Un titre, un résumé et une date de sortie (4 octobre) pour le nouveau livre de Guillaume Chamanadjian qui avait été annoncé dans les entretiens de début d'année :


Johann von Capriccio est un jeune étudiant en obstétrique et ciroplaste de talent à l'université de Schattengau, ville fondée par le savant-astrologue Mirabile. Les mannequins anatomiques de Johann attirent un jour l’attention de Catherine von Grunewald, femme du margrave. Celle-ci le fait convoquer afin de lui montrer l’enfant dont elle a accouché quelques mois auparavant dans le plus grand secret. Corne, queue, sabots de bouc : l’enfant présente toutes les caractéristiques d'un faune.
En compagnie d'une mercenaire et de l'héritière de Mirabile, Johann va tenter de comprendre les mystères de Schattengau, ville nichée au cœur des Alpes, dont l’université attire les esprits les plus brillants, tandis que les puissants de l’Empire germanique se pressent dans le palais du margrave Von Grunewald. Depuis cinq cents ans, c'est un haut-lieu du savoir. Étudiants et habitants la font vivre sous le patronage des grotesques, statues de pierre représentant des créatures des folklores européens, sculptées par le fondateur de cette ville où l'art et la science prennent vie à l'insu des habitants.


Ayant adoré la partie de la Tour de Garde qu'il avait écrit, je serais aux aguets !

J'imagine que la chronique est au programme ?

J'ignore ce qu'il en est des projets des autres mais il est sur ma table de nuit, attendant que débutent les vacances, donc je peux m'en charger bientôt.

Ca a l'air très intriguant !

Lecture en cours par ici, presque terminée.
K, à moins que tu tiennes particulièrement à le chroniquer, auquel cas je passe mon tour, je devrais m'en charger dans les jours qui viennent.

J'ai adoré ! Pour moi (qui ai dévoré la double trilogie de la Tour de Garde, que je conseille toujours aujourd'hui) je trouve que Guillaume Chamanadjian est encore un degré au dessus ! Le texte allie la science, l'art, la poésie et même la politique. La cité de Schattengau est un personnage à elle toute seule et Ses personnages ne tombent pas dans les gros stéréotypes et nous réservent beaucoup de surprises notamment
On retrouve avec plaisir la plume fluide et vibrante de vie de l'auteur dans une intrigue qui souffre d'aucun temps morts ! Et en plus c'est un one-shot

Erkekjetter a écrit : jeu. 17 oct. 2024 11:00 Lecture en cours par ici, presque terminée.
K, à moins que tu tiennes particulièrement à le chroniquer, auquel cas je passe mon tour, je devrais m'en charger dans les jours qui viennent.

Je t'en prie, n'hésite surtout pas à la rédiger. Je vais le lire bientôt donc j'allais m'en charger si personne ne s'en occupait mais je n'ai pas particulièrement d'envie irrépressible de le chroniquer.

Et la chronique d'Erkekjetter là encore !

http://www.elbakin.net/fantasy/roman/un ... sques-6274

Lu et aimé, je suis d’accord avec la critique quant au fait qu'un des principaux atouts du récit tient à son personnage principal, dont la sensibilité est vraiment rafraichissante. L'écriture est aussi très fluide. Je me demande en revanche si le roman n’aurait pas gagné à s’étendre un peu, car j’ai trouvé le format un peu court pour pleinement s’attacher aux enjeux et à la ville. J’ai aussi une incompréhension sur un passage du roman, si quelqu’un a mieux compris que moi je serai content d’être éclairé :

Syaul a écrit : mar. 5 nov. 2024 11:44 Lu et aimé, je suis d’accord avec la critique quant au fait qu'un des principaux atouts du récit tient à son personnage principal, dont la sensibilité est vraiment rafraichissante. L'écriture est aussi très fluide. Je me demande en revanche si le roman n’aurait pas gagné à s’étendre un peu, car j’ai trouvé le format un peu court pour pleinement s’attacher aux enjeux et à la ville. J’ai aussi une incompréhension sur un passage du roman, si quelqu’un a mieux compris que moi je serai content d’être éclairé :

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Pourquoi finalement la femme du margrave sollicite-t-elle Johann au début du roman ? Elle a l’air de sous-entendre que sa double formation de médecin et de ciroplaste lui permettra de percer le mystère du carnet, mais pourquoi ? Elle-même dit être arrivée à certaines conclusions, mais lesquelles ? Je ne comprends pas bien ce passage, alors même que c’est celui qui fait débuter l’action.

Pour répondre à ta question pour moi

Merci pour ta réponse Erendisse !

Je comprends ce que tu veux dire, j'ai eu la même impression sur le fait que Je pense qu'on est tellement habitué à ce que les auteurs nous expliquent tous les tenants et aboutissants de leur roman comme si le lecteur était un enfant que lorsqu'il ou elle nous laissent faire nos propres conclusions on est perplexes Je parle bien sur de mon ressenti perso

J'ai vu que le roman était déjà annoncé en réimpression.

erendisse a écrit : mar. 5 nov. 2024 13:21

Syaul a écrit : mar. 5 nov. 2024 11:44 Lu et aimé, je suis d’accord avec la critique quant au fait qu'un des principaux atouts du récit tient à son personnage principal, dont la sensibilité est vraiment rafraichissante. L'écriture est aussi très fluide. Je me demande en revanche si le roman n’aurait pas gagné à s’étendre un peu, car j’ai trouvé le format un peu court pour pleinement s’attacher aux enjeux et à la ville. J’ai aussi une incompréhension sur un passage du roman, si quelqu’un a mieux compris que moi je serai content d’être éclairé :

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Pourquoi finalement la femme du margrave sollicite-t-elle Johann au début du roman ? Elle a l’air de sous-entendre que sa double formation de médecin et de ciroplaste lui permettra de percer le mystère du carnet, mais pourquoi ? Elle-même dit être arrivée à certaines conclusions, mais lesquelles ? Je ne comprends pas bien ce passage, alors même que c’est celui qui fait débuter l’action.

Pour répondre à ta question pour moi

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c'est pas tant de résoudre le mystère du carnet mais plutôt expliquer pourquoi elle accouche d'un faune, créature impossible, alors que les deux parents sont parfaitement humains.
Au final, le carnet n'est pas si important il est surtout là pour que ceux qui le lisent prennent conscience du caractère impossible de la cité et la naissance de l'enfant faune est l'annonce de la fin de cette même cité.

En tout cas, j'ai beaucoup aimé ce roman. Après l'histoire de Nox, l'auteur réussit une nouvelle fois à introduire des personnages assez "puissants" et attachants ainsi qu'une cité qui tient - à mon sens - lieu également de personnage à part entière !
Un poil philosophique, un poil existentiel... Ce roman tient tout pour tenir en haleine le lecteur !

Je vous rejoins dans vos avis, j'ai aussi adoré et dévoré cet après-midi. La plume est vraiment fluide et très facile à lire mais pas pour autant simple, elle est très belle et riche (le "cauteleux") et j'aime beaucoup. Les personnages sont effectivement très bien construits et j'ai beaucoup aimé le trio de protagonistes et la place donné à la ville, comme Gemina dans la précédente trilogie. l'auteur a vraiment un don pour créer des cités qui sont de vrais persos.
C'est aussi un bel hommage à la création et au pouvoir de l'imagination et vos réflexions m'ont amené à un parallèle sur la fin : Pour conclure, foncez, c'est une super lecture

J'ai commencé ce roman dans le train l'autre jour. Vivant dans les Alpes, je me suis assez vite laissée emportée par le décor. La plume se lit très bien et je trouve difficile de le lâcher.
Je ne suis pas très loin de la moitié et j'avoue que le tournant pris par l'histoire m'a étonnée et je suis curieuse de voir où l'auteur compte nous mener.

Double post

Je l'ai fini l'autre soir, je confirme ce que j'ai écrit au-dessus. C'était vraiment très bien, j'ai beaucoup aimé les réflexions sur la place de la fiction, des frontières.

Par contre, j'ai définitivement ancré Schattengau au bord du lac Léman, surtout que

Je pense également le recommander vivement à mes usagers.