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Le problème c'est que tous les nouveaux noms cités, très pro, seront rien d'autre que des réalisateurs "bof" où c'est les problèmes de fric et d’esthétique graphique qui comptent et compteront encore et encore, on est très loin du foisonnement créatif du premier film réalisé par son créateur lui-même (G.Lucas). Tous ces blockbusters de cette décennie n'ont fait que dans la surenchère graphique, l'esthétisme pavlovien et le scénar proche de la vase. Je ne sais pas ce que ces nouveaux réalisateurs apporteront à la série, mais ils sont attendus au tournant car il s’agit de Star-Wars, l'épopée galactique par excellence, le film culte pour des générations de spectateurs. Moi ça ne me dit rien qui vaille surtout quand vous avez les producteurs qui sont là avec une massue, à scruter tout ce que fait - veux faire - le réalisateur ! Ils sont là pendus à sa gorge et prêts à le dévorer tout cru s'il ne donne pas le plein potentiel commerciale à leur investissement. Pour ce qui est des scénaristes, c'est encore pire que la situation des réalisateurs, plus personne ne veut prendre de risque, surtout sur des films de cette dimension, ils préférerons toujours écrire une histoire passe-partout, qui plaira au plus grand nombre (ou en choquera le moins possible comme qui dirait) tout en restant dans la simplicité désopilante, à chaque série vous verrez qu'on s’enfoncera dans le conventionnel pathétique et pathologique ! Où sont les réalisateurs novateurs, les écrivains qui nous surchargeaient les neurones d'émotions, de pensées tranchées et tranchantes, où en est l'espoir ? Que sera le positivisme abstrait et l'humour concret, va-t-on nous parler du devenir d'une galaxie (lointaine, très lointaine) ou seulement se baser sur une légende d'une personne ? Qu'un petit groupe puisse être le grain de sable qui anéantira l'entreprise maléfique de milliards de légions de robots humanoïdes donnerai une charge frénétique à notre imaginaire, nous ne demandons que cela, si en plus on nous berce d'un peu de romantisme, d'humour et de testostérone épique, le spectateur ne pourra qu'être aux anges, mais il ne faut ignorer le fond d'un récit, cela jamais, car quitte à aller dans le simplisme, un film d'ampleur se devra d'arborer au minimum une volonté propre ou philosophique. Est-ce trop demander d'essayer de concentrer un peu de qualité dans un monde financier de brute, et à Hollywood plus qu’ailleurs :(Moi ça me fait peur cette débauche de réalisateurs et de moyens pas toujours employés créativement...