Mes aïeux ! Je n'étais pas passé par ici depuis belle lurette. Je répare donc cette erreur tout de suite.
Un grand merci pour vos retours, tous plus intéressants les uns que les autres. Lire ces mots (même avec quelques mois de retard) remue toujours un petit quelque chose dedans les tripes (Tiens, la gouaille d'un certain Gardeval me revient). Si je prends note de vos compliments qui me touchent en plus de me rassurer sur ma capacité à raconter des histoires, je garde aussi à l'esprit vos quelques remarques plus nuancées. Je ne promets pas de toutes les appliquer à l'avenir, car ce serait m'exposer à une dangereuse schizophrénie dont ma pauvre cervelle ne se remettrait pas, mais il est évident qu'en les écoutant, puis en laissant le temps faire son œuvre, mon inconscient saura trier, ordonner, réagencer, remettre en perspective certaines choses selon mes sensibilités. D'autant que si
Sénéchal est en effet une trilogie, je la vois comme ce qu'elle est : une seule et même histoire. La toute première et la seule, d'ailleurs, que j'ai terminée pour le moment, autant dire que le challenge était ardu pour votre serviteur, et qu'icelui est fort aise de constater qu'il est parvenu à bellement remplir sa mission !
Teclis a écrit :Yep dans cette interview l'auteur affirme travailler sur un roman de type orientaliste.
EdenA a écrit :2019 déjà...Merci pour l'info, j'espère que la parution sera pour 2022
Hélas, je dois dire que j'étais allé un peu vite en besogne en parlant de mon travail en cours à ce cher Marc des
Chroniques du ChroniqueurJe vais essayer de résumer et de vous confier mon parcours depuis 2019. Un parcours silencieux, certes, mais studieux.
Il a donc bien été question d'écrire un roman d'inspiration orientale, je dirais même d'inspiration arabo-islamique pour nommer les choses telles qu'elles sont. Ce texte a bien avancé (quelques 800 000 signes déjà écrits, comparé aux 1 750 000 de toute la trilogie
Sénéchal). D'abord au titre extrêmement provisoire
Miragaï, puis aujourd'hui renommé
Zéhyr, il m'a demandé énormément de recherches préalables. L'intrigue, du moins son squelette, est bel et bien posée, les personnages également, les retournements de situation majeurs aussi. Hélas, j'ai décidé d'en cesser son écriture lorsque j'ai arrêté de me mentir à moi-même en acceptant la véritable ampleur de la tâche (plusieurs gros volumes à rédiger et, surtout, à éditer...). Non pas que je me sente incapable de l'écrire (
Sénéchal a veillé à ce que je puisse fourbir mes armes), mais je sais que le monde de l'édition est quasiment incapable d'accueillir un tel projet, et même s'il l'était, sans doute incapable de le soutenir de bout en bout. Ma notoriété étant aussi ce qu'elle est, couplé au contexte économique du livre qui lui aussi est ce qu'il est, je pense sincèrement que ce n'est pas le bon moment pour moi de mener ce projet à son terme. Trop dense. Trop long. Trop coûteux. Bref, je crois qu'il n'est pas éditable. En tout cas, pas pour le moment. Je ne l'abandonne pas. Je le continuerai et le terminerai dans quelques années. Son histoire me tient particulièrement à cœur, donc je sais que je l'écrirai. Reste à savoir à qui je la confierai, comment et quand.
Ceci dit, je n'ai pas chômé pour autant depuis. Un autre roman a été débuté, dont le titre est
Ardamance. Il en est déjà à quelques 300 000 signes, dans la plus pure des traditions du moment : le one-shot. Il est en cours de rédaction. Je me garderai néanmoins d'en dévoiler davantage pour ne pas créer de fausses attentes. Surtout que...
... un autre projet a également vu le jour entre temps, en parallèle, impulsé cette fois-ci par quelqu'un d'extérieur au monde de l'édition. Ce projet, qui n'est pas un roman (même s'il pourrait aussi le devenir) mais qui est toujours assurément de la fantasy, est encore très hypothétique et demande énormément de préparation et, détail mais non des moindres, une belle levée de fonds. J'y travaille depuis plus d'un an et demi déjà et, signe très encourageant, j'ai reçu le soutien du centre national du cinéma et de l'image animée pour scénariser ce projet. La route est encore longue, très longue, et les obstacles à franchir sont légion mais, pas à pas, j'avance ou, devrais-je dire, nous avançons. J'espère sincèrement pouvoir vous en dire plus dans quelques mois, car j'ai bien conscience que tout cela peut sembler nébuleux, mais je tenais à vous informer, ici, sur Elbakin, de mon parcours du moment qui est fait, comme bon nombre d'autres avant moi, de projets, d'annulations, de reports, d'ajustements, d'imprévus et, aussi et surtout, de très belles rencontres stimulantes.
Vous l'aurez compris : il n'y aura aucune nouvelle parution signée Grégory Da Rosa durant l'année 2022. Mais j'espère sincèrement vous offrir de belles aventures pour les années qui suivent. Croisons les doigts ! Et, en toute franchise, après avoir lu vos mots ici, rien de mieux pour me motiver !
Un grand merci à vous !