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ou pourquoi faut il que le héros typique de Fantasy soit un orphelin ? Je cite : Rand, Garion, Pug et même Frodon !! Pourquoi ? Est ce du simple copiage entre auteurs ou alors est ce qu'il y a un sens caché à tout cela ? Dagor Aglareb :hat:

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Et Simon aussi dans l'Arcane des Epées, et d'autres encore... A mon avis, ça n'a rien à voir avec une copie... C'est plutôt en rapport avec la symbolique, ou le parcours initiatique plus malléable...

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Je pense que l'avantage du héro orphelin est multiple. Je cite les quelques uns qui me viennent à l'esprit : - Quand les parents sont inconnus cela crée dès le départ un mystère autour des origines du héro qui peut permettre plus tard à l'auteur de faire des rebondissements - Cela donne une profondeur au personnage par le fait qu'ayant perdu ses parents jeunes, il a vécu un traumatisme psychologique (qui explique qu'il veut faire le bien que lui n'a pas eu la chance d'avoir, ou faire le mal pour se venger de celui qu'on lui a fait) - De ce traumatisme découle une personnalité hors normes par rapport aux gens qui ont des gentilles familles et ça fait de lui dès le départ un personnage "spécial" et "atypique" - Il n'a pas de liens familliaux à endurer ou à porter ce qui fait qu'il est absolument libre et sans contrainte pour partir à l'aventure (jusqu'au moment où il rencontrera des potes ou une copine qui deviendront sa "famille de choix") - Le fait d'être orphelin apporte aussi que le héro a du, à de nombreux moments dans sa vie, se débrouiller seul et par là même acquérir un savoir faire dans de nombreux domaines (Il sait faire autre chose que labourer des champs) Enfin, je suis sûre qu'on peut encore trouver quelques exemples qui font des orphelins des personnages récurents en fantasy... ;)

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Euh, plus sérieusement, pour en revenir au sujet... Je suis d'accord avec Miss Eolle, sauf pour son dernier exemple. Oui, parce que les orphelins sont souvent adoptés par une famille plus ou moins aimante d'ailleurs. :) Souvent sans le savoir, ce qui ajoute au traumatisme au moment de la révélation. ;)

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C'est vrai que c'est frappant quand même qu'autant de héros soient orphelins ! Vous avez beaucoup de contre-exemples ? Je veux dire, un héros (ou héroïne bien entendu) dont les parents soient vivants à l'époque du récit ? ++ Erachion. PS : Perrin : Désolé :)

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Voyons voir... Non... Je pourrais rajouter quelques orphelins plutôt ! ;) Ah, si, en général, lorsqu'on ne rejoint pas le héros dès sa petite enfance, c'est qu'il a connu ses parents : Waylander par exemple, ou Merle dans les Princes d'Ambre... Je ne cite que les premiers noms qui me viennent à l'esprit.

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Heu... Tous les personnages de la Tapisserie de Fionavar si je dis pas de bêtises... En tout ca,s Diarmuib et son frère ont un père qui meurt dans le premier volume, je crois. Mais je dois avouer que je sèche... Oui bien sur, il y a des tas de personnages qui ont de la famille dans le SDA mais ce sont des personnages secondaires. Heu... quelqu'un a des idées ?

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euhhhhh. je reste discret alors ! Et ne fait pas de conclusions attives sur cette réponse car tu pourrait avoir tort comme tu pourrait avoir raison et peut être que en fait tu n'a ni raison ni tort et même qu'en plus que ce à quoi tu pense n'est même pas pensable... bref oublie ce que j'ai dit. :rolleyes: Dagor Aglareb, qui corrige ses fotes d'ortografes.... :p

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Bon ça va ... on peut pas mieux faire je crois :) Là ça m'a vraiment rien apporté comme infos ! A part que je vais me prendre la tête inconsciemment pour essayer de piger : bref tu m'as gâché ma nuit ! ++ Erachion.

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Euh... Certes... Mais ce n'est pas ça qui fera avancer le sujet, je crois... N'a-t-on affaire qu'à une question de symbolique, d'aspect pratique pour l'auteur ? Allez, vous voyez bien que je multiplie les efforts, répondez-y ! :)

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Allez, je me risque, bien que je ne connaisse pas assez le sujet. Peut-être que le héros orphelin est une sorte de page blanche qui permet de faire passer l'image d'un univers que le lecteur ne peut avoir connu. Le héros est donc sans attaches et va devoir trouver sa place dans le monde, se définir en tant qu'être à part entière et pas juste un oiseau tombé du nid. Ce qui n'est pas tout à fait le cas de Frodo, cependant, puisque Bilbo est comme un père pour lui. Mais on trouve parfois chez lui le désir de se montrer à la hauteur des aventures de Bilbo.

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Je trouve que c'est une solution de facilité ! Enfin, je parle dans le cas général (puisqu'on a l'air de dire que c'est quelque chose de très général). Parce que, si on se base sur le petit récapitulatif d'Eolle (la référence en la matière :) ), bah quasiment tout peut être fait sans passer par le héros orphelin (je pense à l'éducation, mais aussi au traumatisme). C'est simplement pour pas se prendre la tête à compliquer les choses. Il y a juste la "page blanche" qui est un vrai avantage, mais là encore, ça doit être bcp plus facile d'écrire sans contraintes sur un personnage sans passé (souvent sans avenir aussi, hormis "il partit à tel endroit devint roi de tel truc ou alors se maria avec telle druide des forêts et soigna les petits animaux). Alors, qu'en pensez vous ? (petite précision : c'était volontairement provocateur)

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J'en pense que j'ai trouvé un article plutôt intéressant. Attention, c'est en anglais... :) archives.seattletimes.nws...+the+rings Frodo stands tall in long line of orphan heroes By John Mark Eberhart Frodo Baggins, "son of Drogo." That description of the chief hobbit in J.R.R. Tolkien's "The Lord of the Rings" is used repeatedly in the trilogy, and yet we never see Frodo's father (or mother). Instead, Frodo is the adopted heir of Bilbo Baggins, a kinsman Tolkien sometimes refers to as Frodo's cousin and other times as his uncle. Whatever the exact blood tie between Bilbo and Frodo, it's clear that Tolkien wanted to present Frodo Baggins as an example of the orphan archetype that has become a staple of fiction, especially fantasy fiction. Despite his adopted status, Frodo becomes a hero. It is his lot to bear the great Ring of Power — to keep it from the evil Sauron, scourge of Tolkien's magical Middle-earth, and ultimately to try to destroy the dangerous talisman in the fire of a volcano. The orphan-as-hero motif is an appealing notion. Examples include Charles Dickens' Oliver Twist, the English myth of King Arthur, Dorothy Gale from "The Wizard of Oz," Harry Potter from the books by J.K. Rowling, cartoon characters such as Cinderella, a whole slew of comic-book action heroes from Superman to Batman to Spider-Man, and Luke Skywalker from the "Star Wars" movies, at least until the awful Darth Vader is revealed as his daddy. But why does this notion move us so effectively? "There is something basically appealing to the concept of orphans," said James Gunn, who teaches speculative fiction at the University of Kansas. "These are people who start from difficult beginnings, so you're naturally sympathetic to them from the start. You hope they make it through their circumstances, like Dickens' Oliver Twist." Dickens, in fact, was a key figure in helping popularize the orphan-rising theme, which is not at all necessarily an American tradition. "He was fascinated with orphans, from his own experience and the fact that in the middle of the 19th century, orphans became a much more common phenomenon, due to the rise of industrialization and the growing abandonment of children by uprooted people." Michelle Boisseau, who teaches English at the University of Missouri-Kansas City, said readers identify easily with orphans. "In our weakest moments, we all imagine ourselves to be orphans, to be alone, to be special but unacknowledged, and that's why we delight in these stories," Boisseau said. Another appeal of orphans: They, like us, can't always control how rich or powerful they are. "But you can have control over how kind you are," Boisseau said, and orphans often are depicted as the kindest or the most clever of characters. Gunn said we simply love "the romantic notion, particularly in fantasy fiction, that suggests humble circumstances can be overcome." Realism in fiction does have its place. Modern authors such as Anne Tyler and John Updike are revered for their ability to write stories about normal, middle-class people dealing with the ennui of daily existences. But Gunn said those characters don't always find happiness; many simply settle for acceptance. And sometimes that sort of thing simply isn't as much fun to read. "The romantic reaction takes somebody and removes him from his antecedents, casts him adrift, and if he has merit, he will rise of his own accord." Young Arthur must prove he's kingly. Harry Potter, whose parents have been struck down, must fight evil on his own. Dorothy has no mother or father to rescue her from being lost in Oz; she makes her own way, with the help of some fantastic friends, down that Yellow Brick Road and back to Kansas. Frodo loves his kinsman Bilbo, but Frodo's disconnection from stronger family ties makes it easier for him to go off on his dangerous quest to destroy the Ring, Gunn said. "Part of the appeal of 'The Lord of the Rings' is that here is this creature with no real natural abilities, an ordinary hobbit if you will, who nevertheless has the ability to reshape the world, to save us from evil," Gunn said. "It's a very appealing myth." "The group, the family is so important to anyone's survival that the situation of the orphan is truly the worst," Boisseau said. "You're a child, powerless, with no protectors or guides. It's the most vulnerable position you can be in. To see someone overcome those odds tells us something about the human spirit."

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Donc si je comprends bien il faut tout lire pour pouvoir continuer à suivre ce topic... Hmmm... t'es vache là :) . Bon voilà ! C'est intéressant, surtout que ça ouvre des horizons un peu plus larges... Donc apparemment, ça serait une stratégie délibérée de l'auteur pour parfaire son personnage, ou augmenter l'affection que peuvent lui porter les lecteurs (ou, comme c'est dit, leur capacité d'identification à ce perso). Je suis pas convaincu ! Au fait Archi il a des parents ? T'en as pas parlé il me semble :) C'est une bonne occaz :) (pitié faites que ça soit pas dans un des bouts que j'ai pas lus :) :) )

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Merci Gillo ! Tu trouve toujours des trucs partout et sur tout toi ! :eek: Comment tu fait ? :) Merci pour tous ces efforts ! Sinon ce doc est assez intéréssant et ca doit être surement la solution même si, comme Erachion, je suit pas complètement convaincu.... Dagor Aglareb :hat:

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De rien, de rien Dagor... J'avoue que j'aimerais bien avoir le temps de traduire avant de vous proposer des choses comme ça, mais bon, pas le temps, vraiment pas... :rolleyes: Pas plus de réactions en tous cas ? Et alors ? Ca ne vous offusque pas que tout ne soit en fait qu'une sombre histoire de combine de l'auteur, pour grossir le trait ? PS pour Erachion : Archibald n'est pas orphelin, je parle de ces parents à un moment. :)

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Pour l'instant personne a réussi à convaincre l'assistance du bien fondé de cet orphelinage forcé :) Alors, personnellement ça ne m'offusque pas vraiment... De toute façon on peut pas bosser sur tout, faut bien faire des concessions... Si ça permet de rendre le roman mieux sous certains autres abords, pourquoi pas ?