Et perso, je n'écris pas des romans mais des articles mais quand je lis certains vieux articles, je me dis "au secours" mais c'est écrit au couteau de boucher

Cela s'affine et la comparaison avec la musique est intéressante, effectivement, ça "sonne mieux" est quelque chose que je me dis souvent.
Sinon, je suis en plein dans la saison 2, c'est toujours aussi intéressant.
Deux points m'ont bcp fait réfléchir : écrire l'idéologie (effectivement, on est toujours issu d'un contexte, d'une époque et même si c'est inconscient, je ne crois pas qu'on puisse écrire de façon "neutre".
Et puis, je crois que c'est Lionel qui disait que l'auteur n'écrit que 50% de son livre, le reste est dans l'esprit du lecteur. C'est très juste mais est-ce que c'est en vieillissant (ou alors je me rappelle pas trop ce que j'imaginais quand j'étais enfant), je trouve que les auteurs nous prennent de moins en moins par la main et que la part du livre qui est écrite est de moins en moins importante. Enfant, je n'avais pas eu le souvenir d'avoir été largué dans un livre, à ne pas comprendre qui était qui, ce qui se passait. Par contre, j'ai appris à dépasser cette sensation et quand même apprécier une histoire, un style, etc.