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Oh Nuit! Cette trilogie me captive, me rebute, me séduit et me fais rire.... je suis au milieu du dernier tome et je ne veux pas le terminer tellement j'aime les personnages! Le Papa est a mourir de rire avec ces inquiétudes face aux adolescentes dans le deuxième tome. Avec Kushiel et Imriel, je considère cette trilogie dans mes plus belles lectures!Citation du tome 2: - Comprenez-vous ceci? lui demanda-t-elle en lui fourrant entre les mains un livre sur l'Art et en lui indiquant un paragraphe....- Cela me semble assez simple, finit-il par répondre.Jaenelle s'affala dans les airs, les jambes croisées.- Je le savais, marmonna-t-elle. Je savais que c'était écrit en mâle.- Je vous demande pardon?- C'est du charabia. Geoffrey le comprend mais il n'arrive pas à me l'expliquer de manière claire, et vous le comprenez aussi. J'en conclus que c'est écrit en mâle : compréhensible uniquement pour un esprit rattaché à une queue et à des boules.:sifflote::P

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Suite à tous les bons échos de cette trilogie, je me suis décidée à tenter l'expérience, bien qu'ayant quelques craintes face à la grande noirceur décrite tant dans la chronique que dans les messages précédents.Et au final, j'ai bien fait de vous écouter! J'ai enchaîné les 3 volumes quasi d'une traite, tant à cause du suspens de l'histoire que des personnages. Ah ces personnages... Bref, du très bon. Merci Elbakin!

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Premier tome lu !J'avoue que quand j'ai commencé à lire ce roman la première fois, j'ai pris peur. On se retrouve noyé dès les premières pages dans une tonne d'informations complètement opaques sur l'univers et le premier tiers de l'histoire se passe dans le flou total. On ne comprend RIEN. Au fil des pages on finit par saisir les grandes lignes de ce monde aux relations humaines si complexes, mais c'est resté trop flou pour que je le visualise et que je m'y évade complètement. On sent toutefois que c'est un monde très riche. L'intrigue semble partir sur un banal récit de jeune fille prodigue et de prophétie, mais cet aspect-là de l'histoire est très vite éclipsé par d'autres aspects, bien plus sombres. Si vous êtes une petite nature, soyez prévenu : on n'est pas au pays des bisounours. La perversité et la violence sont très présentes, je dirais même qu'elle fait partie intégrante non seulement de l'histoire, mais de l'univers même, de la magie, de la structure sociale dans laquelle évoluent les personnages. Tout repose dessus. Sexe, domination, viols, inceste, émasculation, pédophilie... Tout y passe ! Cette surenchère glauque est rattrapée par la plume de l'auteure, qui évite la surabondance de descriptions racoleuses.Les personnages sont charismatiques, je me suis surprise à apprécier Daimon alors que c'est typiquement le genre de personnages ultra-ténébreux qui me font lever les yeux au ciel d'ordinaire. J'ai beaucoup confondu les personnages secondaires en revanche. En bref c'est un livre qui a ses bons côtés, mais j'ai vraiment été déstabilisée par son univers trop nébuleux à mon goût et son côté très sexuel ne me parle pas outre mesure. Je lirai tout de même la suite par curiosité.

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J'ai profité de la petite op Bragelonne pour acheter cette trilogie assez bien notée (enfin trilogie est un grand mot puisque dans le flot de mes achats j'ai zappé le 3ème tome que j'ai donc dû payer plein pot grrr).Alors effectivement, l'auteure nous noie dès le début sous tout un tas d'informations, il a vraiment fallu que je m'accroche pour passer les premières pages jusqu'à ce que je me dise "cherche pas à comprendre". A partir de là c'est allé beaucoup mieux. Avec l'avancée dans le livre j'ai compris un certain nombre de choses sur la façon dont fonctionne ce monde et ses peuples mais je pense qu'il y a encore beaucoup beaucoup de flou.Certes il y a une somme d'actes violents, que l'auteure suggère la plupart du temps. Heureusement pour nous on n'a pas le droit a des descriptions bien précises ou alors c'est mon cerveau qui s'est mis en veille pour se protéger qui sait ;). Mais moi ce que je retiens surtout c'est l'humour qu'il y a tout le long du livre, dans les relations entre personnages notamment qui sont très attachants (enfin les gentils parce qu'il y en a d'autres qu'on aurait plutôt envie d'écarteler, écharper, décapiter, etc...). Je'ai beaucoup plus ri et souri que grincé des dents, et il a été assez dur pour moi de poser le livre malgré le fait qu'il était déjà 6h du matin, que j'avais lu toute la nuit et que je devais me lever pour aller bosser.Petit bémol sur les termes crus (queue, boules,...) que j'ai du mal à apprécier en règle général et encore plus à l'écrit, mais qui vont avec cet univers !Au final je regrette de ne pas avoir craqué pour cette trilogie plus tôt !

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Tiens, tiens !

From New York Times Best Selling author of the Others series Anne Bishop, a new dark fantasy novel, returning to the world of the Black Jewels, as first seen in the award-winning DAUGHTER OF THE BLOOD.

Come back to the lands ruled by the SaDiablo family. When a young lord arrives in Ebon Rih and begins to court Lady Jillian, an adolescent Eyrien witch, he’s unaware that she’s the ward of Lucivar Yaslana, the Warlord Prince of Ebon Rih. When Lucivar suspects all is not right with his charge, he goes to his family for help, and Surreal SaDiablo and Daemon Sadi are all too willing. But much has changed since the days of the Queen known as Witch, and there is an unknown danger Daemon faces as a black-jeweled Warlord Prince – a price to be paid that may threaten them all.

Acquired by Anne Sowards at Ace, in a six-figure deal, in a two-book deal, for publication in spring 2020, by Jennifer Jackson.

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Je viens de finir le premier volume qui est ressorti récemment en poche chez Milady (avec une couverture immonde au possible)

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J'ai vraiment vraiment bien aimé. Les chapitres se suivent de manière fluide, les intrigues sont nombreuses mais ne perdent jamais le lecteur, il y a une bonne dose d'humour qui contrebalance la noirceur ambiante...L'évolution des relations entre les différents personnages est intéressante à suivre, sous forme de défiance et de placement de pions.
Je suis tout de même un poil partagée sur la fascination sensuelle qu'exerce toute personne magiquement puissante, et ce quel que soit son âge.
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Perso, je comprends que tout ceci fait parti de l'univers imaginé par l'autrice, mais je suis assez embêtée en fait pour le conseiller à mes clients du fait de certaines scènes qui, si elles ne sont pas décrites en détails, instillent tout de même un certain malaise.
(Au pire, je préviendrais que ce n'est pas pour les âmes sensibles)
Memento mori

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Et tenter plusieurs couvs pour plusieurs collections, c'est pas possible ? Je sais que ça se fait outre atlantique, quand certains éditeurs veulent viser leur lectorat habituel, mais aussi le lectorat young adulte, etc.

Après, si le lectorat de bit-lit est intéressé par le produit, c'est au moins un lectorat de satisfait, mais là j'ai peur que ça finisse comme "Ange Impur" de Tad Williams (même si c'est pas la même maison d'édition ! ).

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Navym a écrit :Et tenter plusieurs couvs pour plusieurs collections, c'est pas possible ? Je sais que ça se fait outre atlantique, quand certains éditeurs veulent viser leur lectorat habituel, mais aussi le lectorat young adulte, etc

Bragelonne le fait pour Le Sorceleur avec ses collections en adultes (couvertures gaming pour le format poche, couvertures un peu plus prestiges pour le grand format) et ados (couvertures avec images de la série dans la collection Big Bang)

Cela concerne aussi Folio, qui n'hésite pas à faire des doubles tirages (collections ados et adultes) pour brasser un plus large public. Après, je suppose que ça entraîne également des coûts supplémentaires, donc il faut être sûr de son investissement.
Memento mori

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John Doe a écrit :Le tome 4 avait été une telle déception que je n'ai pas continué la série au delà. Mais si les critiques sont bonnes, pourquoi pas ?

Très clairement il y un avant et un après la trilogie. Les trois premiers tomes ont vraiment une cohérence qui ne se retrouve pas dans la suite, enfin c'est mon avis. J'ai toujours placé cela dans la catégorie "le mieux est l'ennemi du bien".
C'est dommage, parce que j'avais découvert cette série en la traduisant, et que cela avait été une heureuse surprise. Je me rappelle une "patte" bien particulière d'Anne Bishop.
Après, ce n'était vraiment pas à mettre entre toutes les mains... En terme de cruauté et de crudité, "ça se pose là".

Kaellis a écrit :Perso, je comprends que tout ceci fait parti de l'univers imaginé par l'autrice, mais je suis assez embêtée en fait pour le conseiller à mes clients du fait de certaines scènes qui, si elles ne sont pas décrites en détails, instillent tout de même un certain malaise.
(Au pire, je préviendrais que ce n'est pas pour les âmes sensibles)

Je pense que tu aurais raison de prendre des pincettes. D'autant que j'ai souvenir d'au moins une scène extrêmement crue et décrite dans des détails sinon imagés, du moins sensoriels, et c'est presque pire. C'est bien au-delà de la violence "classique". Et ne parlons pas du traitement infligé à Jaenelle et aux enfants en général. S'il y a un "trigger" possible pour certains lecteurs, c'est presque plutôt ça, d'ailleurs.

Bon, ça y est, j'ai envie de relire la trilogie... Cette bouffée de nostalgie que je viens de me prendre dans la figure, misère :D