Le tome 6 montre toute la force et la puissance de Erikson pour représenter la vie des soldats, de l'ambition des empires, la montée en puissance des sièges, la vie ordinaire de gens qui puise en eux, une réserve de courage, d'énergie pour survivre, pour acquérir un but et au final, mourir tout simplement d'une flèche, de désespoir, de tortures, de flammes, de blessures.... la vie ordinaire et extra-ordinaire de soldats.
Le tome 6 révèle aussi tout le jeu subtil, caché et facétieux des dieux: on avait entrevu tout le destin
de Felisine ( le symbole tellement fort des attaches familiales, du destin croisé de 2 soeurs, et l'ironie
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tragique du final
) : quelques lignes exposant le destin d'une déesse, de la montée en puissance d' une religion, du fantisme de ses adeptes et le croisé avec la certitude des vainqueurs, de la force des armées et l'apogée de la mise en abime : ...tout ça pour rien dans le tome 4. Le tome 6 met encore plus en relief l'abime de l’ersatz de Felisine, la déchéance et la malignité de la personne mais aussi, tout le jeu de ces dieux et de leur servants.
Je démarre le tome 7 n'ayant lu que 300 pages: certains trouvent le début lent .Personnellement, je suis pas déçu . J'adore l'introduction de certains personnages : Masquerouge , des divers letheris ( les patriotistes) , le relief entre les villes et les nomades, la force conquérante des letheris et la déchéance des "anciens". On retrouve avec joie les perso comme Icarium, korsa olong ( et tant d"autres): une arrivée tellement en finesse

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Tellement de choses à dire sur ce cycle, toujours aussi un pur régal.