3281
Lire les critiques des lecteurs suffit à lever tout doute concernant la qualité du cycle d'Erikson. Mais je pense que ses livres sont beaucoup trop "epic" pour moi.

Qu'un livre contienne de la magie, de manière discrète de préférence, ou alors vers la fin de l'histoire pour constituer un climax, ne me dérange pas; mais lire des histoires d'élus de quinze ans qui chevauchent des dragons et lancent des boules de feu des poings pour combattre des armées de sorciers et d'elfes noirs, tout cela me laisse de marbre, mais alors d'un marbre bien solide.
Après, concernant Erikson, j'ai un doute sur les enfants de quinze ans qui réalisent des prophéties et maîtrisent leur capacités de magie comme si le livre était un jeu de rôle; mais d'après les 150 premières pages et les critiques que j'ai lu, cet excès de merveilleux est loin de me faire envie.

C'est sans doute aussi une des raisons pour lesquelles j'ai du mal avec Adrien Tomas ou Mathieu Gaborit, soit dit en passant. Et c'est aussi la même chose pour Tolkien: trop "merveilleux" pour moi.

3282
Je me suis procuré le sixième opus avant-hier et j'ai eu du mal à le lâcher. Mon seul regret est d'avoir prêté le tome 1 car cela m'a empêché de tous les relire avant pour me remettre dans le bain (je m'y attèlerai avant le septième). C'est un plaisir qui va croissant de tome en tome jusqu'à, peut-être, dans cette catégorie de livres de fantasy, dépasser les instrumentalités de la nuit dans mon panthéon personnel.

3283
A mon tour de vous faire un petit update sur la suite du programme. Et ravi que le tome 6, les Osseleurs, vous plaise ! A titre personnel, c'est l'un de mes préférés, en 3e position, derrière le 3 (les Souvenirs de la Glace) et surtout surtout le 8, La Rançon des Molosses, à paraître grosso modo dans un an.

D'ailleurs quand je dis La Rançon des Molosses, je pense qu'avec l'accord de l'éditeur le nom va changer : ce devrait être Le Glas des Molosses pour s'accorder avec l'ambiance de tragédie qui pèse sur ce tome. (Toll the Hounds en VO a plusieurs sens, Toll pouvant se rapporter à la notion de prix, de taxe, de rançon, mais "toll the bell" se traduisant littéralement par "sonner le glas").

Beaucoup d'entre vous le savent, je ne suis pas traducteur à plein temps puisque j'exerce une autre activité professionnelle plutôt prenante, raison pour laquelle mes écrits avancent nettement plus lentement que ceux d'Emmanuel. Surtout celui-ci, le tome 8 étant le plus volumineux des 10, mais surtout le plus difficile, et de très très loin, à traduire. Le style d'Erikson y atteint son apogée et devient très fin, très nuancé, presque délicat par moments, avec des situations décrites souvent très très émouvantes. Le chant lexical s'élargit également énormément par rapport aux précédents romans malazéens. Du coup il me faut m'adapter en conséquence et peaufiner tout ça pour rendre un texte français qui fasse honneur à ce bijou littéraire, et je pèse mes mots.

J'en suis actuellement au chapitre 17, soit à un peu plus des deux tiers du livre. Le travail avance donc bien et je pense être dans les clous pour que la sortie coïncide avec l'automne 2021, sauf imprévu (avec ce foutu corona, on n'est plus sûr de rien).

Pour résumer, Toll the Hounds va s'éloigner de la trame principale du cycle qui s'est concentrée dans le tome 6 et qui va se poursuivre dans le 7. Vous y retrouverez des personnages laissés de côté dans les romans précédents, en particulier le 1er tome, les Jardins de la Lune, et le 3e, les Souvenirs de la Glace. L'action se passe essentiellement à Darujhistan et dans ses environs, en particulier Corail la Noire et l'ex Domin de Pannion. Le récit se révèle totalement dual, avec une alternance stricte d'un chapitre à l'autre entre les scènes de Darujhistan, d'un abord très intimiste et théâtral, voire tragicomique, et celles qui se déroulent à l'extérieur, plus dans le style habituel d'Erikson mais marquées par une forte noirceur et une sourde mélancolie. Surtout l'une des particularités de Toll The Hounds est de laisser souvent la parole, en tant que narrateur, au fameux Kruppe, ce personnage fantasque à la langue bien pendue et au discours souvent difficile à suivre. Rassurez-vous, Erikson ne nous noie pas sous des litanies verbeuses incompréhensibles. Au contraire, Kruppe amène de la légèreté, de la poésie dans le récit. Je ne résiste pas à l'envie de vous poster un petit extrait de cette prose particulière qui donne toute sa tonalité à un roman qui ne vous laissera pas indifférent, je peux vous le garantir.

Pas de spoilers à l'horizon ;)

Ainsi les habitants de Darujhistan l’enveloppèrent-ils dans leur vacarme, si bruyants que la cité paraissait vivre de son propre chef. Une existence à corps perdu, certes, ne se souciant guère de l’avenir, que ce fût l’instant d’après ou l’année suivante. Le gaz crachait ses flammes bleues, les acrobates et les saltimbanques virevoltaient dans la foule, cent mille instruments de musique belliqueux chantaient la plus belle et la plus pure des mélodies, et les érudits affirmeraient plus tard que le son lui-même ne pouvait pas mourir, qu’il se laissait porter sans fin par des vents réticents à se fracasser sur de fatals rivages spatiaux ou temporels, et que la vie elle-même pouvait se mesurer à l’aune de ses pleurs. Instants de lucidité azur ou de nuages menaçants, chœurs de déclarations annonçant moult arrivées, et le monde continuait de tourner, aussi immortel qu’un rêve.
Sur le toit d’un donjon, en cette même nuit, se tenait une femme toute de noir vêtue. Ses yeux de rapace froids balayaient les habitations du haut de son perchoir, les cheminées expulsant des étincelles dans les bas quartiers du district gadrobi, et, considérant ce panorama en silence, la femme songeait patiemment et âprement à l’avenir.
Dans une rue non loin de la propriété de Coll, un homme drapé dans sa cape s’arrêta, les deux pieds comme ancrés au sol tandis que le festival tournoyait autour de lui, et alors qu’il en était arrivé à la conclusion qu’annoncer publiquement son retour, tel qu’il avait eu l’intention de le faire en premier lieu, pourrait bien témoigner d’une certaine forme d’imprudence, un autre homme, plus jeune mais au regard tout aussi dur que celui de son aîné, se dirigeait infailliblement vers l’auberge du Phénix.
Loin de là, sur le quai, un forgeron, son serviteur imbécile et une femme dont les courbes généreuses attiraient infailliblement le regard admiratif des passants flânaient en chemin alors que leurs pas les conduisaient vers les marchés nocturnes gadrobis, émerveillés et ravis de ce qu’ils voyaient comme seuls pouvaient l’être des étrangers qui venaient juste d’arriver dans l’une des plus extraordinaires villes du monde.
Plus proche du navire duquel ils venaient de débarquer, un grand prêtre de l’Ombre se faufilait d’ombre en ombre, poursuivi à son insu par une myriade d’araignées qui se laissaient porter par la brise du lac, tandis que derrière eux gambadait une vingtaine de bhok’arala – beaucoup transportant avec eux de nouvelles offrandes ou autres babioles qu’ils considéraient désormais comme leur légitime propriété –, bourrasque de crocs menaçants qui soufflait à travers la multitude, soulevant des hurlements de surprise, de terreur et d’indignation (car leurs possessions croissaient à chaque poche, chaque bourse, chaque bijou qui passait à portée de leurs mains griffues).
À bord du bateau lui-même, la femme qui faisait office de capitaine demeurait seule. Elle avait revêtu une amble robe flottante de soie noire et pourpre, et son visage pâle reflétait le clair de lune tandis qu’elle contemplait d’un air pensif la ville qui s’offrait à son regard. Une fragrance dans l’air, quelque parfum flottant encore, porteur de souvenirs… oh, qui lui rappelait tellement d’endroits différents, mais s’agissait-il réellement d’un accident ? Non, Rancœur ne croyait pas aux accidents.
Et désormais elle hésitait, sachant ce que son premier pas sur la terre ferme dévoilerait d’elle… Peut-être, décida-t-elle, était-il plus sage d’attendre encore un peu.
Pas longtemps.
Juste le temps nécessaire.
Dans une autre partie de Darujhistan, un négociant en fer envoya un nouveau message au Maître de la Guilde des Assassins, puis se retira dans sa bibliothèque secrète pour se pencher une nouvelle fois sur ses antiques écrits porteurs d’inquiétantes révélations. Non loin de là, assis à une table, un garde de caravanes aux tatouages barbelés considérait sans ciller la tasse de vin chaud épicé qu’il tenait dans ses énormes mains balafrées ; et dans la pièce d’à côté retentit le rire d’un enfant, un bruit qui le fit tressaillir.
Parvenu à proximité des propriétés neuves d’un certain ex-prêteur sur gages criminel entretemps revenu à une vie respectable, un Torvald Nom sans le sou se dirigeait en silence vers les hauts murs garnis de piques de l’une des demeures en question. Des dettes, me direz-vous ? Ma foi, cela se résoudra aisément. Avait-il perdu la main ? Bien sûr que non. Ses talents avaient certes pu s’émousser en raison de la rigueur du voyage légendaire qui lui avait fait faire la moitié du tour de ce maudit monde. Un retour glorieux à Darujhistan l’attendait. Vienne le matin, oui, vienne le matin…

3284
Heureusement, on n'est pas obligé d'accrocher à Erikson. ;)
Moi-même, ce n'est pas mon auteur préféré. Pas sûr même qu'il soit dans mon top 5.
En revanche, c'est clair qu'on peut apprécier Erikson et Kay, comme Aka et d'autres. :)

3285
Heureusement, en effet, que l'on peut apprécier des approches bien différentes de la fantasy et dévorer Kay comme Erikson. Je ne mettrais peut-être pas non plus Erikson dans mon top5 (En tout cas il serait derrière Tolkien, Kay et Jaworski ) mais dans ce pan de la fantasy où des auteurs comme Cook et Gentle avaient déjà toute mon estime, Erikson fait preuve d'une maestria remarquable à mes yeux, entre autres pour sa maîtrise du temps long. Le féru d'histoire et d'archéologie en moi en est charmé. Kay parvient à m'envoûter en quelques lignes mais j'éprouve une sorte de jubilation assez intense à tourner les pages des volumes du livre des martyrs au fur et à mesure que je progresse dans un de ces ouvrages, notamment lors des conclusions.

3287
Hé ben, j'aurai mis du temps à me lancer dans les Marées de Minuit.

Et mis du temps à y rentrer.

Mais j'ai enfin, après 100 pages, fait une fois le tour des protagonistes de cette première partie et recommence à lire des chapitres sur les premiers apparus.

Je commence à accrocher, mais ce changement de décors mets du temps à être assimilé...

3288
Je me souviens qu'il m'avait aussi fallu une centaine de pages pour rentrer dans le roman à l'époque. Le changement complet de décor, de personnages, de vocabulaire et des enjeux demande une petite période d'adaptation. Après, ça passe tout seul :)

3289
Oui, surtout le vocabulaire (notamment quant à leurs Dieux, dirigeants, fonctions) ainsi que les visées et objectifs en tant que peuples, ça n'est pas évident.

Dur d'accrocher si tu n'as pas un moment de calme pour lire.

Ca ne se lit pas comme du petit lait... Mais je commence à retrouver ce petit emballement car je sens que ça va être top...

3290
Bon; j'ai lu Les Jardins de la Lune cet été et...j'avais très moyennement apprécié. :|
Pas à cause du nombre de personnages (plus y en a, mieux c'est), pas dû non plus au fait que l'on soit directement "jeté" dans l'histoire sans forcément comprendre grand chose au départ (j'aime quand ce n'est pas livré tout cuit).
Par contre j'avais trouvé ça très brouillon, mal amené et au final peu intéressant.

J'ai déjà acheté les 5 premiers livres et j'attendais de lire le tome 2 avant de continuer les achats (et donc le 6 sorti tout récemment).

J'espérais que ce tome 1 serait un peu le Pistolero (T1 de la Tour Sombre de Stephen King) avant le très bon Les Trois Cartes (T2) ou le T1 de La Compagnie Noire (de Glen Cook) avant le superbe Le Château Noir (T2)


J'ai commencé Les Portes de la Maison des Morts ce week-end, et là… BANCO !!!
Déjà plus de 250 pages de lues et j'adhère complètement !
Il y a toujours une ribambelle de (nouveaux) personnages pour mon plus grand plaisir. On suit plusieurs groupes en parallèle et l'histoire est cette fois-ci vraiment prenante (et ce n'est que le début :) ).

Et dire que ça doit aller en s'améliorant au fil des tomes (d'après les nombreux messages sur ce forum et un peu partout ailleurs)

Merci à Ser Garlan, Leha et Gillossen de m'avoir fait découvrir cette série qui me promet de longues soirées en compagnie de cet immense univers (que je ne fais qu'entrevoir).

PS: du coup j'ai acheté Les Osseleurs
;)

3291
Zephite a écrit :Lire les critiques des lecteurs suffit à lever tout doute concernant la qualité du cycle d'Erikson. Mais je pense que ses livres sont beaucoup trop "epic" pour moi.

Qu'un livre contienne de la magie, de manière discrète de préférence, ou alors vers la fin de l'histoire pour constituer un climax, ne me dérange pas; mais lire des histoires d'élus de quinze ans qui chevauchent des dragons et lancent des boules de feu des poings pour combattre des armées de sorciers et d'elfes noirs, tout cela me laisse de marbre, mais alors d'un marbre bien solide.
Après, concernant Erikson, j'ai un doute sur les enfants de quinze ans qui réalisent des prophéties et maîtrisent leur capacités de magie comme si le livre était un jeu de rôle; mais d'après les 150 premières pages et les critiques que j'ai lu, cet excès de merveilleux est loin de me faire envie.

C'est sans doute aussi une des raisons pour lesquelles j'ai du mal avec Adrien Tomas ou Mathieu Gaborit, soit dit en passant. Et c'est aussi la même chose pour Tolkien: trop "merveilleux" pour moi.

Pour moi, on n'est vraiment pas dans cela dans Erikson !

Ce n'est pas manichéen et "simple" pour un sou.

Les personnages jeunes sont peu nombreux déjà. Ensuite, ils sont véritablement les "jouets" de leur destinée (si je puis dire, à tout le moins le jouet des événements qui se produisent dans lesquels ils tentent de se débattre).

L'ensemble est franchement génial (j'en suis à presque la moitié, ayant lu 120 pages du 5ème tome...).

3292
Terminé le 6e tome il y a deux jours !

J'avais mis la série en pause pendant plus de trois ans après le 5e tome, sans raison apparente et m'y remettre a été un vrai plaisir je dois dire.

C'est toujours cool de retrouver les têtes connues de l'univers comme

► Afficher le texte

Ce n'est pas mon tome préféré pour le moment mais j'ai encore passé un super moment de lecture.

Le fameux chapitre d'Ygathan tient vraiment toutes ses promesses, c'est un moment de lecture comme on en vit trop peu.
► Afficher le texte

Bref, c'était vraiment fort.

Pour le reste, dès que Karsa se pointe, la scène est forcément cool.
ça devrait être une loi mathématique tellement ce personnage est charismatique. Ses réflexions auprès de Samar Dev sur ce qu'est un Empire colonisateur, tout en ironie, m'ont vraiment marqué.

De manière plus générale, certains passages de discussion ou de réflexions sont vraiment très forts.
Je pense notamment au moment ou Greyfrog évoque son passé
► Afficher le texte

Et des moments comme ça il y en a pas mal. C'est quand même rare les auteurs dont la réflexion est si balèze qu'elle vous pousse à relever les yeux de votre lecture pour bien enregistrer ce que vous venez de lire. Pour moi c'est totalement le cas avec Erikson.

Bon après tout n'est pas parfait non plus dans ce récit. Certains moments sont tout de même un peu précipités
► Afficher le texte

Quand certaines scènes paraissent toujours aussi cryptiques, mais ça, il y a longtemps que je l'ai accepté.

Un point sur lequel j'ai un peu plus de mal c'est en revanche la multiplication des personnages qui devient vraiment abusé au bout d'un moment. Je mets vraiment au défi les lecteurs d'arriver à poser une tête pour chaque personnage à la fin du récit. Le souci c'est que pour le coup ça devient difficile de tous les garder en mémoire et il y a TOUJOURS eu un moment dans ma lecture où je me suis demandé qui était ce `$&é^ de perso qui apparait comme une fleur et que tout le monde a l'air de connaitre, qui apparait lors d'une scène puis disparait ensuite sans qu'on ait parfois une description à lui accoler pour se rappeler de lui !

Bref, c'est le point noir de ce tome pour moi. J'ai rien contre le fait d'avoir beaucoup de personnages dans un récit, mais un poil de personnification pour certains ça pourrait aider à en faire autre chose que de simples noms random dans mon esprit.

Bon et la fin est bien entendu super trop cool de la mort, mais ça, on commence à être habitué ^_^

Un 8/10 pour ma part ! Je me lance dans le 4e tome des Stormlight Archives et dès que c'est fini, en route pour le 7e tome du Malazan ! :)

3295
Bonjour à tous et à toutes pour mon premier message sur ce forum...

Je me dois enfin de dire : merci ! sans ce forum je n'aurais pas insisté dans la suite de cette sage et les deux derniers tomes qui viennent de sortir sont très bien, avec chacun des fins assez épiques.

"Sois témoin" :D

Pas mal d'humour, l'auteur s'est un peu moins perdu dans des parties superflues j'ai trouvé. Le début du tome 5 était un peu trop long, mais bon le début du tome 4 aussi...j'ai eu peur qu'il nous fasse pareil au 6, heureusement non.

Bref beaucoup de questions restent en suspens, et on verra.

Ce que j'imagine :

► Afficher le texte

3297
Ce tome m'a donné un peu de fil à retordre !
Mon cerveau est arrivé à saturation de noms de lieux, de personnages, de concepts, ça a été rude ! Comme si c'était pas déjà assez difficile de se souvenir des milliers d'intrigues et persos des tomes précédents. :sifflote:
Même si, évidemment, c'est toujours aussi bon et prenant, avec des passages assez dantesques, et la joie de retrouver certains personnages, j'ai trouvé ça assez nébuleux par moments.

Bref, mon résumé, comme après chaque tome : j'ai pas tout compris, mais c'était chouette, vivement le suivant. :P

3298
Lauriaen a écrit :comme après chaque tome : j'ai pas tout compris, mais c'était chouette, vivement le suivant. :P

Une citation à reprendre et à mettre en bandeau sur chaque tome pour vendre toute la saga :P

3299
Après 2 ou 3 tentatives à lire le tome 5 en VO (où je ne suis pas allé très loin), j'ai décidé de repartir sur la nouvelle traduction depuis le début pour garder en tête la dramatis personae.
Résultat des courses, comparé à mes premières lectures( vf ancienne éditions et vo), tout parait plus clair dès qu'on est pas en train de se gratter là tête à comprendre ce qu'est un Imass, une garenne un Tiste et pourquoi tout cela est si différent des tropes habituels de la fantasy. J'avais même pas remarqué la première mention du dieu estropié dès ce premier tome dans mes précédente lectures.

Je dois aussi remercier le travail des traducteurs :applau: (donc, Gillossen pour le premier), qui, à mes yeux, rendent la lecture plus fluide que dans la précédente traduction. Maintenant je suis passé sur le 2eme tome et j'ai hâte d'arriver au passage de la Chaîne des Chiens qui fait partie de mes scènes favorites de cette saga.