221
Aventurine a écrit :
Benedick a écrit :Ne me prends pas pour un Stalker
Tout va bien ! :lol:Tu les compares à ces livres parce qu'il y a une ambiance similaire ou bien est-ce en rapport avec l'écriture ?
Je les ai vu dans ta liste Babelio.:lol: D'où ma référence au Stalking :)Après, je vais essayer d'argumenter: Ce qui est mis en avant dans "port d'âme" : qualité d'écriture, personnages travaillés au delà de l'archétype fonctionnel, tu l'as dans Ayesha. Selon moi.Ce qui peut gèner dans port d'âme c'est le centrage sur le protagoniste et la ville. Et c'est pas "épique" comme enjeu pour être vulgaire.Cependant, dans Ayesha, tu as une histoire qui voyage et qui évolue sur des dimensions plus grandes (guerres, religion, idéologie, mysticisme, etc...) et avec des points de vu différents aussi. Un peu comme dans "les puits de mémoire" même si les thématiques sont différentes. Je dirais que c'est un cran au dessus en terme d'enjeu si on compare Ayesha aux livres de Katz.Après, faut pas s'attendre à du "multi-factions" en 10 volumes avec de l'écriture cryptique pour gens qui veulent tester leur intelligence quand je parle de épique.C'est de l'Epic French Touch :D

222
Bon, je vais devoir lui faire une petite place dans ma wish-list, c'est vraiment intéressant tout ça. Merci ! ^^
« Le Seigneur Ogion est un grand mage. Il te fait beaucoup d’honneur en te formant. Mais demande-toi, mon enfant, si tout ce qu’il t’a enseigné ne se résume pas finalement à écouter ton cœur. » - Tehanu, Ursula K Le Guin

223
Ayesha est une histoire à couper souffle, intelligemment bien maîtrisée et d'une justesse étonnante. J'ai enfin terminé ma lecture de cette intégrale et le moins que l'on puisse dire, c'est que je ressors marquée par ce roman, par ses personnages et par cette histoire qui parle de tant de sujets et qui parlent au nom de toutes les voix.Dès le début, l'histoire est prenante et on ne lâche pas le roman, c'est impossible. Les révélations nous surprennent, les combats épiques nous tiennent en haleine et les moments plus simples et plus calmes nous touchent au cœur par leur authenticité ; il n'y a pas un moment d'ennuyeux, de superflus ou de faux. Ce roman est une bourrasque et je ne m'attendais pas du tout à une telle lecture, à un tel niveau d'intrigue lorsque j'ai tourné les premières pages. Il est riche de nombreuses cultures, d'un passé vaste qui garde encore quelques mystères. Mais ce qui porte ce roman, ce sont quatre figures : Arekh, Marikani, Liénor et Harrakin. L'histoire tient autant de ces hommes et ces femmes que de la légendaire Ayesha et si le destin réalisé est tel qu'il l'est, c'est grâce à eux. Ce qui rend leur vie, leurs émotions d'autant plus fortes et importantes. Ils ne m'ont pas laissé indifférente et je crois que ce sont les seuls personnages de fantasy épique française qui m'ont autant marqué. La suite se dira en spoiler, parce que c'est important ! Il faut lire ce livre pour tout ce qu'il apporte et aborde. Pour le reste, il faut faire confiance.
► Afficher le texte
Rien d'autre à ajouter, si ce n'est que je rejoins les propos de Kaellis : Il faut le lire ! Il faut le lire ! Il faut le lire !
« Le Seigneur Ogion est un grand mage. Il te fait beaucoup d’honneur en te formant. Mais demande-toi, mon enfant, si tout ce qu’il t’a enseigné ne se résume pas finalement à écouter ton cœur. » - Tehanu, Ursula K Le Guin

225
Merci de m'avoir poussé à lire ce livre, je ne le regrette pas ! :)
« Le Seigneur Ogion est un grand mage. Il te fait beaucoup d’honneur en te formant. Mais demande-toi, mon enfant, si tout ce qu’il t’a enseigné ne se résume pas finalement à écouter ton cœur. » - Tehanu, Ursula K Le Guin

226
Ravie que ce superbe roman t'aie plu ! Concernant la fin, nous avons reçu il y a quelques mois à la librairie Anne Guéro - une des deux auteurs sous le pseudonyme de Ange - et en parlant de Ayesha, elle m'a dit
► Afficher le texte
Memento mori

227
Arf ! :( En tout cas, ils ont écrit une pure merveille donc ils ne devraient pas avoir de regrets ! ^^
« Le Seigneur Ogion est un grand mage. Il te fait beaucoup d’honneur en te formant. Mais demande-toi, mon enfant, si tout ce qu’il t’a enseigné ne se résume pas finalement à écouter ton cœur. » - Tehanu, Ursula K Le Guin

230
Bien que je possède déjà une intégrale, je n'ai pas pu m’empêcher de racheter celle de Livre de poche, la couv' d'Alain Brion est tout simplement magnifique: elle intriguera les nouveaux lecteurs tout comme elle parlera immédiatement à ceux ayant déjà lu l'oeuvre. Je suis déjà presque à la fin du premier tome et c'est vraiment un plaisir de tous les instants de redécouvrir ce récit.D'ailleurs, puisque je parle de couv': j'ai découvert celles des toutes premières éditions (je n'avais jamais eu la curiosité d'aller les regarder) et je suis intrigué. Sur les cover deux premiers tomes, Marikani est représentée comme étant noire/métisse alors que sur celle du dernier tome elle est toute blanche qu'on dirait qu'elle revient de Crozon Morgat la mignonne :huh: Étonnant, sachant que le dessinateur est le même.

231
Kaellis a écrit :Ravie que ce superbe roman t'aie plu ! Concernant la fin, nous avons reçu il y a quelques mois à la librairie Anne Guéro - une des deux auteurs sous le pseudonyme de Ange - et en parlant de Ayesha, elle m'a dit
► Afficher le texte
Ah oui ? J'aurais trouvé ça dommage. La fin me semble participer pour beaucoup à l'impression d'ensemble tout de même. En tout cas, ça reste l'une des meilleures trilogies que j'ai lues.

232
Relecture terminée ! Je n'ai pas eu beaucoup de temps libre ces dernières semaines donc cela m'aura pris plus de temps que prévu. Ce qui n'est pas plus mal d'ailleurs, j'ai pu savourer chaque chapitre :PJ'avais beaucoup aimé la première fois; je crois désormais qu'Ayesha se place au sommet des livres qui me touchent le plus. Je crois fermement que tout fan de fantasy se doit de lire cette trilogie: c'est bien écrit, ça ne joue jamais du sentiment facile, ça surprend...Plus généralement, ce qui m'impressionne, c'est le talent d'Ange dans création d'une histoire aussi dense sur seulement trois tomes. Je lis, ai lu, des séries dépassant facilement les cinq tomes et pourtant, une fois la dernière page tournée, le sentiment qui domine est celui d'avoir vécu une histoire grandiose auprès de personnages que je connais depuis toujours. Je n'ai jamais ressenti ça après quinze tomes de Goodkind, après la lecture des quelques livres de Brett que je me suis presque forcé à finir etc.Avec Ayesha, l'évolution des personnages est tellement subtile qu'en refermant le bouquin, on aurait presque peine à croire que l'Arekh des premières pages n'était que cynisme et violence. Et ça c'est l'une des grandes forces du récit: l'humanité de Marikani, d'Arekh, de Liénor. A aucun moment on ne doute de leur existence, fut-elle d'encre et de papier.Et que dire de cette fin...Vraiment, avec cette sortie poche, je ne peux qu'encourager ceux qui hésitent à se ruer en librairie pour se procurer le bouquin.

234
Je ne peux que te rejoindre Tarann, j'ai déjà hâte de le relire tant il m'a marqué ! :)
« Le Seigneur Ogion est un grand mage. Il te fait beaucoup d’honneur en te formant. Mais demande-toi, mon enfant, si tout ce qu’il t’a enseigné ne se résume pas finalement à écouter ton cœur. » - Tehanu, Ursula K Le Guin

236
J'ai profité de la réédition en un seul volume pour le prendre et je l'ai fini il y a peu. J'ai eu un peu de mal à rentrer dedans, il m'a fallu la fin de la première partie du tome 1 pour apprécier vraiment. Après, j'ai trouvé ça de mieux en mieux jusqu'à la conclusion du tome 1 que j'ai trouvé excellente et inattendue. Bref, j'étais vraiment emballé surtout que je trouvais le héros intéressant. Sauf que pour la suite, j'ai trouvé la série beaucoup plus classique et moins inventive. A la manière d'une Robin Hobb, j'ai trouvé que les auteurs se fermaient beaucoup de portes et semblaient réduire leur univers au fur et à mesure :
► Afficher le texte
Bref, si j'ai apprécié la série, j'avoue avoir été un peu déçu des tomes 2 et 3 vis-à-vis des attentes que j'avais à la fin du tome 1 - même si au final, la lecture a été agréable, je vous rassure ;)

237
Je crois qu'Ayesha est avant tout un récit ancré dans la réalité avec une forte volonté des auteurs de raconter l'histoire de quelques personnages. Je pense que le worldbuilding pur et dur passe au second plan.Certes, il y a peu de peuples différents, mais est-ce étonnant ? Comme tu le soulignes, les Royaumes ne représentent vraisemblablement qu'une petite partie du monde et échangent beaucoup entre eux; une certaine homogénéité culturelle est la résultante logique de cette situation. On comprend quand même qu'une grande partie des peuples des Royaumes se rapproche d'un semblant de culture méditerrano-arabe; la culture d'Arekh étant un peu plus difficile à identifier.Pour moi, cet aspect participe beaucoup et en bien à cet effet de réalisme imaginé.Concernant
► Afficher le texte

238
... la culture d’Arekh étant un peu plus difficile à identifier.
Moi je le mettais du côté de l’Espagne de Cervantes ou du Portugal, ambiance Mystères de Lisbonne de Raoul Ruiz.

239
► Afficher le texte

240
Eh bien eh bien, que d'éloges ! Il m'attend dans ma biblio (un copain me l'a offert, me disant que c'était un de ses livres favoris) et je crois bien que je le lirai après avoir lu Terremer. Je comptais enchaîner sur les Mensonges de Locke Lamora, mais je pense que je vais finalement plutôt craquer pour Ayesha, vous m'avez convaincu.