C’est assez bien vu comme analyse. Howard écrit du pulp donc de la ligne droite ou une péripétie mène à une autre péripétie, mais il se distingue de ses collègues d’antan par la franche modernité de ces descriptions qui font que les images, les sons et les odeurs de l’aventure restent en tête bien après avoir achevé sa lecture comme l’écrivait je crois Nigelle de Damas.Je te sais volontiers pointilleux sur la question des dialogues mais le naturel et les petits échanges tribaux, de mémoire on ne les retrouve pas vraiment chez les écrivains dans la littérature de la 1ère moitié du XXème siècle.Il faudra attendre les années 60 ou 70 pour la société et la littérature face sa mue à ce niveau là.Les descriptions et l'action sont bien écrites et franchement modernes, mais c'est surtout du côté des dialogues et de l'utilisation que Howard en fait que ça m'a dérangé. Les dialogues ne sont là que pour faire avancer l'intrigue ou expliquer ce qu'un personnage vient de faire. Ils ont toujours cet aspect "juste histoire d'être utile" qui fait qu'on n'a pas l'impression que ce sont les personnages qui parlent mais l'auteur. Ça manque terriblement de naturel et de petits échanges triviaux et ça empêche de voir les personnages sortir des pages du roman.
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Merwin, tu m’excuseras de ne pas reprendre tout ton message.