Clairement pour moi, c'est du sous-Sanderson.
L'ensemble du roman a un côté pas fin que j'évoquais déjà au début de ma lecture. Que ce soit dans le développement et les intéractions des personnages qu'on voit parfois venir de très loin, comme
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Pas non plus vraiment de subtilité à se mettre sous la dent au niveau des thématiques abordées, et même le système de magie qui se veut codifié montre déjà ses limites pour moi, au sens il ne semble codifié qu'en surface.
C'est à dire que j'ai trop souvent eu l'impression qu'il était plus d'une fois possible de se soustraire aux règles édictées par ce système pour produire un peu ce que l'on veut (ou ce que l'auteur veut, en l'occurence).
Honnêtement, vu comment on m'avait vendu l'auteur, je ne peux pas m'empêcher d'être déçu. J'ai vraiment traversé le roman (hormis à son tout début, cette scène reste vraiment cool) sans ressentir d'émotion, en mode encéphalogramme plat, malgré l'action toujours présente. J'ai peut-être eu un vrai manque d'empathie avec les personnages, avec le recul.
Même l'acte final m'a paru vraiment forcé en convenu.
Pour moi ça sera un 6, c'est sympathique, mais aussitôt lu et oublié pour ma part.