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Quand je n'ai pas d'inspiration pour choisir un livre, je classe les chroniques d'Elbakin de la meilleure critique à la moins bonne et je choisis plus ou moins au hasard parmi les meilleures critiques. C'est comme ça que je suis tombée sur ce livre.Et c'est une perle.Alors certes, cela avait tout pour me plaire : j'aime l'histoire et ce livre a un fort côté historique. J'aime la fantasy et la SF francophone et il a été écrit par un francophone. J'aime les one shot et c'est un one shot. Mais j'avais peur de ce côté cracheur de temps.Alors je l'ai ouvert...disons en ne sachant pas où je mettais les pieds.Impression qui a duré une bonne partie du livre le temps que je comprenne un peu cette organisation.Mais quelle claque !! Quelle claque !!! Après avoir un peu eu du mal au début, j'ai énormément aimé cette narration à la fois destructurée et simultanément extrêmement structurée. J'ai apprécié l'évolution des personnages au fil du temps et des évènements, j'ai beaucoup aimé les détails qui nous aident à ne pas nous perdre mais qui doivent perdre totalement les personnages. J'ai aimé le traitement des différentes cultures, l'attachement des personnages les uns aux autres, à leur bateau, à leurs terres. J'ai aimé l'intelligence de certains passages (je pense à la révélation du futur par exemple), la vie qui émane de ce livre.C'est vraiment un livre que je recommande chaudement.Je trouve la couverture poche assez réussie même si j'avoue ne pas trop comprendre ce que vient faire le sous-marin. Une référence à Moby Dick peut-être ?

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Ca y est j'ai fini ma perdition temporelle en refermant la dernière page du journal de bord du Déchronologue !

Je l'ai lu rapidement 2-3 jours et vu la déchronologie j'ai bien fait. En parlant de la déchronologie j'arrivais à me repérer au début et à la fin c'est plutôt le milieu du bouquin où c'est plus compliquer de s'y retrouver. J'ai notamment beaucoup de mal à situer
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qui arrive vite dans le roman mais apparemment très tard chronologiquement.

J'ai mis les 3/4 du bouquin avant de me rendre compte que les chapitres étaient numéroté dans le titre xD

Sinon comme certains lecteur j'en attendais plus, plus de réponses notamment. C'est un livre que j'avais dans mon viseur depuis plusieurs années et ça plus les critiques dithyrambiques ça a du jouer sur mes attentes. J'ai beaucoup apprécié mais ça ne rejoindra pas mon panthéon. En fait ça me fait un peu le même effet que la horde du contrevent je reconnais les qualités stylistiques mais ça ne doit pas faire vibrer la corde sensible chez moi que chez la majorité des lecteurs.

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Bonjour,
J’ai savouré ce livre cet été. Moi aussi cela faisait assez longtemps qu’il me faisait de l’œil. Et bien je n ai pas été déçu ! Sans aller jusqu’à la claque j’ai quand même pris une bonne taloche et rejoins toutes les critiques positives ! Très belle écriture dense et immersive, parfaitement adaptée aux décors, persos et motifs déroulés. Ressorts dramatiques puissants. Grand prix de l’imaginaire mérité!

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Ca me fait penser que j'ai le livre qui traîne dans ma bibliothèque depuis quelques temps, ça me donne envie de le faire passer sur le haut de ma pile à lire, tout ça ... Le mélange voyage dans le temps/histoire/belle plume me plaît bien ! :)

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J'ai pas mal aimé la plume de l'auteur, mais je pense que tenté la lecture dans l'ordre "vrai des chapitres" vaut le coup, parce qu'en faisant linéairement j'ai été perdu à partir de la seconde moitié.

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Très très bon souvenir de cette lecture, et je regrette (même s'il vient de faire paraître un court roman) que l'auteur n'ait pas pu proposer de nouvelles oeuvres, dans la fond et la forme c'est vraiment le haut du panier. D'ailleurs certains ont-ils des lectures qui se rapprocheraient de cette oeuvre (singulière certes...) ?

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Teclis a écrit :J'ai pas mal aimé la plume de l'auteur, mais je pense que tenté la lecture dans l'ordre "vrai des chapitres" vaut le coup, parce qu'en faisant linéairement j'ai été perdu à partir de la seconde moitié.

C'est une chose que j'aimerai bien faire aussi. Non pas parce que j'ai été perdu à la première lecture (enfin pas plus que la normale) mais plutôt car c'est un livre que j'aimerai relire.

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Teclis a écrit :J'ai pas mal aimé la plume de l'auteur, mais je pense que tenté la lecture dans l'ordre "vrai des chapitres" vaut le coup, parce qu'en faisant linéairement j'ai été perdu à partir de la seconde moitié.

Ca fait une dizaine d'années que je l'ai lu maintenant, mais je pense que la lecture dans l'ordre chronologique ferait perdre beaucoup. Sans les allers retours dans le temps, on se retrouve avec une histoire assez commune au final.

J'aimerais beaucoup le relire aussi, et l'ajouter à ma bibliothèque par la même occasion.
"Libre à vous d'aller lire autre chose de plus franc du collier" La Cité de soie et d'Acier, de Mike, Louise et Linda Carey

"Nous sommes faits de l'étoffe dont sont tissés les vents" La Horde du contrevent, Alain Damasio

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Un peu déçue par le pitch de ce roman... Ca semble résolument éloigné de l'univers du Déchronologue.

Il ne me tente pas du tout. :(
"Libre à vous d'aller lire autre chose de plus franc du collier" La Cité de soie et d'Acier, de Mike, Louise et Linda Carey

"Nous sommes faits de l'étoffe dont sont tissés les vents" La Horde du contrevent, Alain Damasio

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S'ren a écrit :Un peu déçue par le pitch de ce roman... Ca semble résolument éloigné de l'univers du Déchronologue.

Il ne me tente pas du tout. :(

Beauverger avait écrit plusieurs autres romans avant Le Déchronologue, dans des univers assez variés, semble-t-il. Rien ne l'oblige à se cantonner à l'univers de ce roman-ci. Mais tu peux continuer à lui réclamer un autre livre dans cet univers, si tu en as envie :)

Pour ma part, Le Déchronologue est un beau souvenir : un univers original, une narration ambitieuse, des personnages bien campés. L'aspect "déconstruit" aurait pu montrer encore plus de maîtrise, mais l'exercice était objectivement ardu, et je n'aurais pas non plus aimé avoir un récit entièrement refermé sur lui-même où les moindres détails s'expliquent clairement, cela aurait ôté son mystère à l'univers.

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Tybalt a écrit :
S'ren a écrit :Un peu déçue par le pitch de ce roman... Ca semble résolument éloigné de l'univers du Déchronologue.

Il ne me tente pas du tout. :(

Beauverger avait écrit plusieurs autres romans avant Le Déchronologue, dans des univers assez variés, semble-t-il. Rien ne l'oblige à se cantonner à l'univers de ce roman-ci. Mais tu peux continuer à lui réclamer un autre livre dans cet univers, si tu en as envie :)

Oh loin de moi l'idée de lui demander de se cantonner à l'univers du Déchronologue ;) ! C'est simplement que ce nouveau roman est très différent, et surtout beaucoup moins fantasy dans son approche.
Les utopies/contre-utopies sont des choses qui me tentent et me plaisent généralement peu.

J'ignorais d'ailleurs qu'il avait écrit d'autres romans avant le Déchronologue.
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Terminé hier après l'avir pris au hasard sur la table de mon libraire.
Agréable, original mais pas convaincu par la fin qui me laisse un peu sur ma faim.
J'ai beaucoup aimé la langue par contre et particulièrement l'argot du grand Fèfè.
Je pesne aussi qu'une lecture linéaire ferait perdre au roman une bonne partie de son charme et de son intérêt.

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Je viens de le lire (seulement maintenant, je sais).

Super livre.

Au début, j'étais sceptique. Le côté conceptuel prononcé, les citations de groupes new wave / indie rock qui me semblaient surtout pour l'auteur un moyen de partager ses goûts musicaux (why not, mais bon). Et puis en fait, on est happé par l'histoire. Le découpage est en fait super brillant. Même si le sens n'est pas chronologique, il est logique, chaque chapitre répondant à l'autre, les mystères se dissipant peu à peu. Très beau travail, déjà dans mon top 5 de romans sci-fi français.

Nigelle de Damas a écrit :Une bien belle figure, le capitaine Villon!
Qui se tient très bien aux côtés de "Don Benvenuto" de Jaworski!

Oui, j'ai tout de suite pensé à la même chose !

Même s'il est moins crapule, il y a des points communs, ne serait-ce que par tout ce qu'il se prend dans la gueule.


Sinon, je vois plus tôt que certains sont frustrés qu'il reste quelques questions sans réponse à la fin. Je trouve au contraire que c'est l'une des qualités du roman. Cela va bien avec le style narratif, avec la perspective subjective du Capitaine Villon.