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Honnêtement, je ne sais pas, mais je n'ai jamais cherché à me renseigner. :) Pourquoi pas ? Après, au contraire des fansubs - et encore, ça s'est durci - je ne pense pas que les éditeurs laissent faire aussi facilement si ça venait à se savoir.

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Oh.... WOW.:applau: :applau: :applau: Fantastique! La voix a un accent superbe et le concept est fichtrement bon mais en plus....
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Merci Saffron!

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@ Witch : Ben je ne crois pas m'avancer beaucoup en disant qu'on t'est tous et toutes très reconnaissant-e-s de cet édito. En plus et tu dois le subodorer (ou alors tu as l'olfactif mental enrhumé, ce dont je doute fort), perso et ptêt comme d'autres j'attendais que Gillo ouvre la salve pour embrayer sur le feu d'artifice des remerciements, because son statut de traducteur privilégié avec le site.On va dire que pour une fois on a péché par excès de timidité. Hmm ? :P

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Donc non seulement ça enlève du boulot à de vrais traducteurs mais en plus ces pseudo-traducteurs ne sont pas payés, tout l'argent revient à la boîte en question qui utilise le travail 'd'élèves bénévoles'... quelle super idée. :|

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Je me sens privilégiée, d'un coup, moi petite traductrice technique freelance... Au moins je suis payée (assez raisonnablement) au mot et les sous tombent tous les mois (ou toutes les 6 semaines quand les clients sont lourdingues). Mes modes d'emploi de tracteur sont certes moins glamour que des romans, mais au moins ça rapporte. La traduction littéraire me fait d'un coup moins rêver. :/

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Article très intéressant qui montre à quel point, on ne paye pas en conséquence le travail réalisé mais extensible à d'innombrables métiers...

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Gillossen a écrit :Pas d'autres réactions ou de questions ? :)
J'imagine que plus le tirage est faible et plus l'éditeur va essayer de faire traduire au plus bas coût ? Quitte à sortir les violons...Alors que le travail de traduction reste le même en terme de temps et de qualité, que le livre se vende à 1000 ou 100000 exemplaires.Et si il y a pas traduction, pas de vente.Et sinon, je suis assez choqué de voir que l'on ne puisse pas considérer le travail de traducteur de fiction/roman comme un travail d'auteur.

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Bof, alors juste pour pinailler, hein ... ;)S'il est vrai (constatation personnelle) que la rémunération MOYENNE a baissé d'au moins 15% sur "une grosse dizaine d'années", j'ai appris des trucs formidables qu'on m'avait jusqu'alors cachés :D'après la jolie courbe plongeante d'illustration (fournie par l'ATLF, il est vrai), un feuillet était payé EN MOYENNE 23€ il y à 20 ans, et il est payé EN MOYENNE 19 aujourd'hui.J'apprends donc au passage que je me fais entuber depuis 20 ans. Il est des révélations douloureuses, vous imaginez pas...Mais le passé étant le passé, j'oublie ce détail et je dis : "BANCO : à partir d'aujourd'hui je suis d'accord pour prendre TOUTES mes trads à 19€ le feuillet ! Mieux : je fais le feuillet à 18 au-delà du 500ème !", et ça boostera quand même très joyeusement mes revenus.J'imagine qu'un tas d'éditeurs ayant lu cet article vont s'empresser de revoir leurs tarifs à la hausse pour respecter cette fourchette MOYENNE dont ils n'avaient pas connaissance, évidemment... Ben oui, on est sur un site dédié aux littératures de l'Imaginaire, donc on aime bien rêver, même quand on est traducteur. Autre point très instructif de cet article: "... quand l'éditeur se mêle de retravailler la traduction (qui souvent le mérite), de faire des coupes sans prévenir personne (surtout pas l'auteur), c'est le traducteur qui n'est pas content. Il se venge en sous-traitant parfois son travail à des collègues nécessiteux." Donc : après avoir rendu sa trad, le traducteur la sous-traite parce qu'il n'est pas content de ce que l'éditeur en a fait. Deux remarques s'imposent, qui m'éblouissent : le traducteur est capable de voyager dans le temps, et s'il n'est pas content ce n'est pas un traducteur "nécessiteux", loin de là, puisqu'il s'offre le luxe de refiler du boulot à des collègues nécessiteux qui ne vont donc pas bosser gratos, a priori. J'ai aussi appris que je suis traductrice, enfin à 80%. Soit dit en passant, j'adore cette formulation choisie par Jacques Drillon. (Il n'aurait quand même pas "sous-traité à un journaliste nécessiteux" son article ? :huh:)Finalement, la SFF est partout, même dans notre quotidien (voire certains hebdos), même au boulot... :P

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Je vous avoue que la question de la traduction est un sujet que je connais très mal et sur lequel je ne me suis penché que récemment (avec ma lecture de GoT en faite).Je n'ai jamais trouvé une traduction "mauvaise" mais le faite de commencer à lire en anglais m'a poussé à comparer la version française à la version originale. Pour le "cas" Trône de Fer, la traduction a failli me faire lâcher le 1er intégral mais au final je m'y suis habitué et ça fait maintenant partit du charme de la série à mes yeux.