Me revoilà pour donner mon avis sur le roman
Fait assez étrange mais sur les trois romans, c'est celui dont l'intrigue m"intéressait le plus... Et je n'ai pas été déçu de mon voyage. Paradoxalement, c'est aussi le roman dont le Nouveau-Coronado est le moins mis en avant à mon sens. Pas vraiment gênant puisque cela rejoint un peu - déjà - l'ambiance du 2ème et la volonté de "montrer" un empire en bout de souffle, proche de la disparition.
Comme à chaque fois, j'ai été - à la fois - décontenancé et enjoué par la construction du roman dans l'univers du Coronado. Il y a une double histoire qui finit irrémédiablement par se rejoindre. J'ai autant aimé suivre l'une que l'autre mais j'avoue que le personnage de Ferran est un véritable délice à découvrir et suivre. Gillossen a réussi, avec lui, à construire un personnage assez grandiose... Non pas par le côté chevaleresque ou bien épique mais par la justesse psychologique - rejoignant complètement l'avis d'Akallabeth !
L'intrigue en elle-même est très plaisante à suivre. C'est aussi l'une des forces de Gillo : réussir à faire monter crescendo la puissance de son intrigue pour nous laisser cent dernières pages que l'on dévore parce qu'on veut connaître les tenants et les aboutissants... Là où j'ai vraiment aimé cette construction, c'est de retrouver parfois le sentiment devant certains films : on en arrive à se dire que c'est la fin et, hop, en fait il reste une vingtaine de minutes à suivre (ici une cinquantaine de pages à lire !).
Réussir à nous tenir en haleine malgré certains rebondissements... C'est aussi une belle réussite car certains auteurs auraient pu s'effondrer devant ce choix scénaristique
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Nous présenter Ferran comme l'un des protagonistes principaux et le faire tuer... Cela a été un choc en tant que lecteur, d'autant plus vu l'attachement que j'ai eu sur ce personnage... Et pourtant, cela a été une pirouette assez maline dans l'intrigue
.
L'ambiance du roman est également bien présente. Même si la mise en avant du Nouveau-Coronado est moindre à mes yeux, le côté années 20 est réussi. Je crois que c'est une période qui réussit à Gillo, je dirais même qu'il s'agit de sa période de prédilection.
Enfin, comme à chaque roman, Gillo se démarque par sa plume. Peut-être est-ce le roman de l'aboutissement où l'écriture est à la fois la plus "simpliste" mais aussi la plus incisive pour le lecteur. Il se dégage une certaine fluidité qui accroche le lecteur et ne lui fait pas lâcher le roman sans pour autant avoir la sensation de lire un livre écrit avec "facilité".
Bon. Un mot pour la fin, plutôt une interrogation que je mettrais sous la bannière du spoil...
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Est-ce vraiment le dernier roman dans cet univers ?
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Déjà, c'est toujours autant un plaisir que de le parcourir puis cette dernière phrase...
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Et si... Nous n'allions pas parcourir les routes de la Couronne prochainement ?