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Encore un super podcast ! Bravo à toute l'équipe et merci pour ce bon moment passé en votre compagnie.Concernant le fait de voir l'idéologie dans l'oeuvre. Je pense aussi que ça dépend de l'auteur, de la manière de l'écrire et du lecteur. Comme Witch je ne cherche pas toujours à voir-ci ou à voir-ça... Mais quand ça m'arrive je trouve qu'il y a toujours quelque chose à voir. Consciemment ou inconsciemment, je pense qu'on écrit en puisant dans cette 'éponge' qu'est l'imagination et cette éponge s'imprègne de tout ce qui nous entoure et de tout ce dont on entend parler. Peut-être que Freud avait raison et qu'il existe un inconscient et je pense qu'il se manifeste autant dans les écrits que dans les 'actes manqués'. Outre cela, je suppose qu'à partir du moment où l'on écrit de l'idéologie, qu'elle soit politique, religieuse, éthique, etc., on projette un modèle. C'est au lecteur de saisir la balle au vol et de l'interpréter s'il le veut... car la plupart des textes - et surtout les textes de Fantasy - sont du divertissement avant tout, le reste n'est que niveaux inférieurs à explorer et il faut accepter de descendre dans ces profondeurs de l'oeuvre... Parmi les modèles qui m'ont le plus marquée, Kushiel de Carey bien sûr (non ce n'est pas une dédicace à Witch ! Croyez-moi, c'est purement subjectif ^^), L'échiquier des Dieux de Richelle Mead, puis, dans mes lectures moins récentes (adolescentes même) je me souviens de la Trilogie de Bartiméus de Stroud. Après je pense que les meilleurs viviers à interprétations sont les cycles plus longs, comme La Roue du Temps ou Le trône de fer qui permettent de décliner les modèles. Là l'effet est intéressant : on n'a pas un modèle qui fait ou non considérer au lecteur que l'auteur est pour ceci ou pour cela, mais des modèles confrontés laissant plus de champ à la réflexion et à l'interprétation.D'ailleurs vous l'avez soulevé également en mentionnant cette oeuvre dont je ne me rappelle plus le nom : le danger c'est aussi que le lecteur interprète les choses à sa sauce - et de manière totalement décalée. L'auteur avait voulu parodier un système de pensée controversé, mais les lecteurs n'ont pas perçu la raillerie et l'on prit au mot. Et là encore vous l'avez dit : pauvres auteurs 6 pieds sous terres qui ne peuvent plus parler en leur nom et se défendre... Mais pour rebondir sur Baudelaire, c'est aussi la magie de l'explication de texte : chacun peut comprendre quelque chose de différent et l'exprimer non ? Oups ce n'est pas de la Fantasy ça ! :PConcernant la bio de l'auteur... Là mon moi schizophrène va s'exprimer. J'y attache de l'importance pour la Littérature classique, mais pas pour la Fantasy. La raison est que, même s'il m'arrive d'explorer parfois les niveaux inférieurs de la Fantasy que j'évoquais précédemment, je trouve ça moins vital de connaître la biographie de l'auteur en Fantasy. Pour relier ça à ce que je vais dire ensuite à propos d'un autre point sur lequel j'aimerais rebondir : j'ai lu tous les Greg Keyes, mais je ne me suis jamais focalisée sur la biographie de l'auteur. J'ai dû la lire une fois et ne m'en souviens pas, ça n'a pas influencé mes lectures.Justement, ma lecture intégrale de Greg Keyes rejoint un autre point que vous avez évoqué dans le podcast : est-ce que connaître un auteur ou sa bio peut influencer l'accroche ou le désintérêt à un cycle, des oeuvres ? Dans mon cas non, donc. Je fonde mon envie de lire la suite des oeuvres d'un auteur sur mon plaisir de lecture ou non. Je ne sais plus lequel d'entre vous évoquait le fait qu'on puisse tout de même lire une nouvelle oeuvre d'un auteur qu'on n'a pas aimé précédemment... Pas si je me souviens de cet auteur ou si j'ai entendu dire que l'intrigue/le style/l'univers étaient d'une autre sorte... Mais ce fait pose un autre problème : est-ce vraiment le cas ? Sur quoi se fonder hormis sa propre expérience, et doit-on tenter forcément de repêcher un auteur qui nous a déçu ?A propos des chroniques (le mot de la fin), au-delà de la subjectivité des chroniques qui est un autre sujet, je pense que la question se situe surtout dans l'usage de la toile... Qui devrait se faire dans la décence et le respect... (Hum... Utopie te voilà !) Si l'on en venait à respecter le point de vue d'autrui, respecter son désaccord, son accord... Si l'on en venait à discuter réellement et calmement, peut être que cela passerait mieux non ? On peut discuter : pour confronter ce qu'on a compris, ce qu'on a vu et que l'autre n'a peut être pas vu et compris de la même manière. Cela peut être enrichissant... Mais à condition de ne pas être en mode 'démolition'. Après ce n'est que mon point de vue... et à vrai dire je trouve ce genre d'échanges plutôt rares........ :DMerci pour vos points de vue sur la question 'vivre sa Fantasy' ;)

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Consciemment ou inconsciemment, je pense qu'on écrit en puisant dans cette 'éponge' qu'est l'imagination et cette éponge s'imprègne de tout ce qui nous entoure et de tout ce dont on entend parler. Peut-être que Freud avait raison et qu'il existe un inconscient et je pense qu'il se manifeste autant dans les écrits que dans les 'actes manqués'.
Tout à fait. D'ailleurs plus que Freud c'est en fait CG Jung qui évoque l’existence d'un inconscient collectif qui fait qu'en réalité nous sommes tous plus ou moins imprégnés par des archétypes et des histoires maintes fois rabâchées, retournées dans tous les sens mais qui évoluent très peu au final, ce qui donne une certaine cohérence romancière depuis le début des temps. En Europe le loup est un animal décrié ou négatif, chez les peuples turco-mongol c'est au contraire un animal mythique. A part la légende de Romulus et Remus, nourris par une louve, l'animal est plutôt perçu dans la littérature comme un dangereux prédateur de l'homme... Chez les peuples turco-mongol, il est un important symbole des tribus originelles ou des valeurs guerrières et humaines d'un héros, tel Gengis Khan.
C'est au lecteur de saisir la balle au vol et de l'interpréter s'il le veut... car la plupart des textes - et surtout les textes de Fantasy - sont du divertissement avant tout, le reste n'est que niveaux inférieurs à explorer et il faut accepter de descendre dans ces profondeurs de l'oeuvre...
Tu vas peut-être pas le croire mais le niveau au collège et au lycée s'est effondré depuis quelques décennies, les jeunes d'aujourd'hui "ne sont plus trop" capables d'analyser un texte et encore moins en tirer une philosophie personnelle, c'est un peu le jeu de dès, mieux vaut pour un auteur moderne faire dans le basique s'il s'adresse à des jeunes de moins de dix-huit ans. Il faut relativement attendre les sections universitaires pour commencer réellement à trouver des étudiants prêts à bûcher le fond d'un texte. En fait les élèves ne sont pas intéressés à ce genre de choses, ça ne les intéresse pas, ils n'ont plus trop le "temps", l'effondrement de la lecture n'est pas dû au hasard ni l'effondrement progressif du temps passé à la lecture. Pour ce qui est de la profondeur d'une oeuvre de fantasy il y aurait beaucoup à dire, mais je ne pense pas que ce soit le genre à ce type de choses, il y a des thèmes abordés, cela est vrai, mais je ne suis pas sûr que ce soit dans ce type de roman que l'on aura de nouvelles thèses sur les sociétés médiévales, ce qui est bien dommage en passant. Malgré tout si l'on prends des livres de J-L Fetjaine on aura droit à une réflexion (de type panorama) sur le moyen-âge, la propagation de la religion chrétienne qui remplace peu à peu les vieilles croyances celtiques, thèmes déjà en forte présence dans les oeuvres style légendes arthuriennes... Je ne veut pas évoquer les oeuvres de Lovecraft et "la philosophie" qui s'en dégage, et même si parfois on peut s'interroger sur la valeur des romans de Fantasy, autant avoir à éviter la crasse de certains courants centrées sur une perte de substance consciente et fâcheusement abrutissante en les fondements philosophiques de la pensée humaine, au delà du mépris vis à vis de l'autre et des conséquences politiques que cela induit.
Concernant la bio de l'auteur... Là mon moi schizophrène va s'exprimer. J'y attache de l'importance pour la Littérature classique, mais pas pour la Fantasy. La raison est que, même s'il m'arrive d'explorer parfois les niveaux inférieurs de la Fantasy que j'évoquais précédemment, je trouve ça moins vital de connaître la biographie de l'auteur en Fantasy.
Je partage cet avis même s'il faut bien reconnaitre qu'on vit en des temps où les JRR Tolkien ne courent pas les salons de littérature de l'imaginaire, sans porter de jugement de valeur sur les auteurs modernes, mais autrefois on avait des gens qui avaient vécus des guerres, connus les combats de tranché, ayant courus le monde, connus maintes aventures et fait des périples initiatiques, aujourd'hui quel auteur pourrait en dire autant ? Que reste t-il comme histoires sinon du ressassé ? Il y a peu j'ai eu la chance de lire "La guerre éternelle" de Haldeman, on sent bien dans l'oeuvre la vie de caserne, la franche camaraderie des GI's enrôlés dans la terrible guerre du Vietnam, le trait fantastique était là juste pour donner une valeur futuriste à des événements universels mais tout soldat ayant participé à un conflit, qui aurait été marqué ou ayant subi ce châtiment saurait reconnaître en l'oeuvre une certaine profondeur, ces conflits d'où on revient rarement indemne marqué dans le physique et pis encore dans l'âme, c'est autre chose qu'une vie marquée seulement par les impressions de sa vie de lycéen !
doit-on tenter forcément de repêcher un auteur qui nous a déçu ?
Intéressante question, j'évoquais plus haut J-L Fetjaine. Son oeuvre où il mêle légende arthurienne et le monde des elfes ne m'a pas emballé, personnellement je n'aime pas trop qu'on touche n'importe comment au roi Arthur et à sa légende, mais par contre je reconnais en Fetjaine un véritable auteur, qui connais ses sujets et apporte un vrai plus à ses intrigues, c'est bien trouvé il faut le dire, tout comme en lisant sa trilogie on apprend ce qu'était la vie médiéval, donc oui il faut toujours redonner sa chance à un auteur, à une oeuvre. C'est ce que je pense. On peut détester une oeuvre à un temps X mais on peut l'appréciée d'une nouvelle saveur à un temps Y.Bon, maintenant je peux commencer à écouter ce fameux podcast.

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Dans une vie, il y a (heureusement (quoique dans certains cas, c'est pas drôle non plus)) d'autres choses que les guerres pour influencer ou marquer une personne ;)

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En même temps, pour parler de la guerre (très présente dans la Fantasy), l'avoir vécu renforce la crédibilité du propos. Comme e fait d'avoir vécu un deuil renforce le propos sur la mort, etc. C'est simplement l'expérience. Après, des auteurs d'aujourd'hui decrivent très bien l'expérience du combat, mais force est de constater que souvent, on est loin de la réalité.

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Les événements marquant, c'est aussi de l'avoir vécu qui aide à le rendre crédible, côté lecteur. Quand l'auteur veut raconter un épisode de traque dans les bois en pleine nuit, si c'est bien fait, celui a déjà approché ce genre d'expérience le verra.

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Bon podcast, meilleur que les 2 précédents selon moi (il s'agit de mes goûts ne cherchez pas plus loin)Je partage l'avis de Witch sur les critiques.... Mention spéciale au "C'est le jeu m'a pauvre lucette" ;)Edit : Toute petite précision, HP Lovecraft, plus qu'une histoire de haine raciale il s'agissait d'une peur de l'autre, de l'inconnu, de l'étranger, et en fait de tout ce qui était en dehors de son cercle. A titre d'exemple, quel est la proportion de personne votant FN par peur, et manque d'ouverture (voir de culture) par rapport à celle de simple haineux basique ? Et remis dans le contexte de son époque ses pensées étaient loin d'être minoritaire dans son milieu. Détestes tu - refuserais tu de lire du - Platon parce qu'il a eu cinq esclaves ? Les mœurs et les pensées étaient différentes à l'époque...Je pense dans le cas de H.P.L., que cette peur de l'inconnu fut justement un excellent moteur pour son oeuvre, où cela transparaît dans ses écrits de manière.... parfaite.Edit 2 : Après un moment de réflexion (pendant que je faisais à manger) il y a un point qui me chagrine dans ces podcast : Le léger radotage.A force de le répéter à chaque podcast (du moins ceux que j'ai écouté) je crois qu'on commence à savoir que Witch n'a pas aimé Robin Hobb et son assassin... Même constat avec Gillossen vs Goodkind. Est ce pour ne pas perdre de nouveau auditeurs (en redefinissant vos goûts à chaque fois) ? au risque d'en lasser de plus anciens et fidèles ? Ou est ce involontaire ? Comme un passionné va facilement radoter sur ce qui le passionne j'imagine que la réciproque peut aussi s'appliquer, déblatérer sans cesses sur ce que l'on déteste...:aurevoir:

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Bien entendu Nariel, mais dans la high fantasy le thème de la guerre est quasiment incontournable, autant avoir des auteurs qui savent de quoi ils parlent, on demande pas aux nouveaux auteurs de prendre un fusil et d'aller guerroyer pour nous raconter leurs impressions au plus juste, mais au moins qu'ils fassent un travail de recherche, c'est ce que l'on attend d'eux et c'est un travail incontournable dans l'écriture. Une parturiente qui met au monde son premier enfant saura mieux qu'une jeune fille "nous faire vivre" son émotion, ensuite si l'on prend deux jeunes mamans, selon la personne on aura certainement deux romans différents, deux façons de faire vivre les sentiments, les émotions, deux façons de percevoir les choses et deux styles différents. Il y a des auteurs à qui on accroche de suite, il y en a d'autre on aura du mal. Comme le dit Foradan c'est également dû au vécu du lecteur, ses expériences passés, ce qu'il a déjà entendu sur le sujet et mille autre choses. L'autre jours on fêtait le 70e anniversaire du débarquement allié en Normandie, on peut, nous nouvelles générations, éprouver des sentiments et de l'empathie avec les vétérans, mais il est fort improbable de ressentir réellement ce que ces personnes ont vécus lors du débarquement sous les feux de l'ennemi. Un vétéran, s'il a une bonne plume saura mille fois mieux que moi nous faire vivre sa journée de débarquement. Encore une fois, on demande pas à un écrivain de nous faire vivre au moyen-âge, lui même ne l'a pas vécu, mais on lui demande d'avoir le talent de nous le faire imaginer, de nous faire vivre des émotions, des sentiments, de nous donner une tranche de vie, de nous faire souffler avec son héros et mourir avec lui dans l'assaut d'une forteresse. Il existe aujourd'hui des associations qui reconstituent des villages anciens, s'habillent comme à l'époque, font des reconstitutions de batailles, des forgerons essaient de retrouver les gestes anciens... il est possible et utile de bien se documenter avant d'écrire une oeuvre, tout le monde y gagne. C'est cela qui nous permettra de juger et apprécier une oeuvre, et peut-être comprendre la personne qui l'a composé, écrit, filmé !

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ôthric a écrit :En Europe le loup est un animal décrié ou négatif, chez les peuples turco-mongol c'est au contraire un animal mythique. A part la légende de Romulus et Remus, nourris par une louve, l'animal est plutôt perçu dans la littérature comme un dangereux prédateur de l'homme...
Le livre de la jungle et Croc Blanc disent depuis plus de 100 ans que le loup est un animal libre et sauvage (autant qu'une antilope ou un koala).Le loup avait un rôle positif dans la mythologie gauloise et nordique : quoique danger potentiel, le loup est un protecteur, on le craint, et le respecte en même temps.Au-delà, c'est le référentiel qu'utilise l'auteur qui peut faire écho chez le lecteur : si l'auteur se documente sur les voyages en mer sans être même navigateur, si le lecteur est lui-même marin (ou sujet au mal de mer), si l'auteur a du talent, en réalité, si l'effet est réussi, au moment de ma lecture, je n'ai pas besoin de savoir si c'est l'expérience qui parle.Ca viendra si je me mets à étudier l'auteur outre ses écrits.

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Bravo à l'équipe! J'ai vraiment bien aimé ce podcast! Vous étiez peu mais comme apparement Merwin avait fécondé Akalabeth de quelques idées avant le podcast, il était un peu là malgré tout...

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Enfin fini ! vous en aviez des choses à dire ! ;)2heures tout de même, j'ai été obligée de fractionner l'écoute. :DDéjà très bon poadcast, intéressant avec plein d'avis. Je trouve sympa que vous soyez moins nombreux, parce que du coup, cela va moins vite. Il y a moins de sujets qui partent dans tous les sens, d'idées qui fusent, etc ... Et pour le pauvre auditeur qui découvre, sans plan, sans connaître toutes les oeuvres citées, c'est plus facile. D'autant que cela ne vous empêche pas de lancer des gags pourris, qui amènent plein de bonne humeur et c'est tant mieux.Pour ma part, cela ne me dérange pas d'entendre toujours les mêmes oeuvres qui reviennent. Déjà parce que je comprends qu'il est bien plus facile d'argumenter sur quelque chose que l'on connaît, ensuite parce que cela m'incite à aller lire l'oeuvre qui est systématiquement citée. Ne serait-ce que pour savoir si je suis d'accord avec Witch lorsqu'elle porte Kushiel aux nues, si la Roue du temps est si bien que ça, etc.. etc.. En fait par vos commentaires passionnés, vous attisez ma curiosité, un peu comme le héros de la semaine, comme la citation du jour qui vont m'inciter à aller chercher des informations, voir me lancer dans un livre que je n'aurais pas lu autrement.Je rejoins l'avis de Witch quand elle dit comprendre pourquoi elle n'a pas aimé un livre quand elle apprend quelque chose de spécifique lié à l'auteur.Pour ma part, lorsque je lisais Twilight (oui ... on a les références qu'on mérite) je me suis bien souvent énervée sur Bella qui ne se décidait pas entre son loup-garou et son vampire. Je me disais : elle a qu'à tester et choisir après. Quand par après j'ai appris que l'auteur est mormonne, l'importance du mariage avant l'acte, a pris tout son sens.Ceci dit, je ne me focalise pas souvent sur la biographie de l'auteur. Notamment parce que je pense que cela va biaiser ma lecture. Il m'arrive d'aller lire 2-3 choses, mais je préfère ne pas les retenir.Au final, ce qui compte pour moi c'est de prendre du plaisir à lire. Quelque soit l'auteur, quelque soit la catégorie. Je comprends qu'un auteur profite de son oeuvre pour faire passer un message auquel il tient. Mais cela ne va pas m'inciter à le lire.Par curiosité, combien de temps il vous faut pour livrer un podcast de 2h ? entre préparation, enregistrement, montage, etc ... PS : Cela m'a fait plaisir (et tout bizarre) d'entendre mon pseudo et ma question pendant le podcast .... :P

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Je partage l'avis de Witch sur les critiques.... Mention spéciale au "C'est le jeu m'a pauvre lucette"
Mais pour qu'il y ait "jeu", encore faudrait-il des règles équitables pour les deux participants. :) J'ai vraiment l'impression de n'avoir pas été compris là. Bien sûr que si ça lui chante, l'auteur peut balancer une chronique en pâture sur son mur Facebook pour "se rassurer". Mais trouver ça normal ou juste en revanche, bof.

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Podcast très intéressant encore une fois :)Concernant la grande question traitée, j'imagine qu'un auteur met souvent, inconsciemment ou non, une partie de lui dans son roman, par rapport à quelque chose qu'il a vécu ou alors en souhaitant dénoncer ou délivrer un message. Je pense aussi que certains sont bel et bien influencés, ou souhaitent même se lâcher, par ce qu'ils vivent au quotidien et que ça se retrouve dans le roman. Après en tant que lectrice, je me fiche un peu de savoir ce qui est vrai ou pas dans l'ouvrage que je vais lire, je me laisse juste porter par le récit. Néanmoins à savoir, ça peut être intéressant, une sorte d’anecdote d'écriture :DA la question épineuse des chroniques négatives et des partages qui en sont fait sur la toile par les auteurs. Alors oui c'est le jeu, quand on publie une chronique, on sait qu'elle est rendue publique. Là où ça n'est pas normal, c'est quand un auteur partage ladite chronique sur sa page ou ailleurs et qu'une ribambelle de ses "fans" descend la chronique et se permet d'aller attaquer le blogueur sur son blog. En plus si l'auteur se détache de tout ça, ça l'est encore moins.

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Je n'avais pas vraiment d'idée sur ce thème du podcast mais au vu du scandale révélé par la fille de Marion Zimmer Bradley et impliquant cette auteure - des révélations qui semble devoir être prises très au sérieux - , je ne veux surtout rien connaître de la vie ou de la personnalité d'un auteur avant d'aborder son oeuvre, pendant sa lecture et surtout pas après.La fantasy est une littérature du rêve et de l'imaginaire et au vu de ce que peut nous réserver la réalité, mieux vaut que l'auteur disparaisse totalement derrière son oeuvre, les thèmes abordés et les messages véhiculés par les romans pouvant être en flagrante contradiction avec celui/celle qui les a produits.

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King Kong a écrit :D'autres écoutes ? :)
Moi, moi ! :PUn podcast très intéressant aussi pour ma part (de toute façon, quand il est question des auteurs et de leur écriture, ça m'intéresse particulièrement :sifflote:). Pas de retour particulier, si ce n'est que j'étais assez d'accord avec ce qui a été dit (oui, je sais, c'est vachement utile...). Je pense que, même inconsciemment (voire surtout), l'auteur met forcément un peu de lui quand il écrit. En temps que lectrice, je ne cherche pas à comprendre pourquoi l'auteur écrit de telle façon, pourquoi sur ce thème, pourquoi ses personnages sont décrits de telle ou telle façon etc. car de telles questions font sortir de la "magie" de la lecture. Un peu si un magicien nous racontait les secrets de ses tours.

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Écouté aussi et, comme souvent, je me suis régalé. Perso, je refuse presque systématiquement de connaître la vie privée d'un auteur pour ne pas fausser mon jugement. Comme d'ailleurs je ne préfère pas connaître la vie des acteurs, encore plus de ceux que je suis dans une série et que j'apprécie dans un rôle. Pour les critiques négatives, je ne pense pas qu'on puisse dire qu'un auteur, dans la position décrite par Gillo, ait une attitude normale ou juste. Bien sur, on peut dire que c'est le jeu, mais je trouve pas que ça justifie tout. S'exposer aux remarques quand on écrit, c'est normal, se faire insulter par une horde de fans aveugles tout ça parce qu'un auteur vexé se venge en jetant ton blog en pâture sur son site, c'est pas le jeu du tout... Où alors les dés sont pipés et on accepte le fait qu'abuser de son "pouvoir" soit un comportement normal.

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Perso, je n'ai pas vu d'auteur envoyant ses "fans" sur le site/blog même du chroniqueur. Ça reste souvent limité à sa page Facebook. Mais bon, c'est peut-être encore "pire". :rolleyes:

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Councilman Yoda a écrit :Je n'avais pas vraiment d'idée sur ce thème du podcast mais au vu du scandale révélé par la fille de Marion Zimmer Bradley et impliquant cette auteure - des révélations qui semble devoir être prises très au sérieux - , je ne veux surtout rien connaître de la vie ou de la personnalité d'un auteur avant d'aborder son oeuvre, pendant sa lecture et surtout pas après.La fantasy est une littérature du rêve et de l'imaginaire et au vu de ce que peut nous réserver la réalité, mieux vaut que l'auteur disparaisse totalement derrière son oeuvre, les thèmes abordés et les messages véhiculés par les romans pouvant être en flagrante contradiction avec celui/celle qui les a produits.
Je ne suis pas au courant, que s'est-il passé ?C'est sympa encore une fois d'écouter votre podcast.Pour l'épée de vérité: je n'ai pas apprécié la caricature du communisme, ni celle des élections démocratiques. J'aurais mieux fait d'arrêter la série avant d'arriver à ses passages.Pour les critiques des critiques sur facebook: vous en parlez beaucoup, cela arrive souvent ? Encore une mauvaise utilisation d'internet, où ce qui devrait parfois rester privé devient public.

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Gillossen a écrit :Perso, je n'ai pas vu d'auteur envoyant ses "fans" sur le site/blog même du chroniqueur. Ça reste souvent limité à sa page Facebook. Mais bon, c'est peut-être encore "pire". :rolleyes:
Oui mais si il donne le nom du blogueur, un tour sur Google suffit pour déverser joyeusement sa bile sur le site de celui ci...