Oui bien sûr, j'aurai dû mieux m'exprimer et dire : tout oeuvre devrait être pensée pour faire le moins de tomes possible pour être optimale.Nariel a écrit :Même si de nombreuses séries ne souffriraient pas d'une bonne coupe par-ci par-là, je ne pense pas que toutes les intrigues tiennent dans un roman, ou alors, au risque de les écorner. A certaines, il leur faut le temps de se développer, de prendre de l'ampleur. Le tout est de bien doser pour ne pas créer un creux je suppose. A d'autres idées, un roman seul suffit, tranchant, net, percutant, mais toutes les histoires ne se prêtent pas à ce rythme et à cette manière de raconter.Councilman Yoda a écrit :Toute oeuvre devrait être pensée pour tenir dans un seul roman : savoir évoquer, suggérer et donner un grand impact aux idées clés grâce à des coupes bien pensées. Hélas certains éditeurs peuvent pousser à la roue pour "X-logiser" , là où il faudrait pousser l'écrivain dans ses retranchements... combien de Robin Hobb sont passés à côté du chef d'oeuvre par la complaisance des éditeurs ?Hélas la tentation est grande de proposer un monde plutôt qu'un roman, un monde qu'il faudra toujours plus décrire.
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pour ma part quand j'écris je ne sais pas forcément où cela me mène... et je suis très loin d'écrire des pavés. Ma spécialité c'est plutôt des courtes scènes de théâtre ... j'ai souvent une idée de la fin mais je me surprends moi-même ! C'est ça aussi laisser vivre son histoire! Si tout est planifié d'avance quelle barbe pour l'écrivain ... qu'un auteur de théâtre s’inquiète de la durée de son oeuvre, qu'un auteur BD puisse avoir des contraintes de pages à faire... si les romanciers doivent s'inquiéter du nombre de pages/ tomes d'une oeuvre on va finir par avoir des romans qui vont tous être du même format, non ? Et quelle contrainte dans la création ! et si certaines histoires patissent de longueurs tant pis... si cela permet à l'auteur de rebondir, à l'intrigue de reprendre son souffle...Councilman Yoda a écrit :Oui bien sûr, j'aurai dû mieux m'exprimer et dire : tout oeuvre devrait être pensée pour faire le moins de tomes possible pour être optimale.
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Inutiles à l'action ou à l'atmosphère ? Il peut y avoir des raisons, dans l'esprit de l'auteur, à étendre et ralentir certains passages (dans la Symphonie des Siècles, j'ai toujours compris le passage dans les racines de l'arbre comme une façon de faire éprouver au lecteur un semblant du temps qui s'écoule).Et les 100 premières pages sont symptomatiques de ce que j'évoque plus haut : on parle de personnages qu'on n'a pas encore rencontré, de détails qui a priori n'ont pas de lien avec le récit (mais une étude approfondie nous démontre que l'étude de l'herbe à pipe est directement connectée avec l'histoire de l'Anneaumuscardin a écrit :Des paragraphes entiers du SDA sont tout à fait inutiles ; à mon goût. Et au goût de toutes ces personnes qui n'arrivent pas à s'arracher des 100 premières pages. (Et qu'on ne trouve pas sur ce forum en généralNariel a écrit :Tolkien est un sacré pavé) ...
), et ça bloquera de toutes façons ceux qui veulent des grosses batailles avec des gros monstres tout de suite 
.Si l'auteur a la créativité pour remplir des pages, ou qu'il arrive à être talentueux sur de la nouvelle (un art différent), c'est ce qui prime par rapport au format qui est une notion éditoriale.309
Pour être devenu un récent fan de Jordan (J'ai bouffé les 5 premiers tômes ce mois-ci, le SDA ne m'effraie plus du tout!J'suis pas fan des nouvelles de Fantasy, dans ce format j'suis plutôt SF... Pas forcément que j'apprécie les univers ultra détaillés, mais je recherche en fantasy une immersion à la lecture que je n'exige pas en SF ou ailleurs. Je peux apprécier une lecture avec beaucoup de recul, ou en me sentant exclu d'un univers pour n'être qu'un spectateur. En fantasy je suis avec les persos! (Sans forcément m'identifier, l'identification systématique c'est le mal!)
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En fantasy j'aime bien ce qui est long, et j'adore la Roue du Temps (je suis sur le tome 5, c'est une tuerie).Un peu pour les mêmes raisons que Hrodwulf, l'immersion etc...Mais après je n'ai pas lu beaucoup de romans ou de nouvelles, ça c'est en général en SF que j'en trouve (excepté Dune of course x) ).Enfin bref, j'ai voté Jordan
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Oui je sais, je voulais laisser planer le doute sur mon intégrité spirituelle, genre trop dark m'voyez?J'allais renchérir pour basher nos 2 oeuvres susmentionnées mais on va encore flooder pour dire du mal!Je vais donc garnir ce post d'un propos inédit (petits veinards!):C'est vrais que cette peur de la fin d'un cycle (vers laquelle je me rue finalement) ou d'un ensemble d'oeuvres sur un univers, dans lesquels je suis complètement immergé me laisse toujours un genre de vide. Une boule au ventre, comme une grande tristesse d'avoir tout quitté mais associé avec le sentiment d'être arrivé à quelque chose. Un grand manque, mais l'assurance que tout est abouti et qu'on a rien à ajouter.C'est un peu le trip que me donne chaque dose de fantasy 
. C'est un petit sentiment que j'ai et que je veux tout le temps retrouver en relisant des bons cycles.Quand je lis une nouvelle simple, ou un roman court, je fais une petite sortie. Quand je lis un cycle complet (et par complet je ne veux pas forcément dire "trop long"), je fais un voyage!Quand un cycle est trop long (subjectivement) je ne peux pas me remettre de ce voyage, en faire le bilan. Un voyage c'est aussi des pauses Tudieu!Avec le recul, je pense que me remettre d'une fin me fait avancer dans mon chemin de lecteur ou en général!C'est plus fort en fantasy, puisque le voyage est souvent un thème central, avec ou sans retour à la maison. Je me rappellerai toute ma vie du choc de la fin de la croisée des mondes! Qui n'aurait pas été si fort avec des épreuves en moins.Je n'ai eu que très peu de bons "coups d'un soir littéraire" (j'ai jamais été trop libertin 
), un livre court qui m'a laissé cette impression. Je note quand même "Porcelaine" d'Estelle Faye qui m'a bien punché la gueule!Sujet très sympa! Je peux faire un topo de mes habitudes de lectures, et je suis surpris d'être aussi régulier!
. C'est un petit sentiment que j'ai et que je veux tout le temps retrouver en relisant des bons cycles.Quand je lis une nouvelle simple, ou un roman court, je fais une petite sortie. Quand je lis un cycle complet (et par complet je ne veux pas forcément dire "trop long"), je fais un voyage!Quand un cycle est trop long (subjectivement) je ne peux pas me remettre de ce voyage, en faire le bilan. Un voyage c'est aussi des pauses Tudieu!Avec le recul, je pense que me remettre d'une fin me fait avancer dans mon chemin de lecteur ou en général!C'est plus fort en fantasy, puisque le voyage est souvent un thème central, avec ou sans retour à la maison. Je me rappellerai toute ma vie du choc de la fin de la croisée des mondes! Qui n'aurait pas été si fort avec des épreuves en moins.Je n'ai eu que très peu de bons "coups d'un soir littéraire" (j'ai jamais été trop libertin ), un livre court qui m'a laissé cette impression. Je note quand même "Porcelaine" d'Estelle Faye qui m'a bien punché la gueule!Sujet très sympa! Je peux faire un topo de mes habitudes de lectures, et je suis surpris d'être aussi régulier!318
Oui mais je ne connaissais pas encore Elbakin à l'époque , j'étais jeune et naif , je me disais :" si on le met en avant dans les librairies c'est que c'est bon !", je pensais naivement que tout les cycles au long cours étaient bon (à ma decharge j'avais lu Eddings/Ambre/Assassin Royal) Et puis...j'ai pris 10ans apres ça ma vie n'a plus été la meme , j'ai jurer de me battre !!!Je me suis donc engagé sur Elbakin (en visiteur/soutien puis en acteur/forumeur)Vive la Fantasy , vive la France , Vive Elbakin !!!:jesors:BOn plus serieusement je te rejoins sur ton avis Hrodwulf ,meme si il n'y à pas que des longs cycle qui m'ont fait cet effet là , je penses notamment à "Al Rassan" , "la Horde du Contrevent" ... voire meme certaines nouvellesTu aurais dû avoir peur de le commencer plutôt
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j'ai commencé la peur du sage il y a 2 jours... quand je l'ai eu en main j'ai été déçu car je trouvais pas très gros... euh ... plus de 500 pages quand même contre plus de 700 pour le premier. Donc sur le coup ça semblait petit. Mais bon je dirais quand on aime on ne compte pas... parce que 500 pages de Flaubert j'ai bien plus de mal !
Sur le papi
