien voilà!!! J'y suis allée avec des amis et on a tous trouvé le film très bon, mais après c'est sûr que ceux qui veulent un film romantique ne vont pas aimer, c'est normal quand on regarde le type de film il y a écrit action thriller, pas romance....Franchement c'est vraiment un bon film, on attend pas qu'il soit extraordinaire, juste avec du suspens et de l'action. Là dessus la part du contrat est remplie et on se régale!
767
"Toutes les femmes du film", ça se limite à deux, non ?narsil_99 a écrit :pour jack reacher ce qui m'a le plus énervé je pense c'est ou je suis tomme cruise le beau gosse et toute les femmes du film me veulent.

769
Bon ben, We have a BINGOOOOOO...Hum we just say BINGO !Django Unchained :Dans la neige du Texas marche un colonne de noirs esclaves menés par deux négriers. Quand soudain ils rencontrent un dentiste itinérant, le Dr King Schultz qui cherche un homme capable de reconnaître les frères Brittle, de dangereux bandits recherchés morts ou vifs. Seul Django, un des esclaves, s'en révèle capable et dès lors le Dr Schultz, chasseur de primes de son état, enrôle Django et en fera un vrai chasseur de primes, et un ami. C'est à la fonte des neiges que les deux compères s'élanceront sur la piste de la femme disparue de Django, Broomhilda, en réalité vendue à un des plus grands magnats des plantation de coton de la région, Calvin Candie.Nouveau film de Quentin Tarentino, donc nouvel événement. Après s'être attaqué à la seconde guerre mondiale et aux nazis, Tarentino revient avec le remake du western Django Unchained. Cette fois, c'est le genre western-spaghettis qui a droit aux faveurs du maître avec un casting qui affole n'importe quel fan de cinéma qui se respecte,et les autres aussi d'ailleurs. S'embarque-t-on pour 2h45 de plaisir ?Eh bien, Oui, Dix mille fois Oui !Immédiatement, le spectateur sait qu'il a à faire à un film made in Tarentino. Introduction grandiloquente, délicieusement désuète, avec une musique pompeuse et rétro dans le plus pur style du genre western. Puis vient la rencontre entre Django et Schultz, plans serrés et dynamiques, gore grand-guignolesque, souci de la classe dans tous les plans, re-bienvenue chez Tarentino. Maître de la mise en scène et de la référence, il ne déçoit à aucun moment du très long-métrage, à tel point que tout file à une vitesse ahurissante. Impossible d'ailleurs de désigné une scène plus mémorable qu'une autre, tant la succession d'évènement s'affirme comme une pure réussite et que chaque scène fait plus réussite que la précédente. Les moments d'anthologie s'enchaînent avec la verve bien connu du réalisateurs, dialogues ciselés et claquants à l'appui. Et puis, il y a l'humour, omniprésent, comme dans cette scène totalement improbable d'assemblée du Ku-Ku-Klan du pauvre, totalement hilarante.De même, le scénario fait non seulement plaisir à tout instant avec son lot de rebondissements et de défouraillages sauvages mais enchaîne également la même folie d'Inglorious Basterds. Sauf qu'ici point de juifs qui charcutent du nazis, mais du noir qui plombe du sudiste esclavagiste. Et de ce côté, vous ne serez pas déçus non plus, les gunfights sont dynamiques, intenses et brillamment mis en scène (mais qui en doutait ?). En vrai, on se dit que ce qui n'aimaient pas Tarentino pour son exubérance, ne vont pas plus l'apprécier (et tant pis pour eux), les autres auront droit à du cinq étoiles.Car côté casting, c'est le nirvana. D'abord, la découverte Christopher Waltz d'Inglorious Basterds revient dans le rôle du chasseur de prime Schultz. Encore une fois, il explose dans le long-métrage, jouant avec les accents, jonglant avec les langues, affichant une maîtrise insolente de son jeu d'acteur déjà hors-norme. Une bombe on vous dit. Ensuite, Jamie Foxx, ultra-charismatique, bad-ass comme il faut, il incarne un Django à la classe folle. Di Caprio lui, même s'il est un peu sous-exploité du fait de sa durée d'apparition à l'écran, fait très bonne figure, son explosion pendant le dîner est monumentale tandis que sa confrontation avec Waltz fait figure de moment épique. Reste Samuel Lee.Jackson en Stephen, grimé comme il se doit, presque méconnaissable mais surtout incroyablement génial, complètement coulé dans son rôle de vieux négrier nègre aigri, il est l'autre attraction du film avec Waltz. Casting en or vous avez dit ? Non en or massif !Tarentino prend, tout du long, un pied fou à jouer avec les codes du western, les retourner tout en les respectant, les magnifier tout en les éclatant. La Bande-originale n'y est d'ailleurs pas pour rien, comme pour tous ses long-métrages, elle claque méchamment de chez méchamment. Il s'amuse aussi avec le gore, avec la violence, tellement outrancière et débridée, qu'elle en devient comique. Les relations qu'il tisse entre ses personnages sont géniales, entre le duo Django/Schultz d'abord, l'esclave affranchi et le chasseur de prime aux idées libertaires, mais aussi entre Stephen et Calvin, deux salauds accoquinés comme c'est pas permit. On s'attache aussi bien aux ordures qu'aux bons, c'est un sacré exploit, et un signe que Tarentino est ce que l'on peut appeler un putain de génie.Django Unchained ? Meilleur Tarentino ? Peut-être pas, le nostalgique préférera peut-être Pulp Fiction ou Kill Bill. Mais à quoi bon cacher que le long-métrage de ce réalisateur fou est une fucking bombe ? Oui, Django Unchained est un chef d'oeuvre que VOUS DEVEZ courir voir et revoir. Une C.L.A.Q.U.E.
772
Enfin vu life of Pi . j'ai beaucoup aimé même si j'arriverai pas trop à en faire la critique. un beau film sur la foi.Peut-être un peu long 20 minutes de trop, le début traine.J'ai bien aimé ce twist final qui ancre le film dans la réalité en proposant une double interprétation du film.Je me réjouis d'aller Django, d'autant plus qu'il semble faire polémique aux USA, comme quoi le film serait raciste.Avant les films étaient racistes quand il n'y avait pas d'afro-americains dedans, maintenant c'est uniquement lorsqu'ils en sont les héros... :sifflote:Deja écouté la BO, c'est vrai qu'elle est salement bien.
773
On discute désormais des Bêtes du Sud sauvage ici : /viewtopic.php?t=7528Vous pouvez y reporter vos messages ou contester ce classement en fantasy, mais là-bas, pas ici. 

774
Petit tour des prétendants aux oscars avec un rattrapage, Amour de Michael Haneke :Georges et Anne sont deux retraités aisés. Deux petits bourgeois qui goûtent à la quiétude de leur existence. Mais un jour, au petit-déjeuner, Anne a une absence. Victime d'un AVC et de ses séquelles physiques, elle doit faire face à la situation avec l'aide de son mari, Georges. Et le mot Amour prend alors tout son sens.Palme D'or du festival de Cannes 2012, Amour est le dernier film de l'autrichien Michael Haneke (Funny Game US, Le Ruban Blanc). Particularité de ce long-métrage, il est intégralement tourné dans la langue de Molière et porté par un duo d'acteurs français, Jean-Louis Trintignant et Emmanuelle Riva. Couvert d'éloges par la critique, vainqueur de multiples festivals et nommé à l'oscar du meilleur film en langue étrangère, Amour a de quoi attiser la curiosité. A raison.Filmé avec une unité de lieu très stricte (excepté pour le tout début au théâtre), Amour se déroule intégralement dans l'appartement du couple retraité. Suscitant une sensation de claustrophobie latente, Haneke utilise ce procédé pour nous intégrer au plus près de la vie des deux occupants. C'est un des moyens qu'il met en oeuvre pour nous lier aux personnages. Mais vu le talent des deux acteurs, on se dit que ce n'est qu'un plus. Car, ce qui saute rapidement aux yeux (et cela plus pour l'interprète de Georges dans un premier temps), c'est l'incroyable prestation de Jean-Louis Trintignant et d'Emmanuelle Riva. Si le premier apparaît d'emblée comme génial, se faisant plus touchant et poignant tout en gardant une force et un courage surprenant par la suite, la seconde met un peu plus de temps à prouver son immense don d'actrice (la faute à une diction un poil trop artificiel au départ), par les aptitudes pathologiques qu'elle va adopter au fur et à mesure du déroulement de l'intrigue...qui ne peuvent que forcer le respect. Rajoutons également la prestation très juste d'Isabelle Hupert en Eva, la fille du couple.Amour, c'est une peinture des derniers jours. Haneke décrit avec une sobriété certaine et son regard froid et désincarné, parfait pour laisser la place au jeu des acteurs, la fin non seulement d'une vie mais d'un couple. Son état vacillant petit à petit, Georges doit de plus en plus s'investir pour sa femme. La lente dégradation de ce fait s'avère une chose presque insoutenable pour le spectateur et l'on touche à l'humiliant de la maladie et de la mort. Haneke montre la dépendance, la perte de repères, il montre l'horreur de l'incapacité des deux côtés. Celui de l'aidant et de l'aidé. Le résultat, en s'attardant minutieusement sur des gestes simples, comme la toilette, le souper et autre activités basiques, trouble le spectateur au plus profond de lui. Comme une image d'un futur possible, qui nous guette chacun. Les plans fixes, nombreux, nous laissent asphyxiés (la confrontation à l'aphasie de la mère vis-à-vis de sa fille est simplement bouleversant). Avec une précision clinique, sans jamais rien omettre ou cacher, en faisant le choix de montrer le plus humiliant (l'incontinence...), Haneke nous retourne, nous achève.Plus qu'un portrait de fin de vie, c'est aussi, bien évidemment, un portrait d'amour. Celui d'un mari envers sa femme (merveilleux, merveilleux Jean-Louis Trintignant) ainsi que sa réciproque, tout comme l'amour d'une fille envers sa mère, moins évident, plus brutal et asymétrique mais pas moins troublant. C'est surtout les extrémités où entraîne l'amour qui intéresse Haneke, ce que l'individu peut supporter par amour pour l'autre, psychologiquement et physiquement. Un vraie crève-coeur que de vois s’enfoncer une personne que l'on aime, magnifiquement retranscrit par un simple regard ou une main en caressant une autre. A tous ces égards, le film de Haneke touche au plus juste et arrive, sans jamais en faire trop, sans autre musique qu'un piano lancinant, à nous tordre les tripes, à nous serrer la gorge, dans un générique silencieux d'une lourdeur peu commune. Amour. Magnifique et très sobre titre pour un petit chef d'oeuvre, touchant à plusieurs thématiques extrêmement délicates et jamais exploités aussi loin habituellement. Michael Haneke a bien mérité sa palme d'or et livre un des plus beaux et des plus grands films de l'année écoulée...que l'on espère franchement voir repartir avec la statuette dorée.Superbe.A titre tout à fait personnel cette fois, et dérogeant à la règle critique pour ce paragraphe, ce film est véritablement une merveille et un des plus éprouvants que j'ai du affronter dans ma vie. Confronté en temps qu'externe en médecine à la fin de vie à l’hôpital, le voir représenté avec une telle vérité et du côté le plus intime qui soit, reste bouleversant. A titre plus personnel, mon père ayant lui même été victime d'un AVC qui l'a laissé en incapacité quasi-totale sur deux jours avant sa mort, je ne saurais que redire à quel point ce long-métrage s'avère juste et donc dur, d'autant que les acteurs ont une implication totale. De façon plus général, vu que chacun d'entre nous vieillira, le film d'Haneke fera bien réfléchir sur la fin de vie et ce qu'elle présuppose. Je vous encourage donc, à le visionner.
775
Vue Django ce week end et franchement c'est un bon voir tres bon film, le dernier bon western que j'avais vue c'était True grit, et la j'ai pas été déçu le casting est vraiment bon, et le docteur Shultz est énorme.Une petite longueur mais un très bon moment .mention spéciale pour la scène des cagoules ou je me suis vraiment maré
778
Alors ce Django a-t-il de quoi déchainer les foules ? Bon alors Merwin mauvaise nouvelle, j'ai vraiment bien aimé. Avec plus de bémols que Littlefinger, cela dit (hey y'a plein de spoilers dans ta critique
)Mon plus gros reproche est que j'ai trouvé cela un poil trop long. Mais sinon toute la folie du réalisateur est là, il est à fond. La maitrise de Tarentino pour les plans marquants atteint pour moi son sommet avec C'est juste génial. En contrepoint parfait avec la réalité de Di Caprio retrouve enfin la complexité barrée qui m'avait fait l'adorer dans Aviator. Et la bande-annonce m'avait donné le sentiment qu'on le verrait bien plus longtemps à l'écran, dommage. Samuel L. Jackson est exceptionnel et Wanz aussi même si il refait un peu la même composition que dans Inglorious (sauf que là )Une mention coup de coeur spécial à Don Johnson qui n'a que rarement eu l'occasion de montrer qu'il était autre chose qu'un flic flashy à belle voiture (si vous avez l'occasion de voir Hot Spot, n'hésitez pas) et qui est excellent en Big Daddy
Effectivement la scène cagoules est hilarante. La scène vraiment superflue : sur son chevalCe qui m'a un peu manqué : un personnage féminin à la hauteur, sachant que Tarentino est vraiment capable d'en pondre d'excellents. Je m'attendais presque à un truc genre le Dr et Django Voir la très jolie Kerry Washington ça aurait été épique !
Mais avec tout ce qu'il y a déjà dans ce film ceux qui aiment l'outrance et le point de vue déjanté de Tarentino devraient être largement servis. Pour un très bon (et long
) moment de cinéma


► Afficher le texte
► Afficher le texte
► Afficher le texte

► Afficher le texte
► Afficher le texte
► Afficher le texte


779
Je suis allée voir Django Unchained ce week end sans avoir regardé sa durée avant d'y aller... surprise ! il dure 3h !Certes on ne s'ennuie pas, il y a beaucoup d'humour, j'ai adoré ce dentiste barré, et je suis moi aussi fan de cette scène des cagoules, mais j'ai quand même trouvé quelques longueurs... Quand on rajoute à ça un petit mal de tête avant le début du film, le mélange de la musique sifflante de western, les tirs de fusils et de revolvers, et les coups de fouet n'aide vraiment pas ! Ce film m'a fait passé un très bon moment, mais long comme le dit Witch, et je vais sans doute y avoir droit une deuxième fois...
Vive les cartes illimitées !
