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Je l'ai relu lors du premier confinement, ça a quand même un côté très "daté" dans les personnages et leurs interactions.
Toute la première partie avec la mise en place de l'épidémie reste encore assez d'actualité avec des phrases chocs. King (ainsi que son ami médecin à qui il rend hommage dans l'Institut) a vraiment fait un travail de recherches sur plusieurs niveaux.

Dans ce roman il y a à la fois ce que j'aime chez King mais aussi ce que je déteste : un côté brut, des personnages qui s'expriment avec vulgarité etc...

Vieux mais en meme temps d'actualité, le Fléau propose un voyage assez particulier qui ne laisse pas indifférent.

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Nephtys a écrit :Je l'ai relu lors du premier confinement, ça a quand même un côté très "daté" dans les personnages et leurs interactions.
Toute la première partie avec la mise en place de l'épidémie reste encore assez d'actualité avec des phrases chocs. King (ainsi que son ami médecin à qui il rend hommage dans l'Institut) a vraiment fait un travail de recherches sur plusieurs niveaux.

Dans ce roman il y a à la fois ce que j'aime chez King mais aussi ce que je déteste : un côté brut, des personnages qui s'expriment avec vulgarité etc...

Vieux mais en meme temps d'actualité, le Fléau propose un voyage assez particulier qui ne laisse pas indifférent.

Intéressant ce que tu dis sur le côté daté de l'écriture. C'est un truc qui ne m'a jamais frappé chez King dans ses romans "d'époque", j'ai toujours trouvé au contraire que son écriture avait un côté assez intemporelle. Du coup je ferai attention à ça lorsque je tenterai la lecture de celui-là.

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A mon sens, cela dépend vraiment de ses romans. J'ai également relu Dead Zone qui lui m'a paru terriblement d'actualité encore par exemple.

Pour le Fléau, ce sont vraiment certaines situations par rapports aux personnages et la dynamique entre eux qui m'a donné cette impression datée. La qualité de narration de S. King est elle, bien présente :)

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Je suis complètement d'accord avec cette critique.

Je lis souvent que cette oeuvre fait partie des chefs-d'oeuvre de la science fiction mais quand je l'ai lu il y a 10 ans, j'ai eu un sentiment très mitigé.

Comme dans la critique, j'avais adoré la première partie du roman avec la mise en place de l'histoire et j'avais été un peu déçu de la deuxième partie et de la fin. Je remarque que c'est toujours le cas pour tout les King que j'ai lu d'ailleurs, j'aime l'idée de base et sa mise en place dans la première partie et je suis déçu par l'évolution des choses et surtout la fin.

J'ai lu une dizaine de ses romans et je ne crois pas avoir apprécié une seule fin.

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Il y a une autre chose qui nous sépare des livres de stephen king, et particulièrement celui-ci : la culture américaine, et leur rapport très particulier (par rapport à la france) avec les femmes célibataires mais enceinte, et le racisme contre les noirs.

ça serait intéressant d'avoir quelque point de vue d'américain vivant au Maine (relativement rural donc), mais je parie que ce sentiment de réaction 'daté' serait bien moindre voire inexistant pour eux.