107
Couverture bien plus "attractive" que ne l'est -pour moi- celle du 1er tome mais ce sera sans moi quand même. Il m'a fallu plus de 120 pages pour arriver à dépasser un sentiment d'inadéquation totale. J'ai continué parce que j'espère toujours que cela ira mieux après. Bref... C'était mieux après, oui, mais guère. Je me moque de tout comprendre, en fait ça m'énerve un brin quand l'auteur me prend un peu trop par la main. Donc le problème n'est pas là et d'ailleurs il n'y a rien qui échappe bien longtemps au lecteur si ce n'est ce qui touche
► Afficher le texte
. J'imagine que les réponses se trouvent dans le 2e tome, peut-être le 3eme. Sans doute Philippe va-t-il (comment?) rejoindre la terre de ses ancêtres (couv du 2nd tome et aucune raison de rester à Paris). Problème : je m'en moque. Pourtant, c'est le seul personnage que j'avais envie de suivre quelque peu.En fait, j'ai trouvé cela hyper convenu dans un emballage post apo ou pré apo (allez savoir...) à la sauce urban new age.
► Afficher le texte
Même l'écriture ne m'a pas emballée sauf quand il était question de l'univers asiatique mais j'ai peut-être confondu exotisme et poésie : palais de jade ça claque mieux que palais de pierre calcaire. Non. Vraiment, j'ai aimé tout ce qui avait trait à ce monde que je ne connais pas.C'était ma 1ere lecture de l'auteure (j'excepte une nouvelle SF, recueil les Utopiales," Immersion", nouvelle que j'avais trouvée hyper dérangeante, vraiment flippante et que j'avais adorée). La mention des prix obtenus m'a abusée, tant pis pour moi.

108
Je viens de refermer le bouquin et encore une belle déception. J'ai l'impression d'avoir lu 500 pages de promesses non tenues. A la fin, je n'en sais toujours pas plus sur le pourquoi du comment de ce Paris, des fallens, des subordonnés, de pourquoi les maisons s'affrontent, quels sont les enjeux. On me parle d'un Paris foisonnant mais on a toujours l'impression que les personnages évoluent dans le vide, des rues vides, des bâtiments vides. Les personnages féminins me semblent interchangeables, je n'arrive jamais à m'en faire un portrait précis. Philippe va, vient, part, revient, repart, revient pour Isabelle... mais est-ce qu'il y a un passage qui donne ne serait-ce que l'impression qu'ils sont proche, qu'ils partagent quelque chose ? En fait, je m'en moque, ils ne me touchent pas. Paris, oui effectivement il y a des noms de lieux.Pour nuancer, j'ai beaucoup apprécié tout ce qui touchait à l'Asie et la description de ce second univers de ses implications et contacts avec le monde des déchus, de sa magie. En conclusion, je ne sais pas où on a voulu m'amener ni même par quel moyen. Mais peut-être qu'au final suis-je complétement hermétique à la fantasy urbano-postapo-newage du moment.

109
J'étais partie pour lire uniquement "La Chute de la Maison aux flèches d'argent", mais un coup de chance a fait que le 2e tome arrive justement tout frais dans ma médiathèque ! J'ai donc pu enchaîner les deux, et avoir une vision un peu plus globale de l'univers.Parce que, j'avoue, le premier tome m'a laissée un peu beaucoup sceptique. J'ai mis un temps fou à me plonger dans l'histoire, presque 200 pages. L'univers développé et ses concepts semblaient intéressants (le systèmes des Maisons, la lutte des pouvoirs, la magie des Déchus/des Dragons...), mais le manque d'empathie voire d'intérêt pour les personnages que l'on suit a vraiment nuit à ma lecture. Tous des gens amers, cyniques, ou froids. Bon, hormis Philippe, le personnage et son histoire m'a intriguée, même si son comportement était un peu incohérent, notamment concernant Isabelle.J'ai nettement préféré le 2e tome. Peut-être parce que j'étais familiarisée avec l'univers et ses codes, mais aussi parce que je me suis un peu plus attachée aux personnages, plus nuancés : j'ai beaucoup aimé l’ambiguïté d'Asmodée, et aussi Thuan. Aussi pour l'histoire.Donc, globalement, ça reste une très bonne lecture, à défaut d'être un coup de coeur ! Je surveillerai la sortie d'une suite, pour voir où tout ça mène.Par contre, si le traducteur passe par là, j'ai un petit détail qui me turlupine.Entre le premier et le deuxième tome, on a "Séléné" qui est devenue "Sélène", et "Ophir" qui est devenu "Uphir".Ca m'intrigue, ce changement, est-ce une coquille, ou est-ce un choix ? :)

110
Lauriaen a écrit :Par contre, si le traducteur passe par là, j'ai un petit détail qui me turlupine.Entre le premier et le deuxième tome, on a "Séléné" qui est devenue "Sélène", et "Ophir" qui est devenu "Uphir".Ca m'intrigue, ce changement, est-ce une coquille, ou est-ce un choix ? :)
Présent !Euh... Je n'ai pas eu l'occasion de relire les épreuves cette fois, mais ça m'étonne un peu. Je vais farfouiller dans mes fichiers !

112
Terminer le second tome il y a peu, dans la très bonne continuité du 1er pour moi. L'intrigue prend de l'épaisseur, même si parfois j'avais l'impression de ne pas savoir où l'auteur voulait en venir. Au final, le récit est maîtrisé, et j'ai hâte de découvrir la suite.

115
Fini hier et...j'ai vraiment trouvé le tome 1 mauvais.Après, ma lecture précédente était Tigane donc la différence était un peu rude. Cela dit, je viens de me rendre compte que les deux livres ont strictement la même note sur le site, ce qui, même si ces notes sont bien entendues subjectives, me semble quand même assez étonnant. Vu que j'ai acheté ce livre à la suite de la note dithyrambique du site, il va falloir que je me méfie un peu plus...Car honnêtement, la Chute n'est franchement pas très bien écrit, le style est plat avec parfois des dialogues creux ou peu crédibles. J'ai trouvé la plupart des personnages interchangeables, peu approfondis. Et l'histoire n'est pas très intéressante ni trépidante. Je me suis forcé à lire jusqu'à la fin en espérant un sursaut pour la conclusion, mais non. La fin d'ailleurs est dans la continuité, avec un rythme franchement faiblard, peu de suspense, quasiment pas d'action même quand il y a utilisation du système de magie (d'ailleurs pas du tout expliqué hormis la partie "combustible". Que peut-on faire ou ne pas faire ? C'est au gré des envies de l'auteure). Une absence d'apothéose alors qu'on l'attendait, ça m'a clairement fait l'effet d'un pétard mouillé - la situation/confrontation finale étant expédiée. Et vu qu'on a très peu d'empathie pour les personnages, les quelques pertes ne provoquent pas grand-chose.L'univers en lui-même n'est pas inintéressant (l'idée des Déchus, de ce Paris post-apo voire des magies des autres pays) mais il m'a semblé très très vide et creux - très mal et très peu exploité. Deux/trois Maisons dans un Paris à peu près vide. Des Maisons qui ne semblent posséder que deux/trois personnes à chaque fois. On a l'impression que l'univers fait 5 km2. Où est la ville de Paris elle-même, les gens du commun vaguement évoqués sur deux paragraphes, etc ? Bref, j'ai eu la sensation que pas grand-chose ne se tenait, que l'univers lui-même était trop peu travaillé. Désolé pour le retour un peu brutal. Mais c'est vrai que j'ai du mal - objectivement - à me dire que des gens peuvent trouver que ce livre a autant de qualité que le livre de Guy Gavriel Kay (qui a d'ailleurs des défauts à mes yeux, que j'ai évoqué sur le topic dédié). Mais des défauts que je trouve mineurs, comparativement à ce livre. J'ai acheté le tome 2 en même temps que le tome 1 mais je n'ai guère la motivation de le lire pour être honnête.

120
Même si j'ai été assez déçu par le tome 2, je continue à trouver que l'univers créé par Aliette de Bodard a énormément de potentiel et je me suis donc attelé ces derniers jours à la lecture des 7 (9 pour être exact dont 3 regroupées dans un mini-recueil) nouvelles écrites par Aliette de Bodard se déroulant dans l'univers de Dominion of the Fallen.


Of Books, and Earth, and Courtship : Une histoire très courte durant laquelle il ne se passe pas grand-chose et qui nous sert uniquement à découvrir la naissance d’une histoire d’amour entre deux personnages mineurs. Tout à fait dispensable.

The Death of Aiguillon : Nettement plus intéressant que le précédent, ce récit montre une période difficile dans la vie de la maison Aiguillon (je ne suis pas sûr que ce soit le même nom en français) qui vient de perdre son fondateur et dont la nouvelle dirigeante doit tenter de sauver ce qui peut l’être en faisant des sacrifices. Une illustration fascinante de la diplomatie et des rapports de force entre les maisons.

Against the Encroaching Darkness : Une histoire poignante montrant le destin de deux des rares survivants de la chute de la maison Lazarus. On y croise plusieurs vieilles connaissances (de la maison Aubépine et tu royaume dragon) et l’ambiance qui se dégage de ce récit est particulièrement réussie.

In Morning Star's Shadow : trois courts récits assez inégaux parlant de membres de la maison aux Flèches d'Argent se déroulant avant le premier roman. Le premier, qui est aussi le meilleur, nous montre la vie d'Elisabeth qui a la tâche ingrate de devoir scruter le ciel en permanence afin de voir les anges déchus tomber. Touchant. Le second illustre les dangers que risquent de rencontrer les anges qui traînent seuls hors de leur maison à la nuit tombée. On y croise au passage de vieilles connaissances. Intéressant mais ça manque un peu d'ambition. Le troisième nous montre l'état d'esprit des membres de la maison le matin de la disparition d'Étoile du matin. Assez dispensable.

Court of birth, court of strength : Une nouvelle très réussie qui montre l’origine de la liaison entre Asmodée et Samariel et qui permet également d’humaniser un peu le premier sur fond de business douteux entre les maisons. La meilleure nouvelle jusqu’à présent.

The House, in Winter : Encore une nouvelle très prenante qui se déroulé dans la Maison Aubépine juste après la prise de pouvoir d’Asmodée. On suit une lavandière, Clothilde, qui vit très mal le changement de direction.

Children of Thorns, Children of Water : Je ne l’ai pas lu dans de très bonnes conditions mais cette nouvelle ne m’a pas du tout touché. On y découvre comment Thuan est entré au service de la maison Aubépine et quelques petites choses pas vraiment essentielles sur ladite maison. À noter que c’est la seule nouvelle parue à ce jour (une autre arrive bientôt) qui ne se passe pas avant le tome 1 mais plutôt entre le 1 et le 2.

Verdict ? Même s'il y a également du moins bon, le niveau général de ces courtes histoires est excellent et cela confirme ce que j'ai déjà pu lire ailleurs : Aliette de Bodard est une très bonne créatrice de nouvelles. Ca me donne en tout cas hâte de replonger dans l'univers avec le tome 3.