Enfin fini ce tome 1, il m'aura fallu du temps pour en venir à bout tout en gardant le plaisir de le lire ! Non pas que je n'ai pas aimé, loin de là, mais j'ai eu parfois du mal avec le rythme général et celui de la narration.D'un point de vue général et empirique, je voulais plus de Fintan et cie dès le début. Puis, au milieu, j'étais finalement contente de suivre l'histoire de Manesh et à la fin, j'ai eu un décrochage à partir du moment où on retombait dans l'intrigue première (celle de Fintan et cie).
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Je parle du passage où on révèle l'existence des astras et de la quête de chacun.
En fait, je m'étais très bien habituée à ce rythme lent, cette ambiance mythologique et l'errance de Manesh. J'ai été abusée par le conte de sa vie ! Par contre, j'ai apprécié comment les intrigues se rejoignaient, on comprend mieux comment tout ça a pu se mettre en place.D'un point de vue narratif, j'ai trouvé dommage que la narration de Fintan et celle de Manesh se ressemblent beaucoup dans leur façon de s'exprimer. Ils n'ont pas le même caractère, non, mais du coup j'ai vraiment eu l'impression de naviguer lentement sur le fleuve. Y a quand même des moments de suspense et de pression à plusieurs moments dans le roman, qui d'ailleurs ont accéléré d'un coup ma lecture, mais une différenciation de langage aurait pu rendre pertinent d'emblée les derniers chapitres du Bâtard.L'originalité de ce roman c’est de nous faire découvrir l'univers par un personnage à demi-mythique et non pas par les humains qui mènent une quête moins spirituelle et pus terre à terre que Manesh au début de sa vie. C'es pas facile au début de comprendre toute la cosmogonie qu'on nous distille au fur et à mesure quand on est peu familier de la culture nordique et hindoue, mais ça marche !Côté ambiance au début, j'avais du mal à me faire une idée du monde étant donné la prolifération de termes d'origine hindoue (ou pas). Les séquences avec le Porcher et les Sangliers, j'ai tout de suite imaginé une ambiance musicale à la Princesse Mononoké. Plus tard, j'ai réussi à apprivoiser l'univers en me détachant de mes points de repères.Sinon, pour ce qui est du folklore, de la faune et de la flore, j'ai complètement adhéré même si ça devient effectivement de plus en plus glauque. Le coup des arbres, "sympa". Mais le reste aussi

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J'ai senti l'angoisse monter notamment avec les nendous.
Pour la fin :
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J'ai vraiment cru que l'auteur allait nous écrire : "et donc le batelier avait déjà tué Manesh et il s'est suicidé par la suite."Je ne sais pas pourquoi, mais c’est le premier truc auquel j'ai pensé "xD Et du coup quand j'ai vu qu'on ne savait pas encore ce qui allait se passer, j'ai ragé
