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Les princesses ne sont pas comptées car elles ne désirent pas s'accaparer le trône, seulement se mettre bien avec celui qui a le plus de chances selon elles. Elles sont donc un peu à part des querelles de leurs frères.

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Je ne pense pas que le terme désir soit le meilleur à employer dans ce cas. A mon avis, c'est plus une impossibilité, comme quoi il serait inconcevable qu'une femme se trouve à la tête d'ambre et que seul un de héritiers d'anbre peut le faire. Les femmes se retrouvant recaler à un niveau inférieur.

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" Je suis Dara, Dara d'Ambre, la Reine Dara "Que ce soit une vision d'un possible avenir, ou un fantasme/crainte de Corwin aménagé par Oberon/Ganelon, il me semble bel et bien que le fait de voir une femme sur le trône n'est pas si innenvisageable que çà !D'ailleurs, certains Princes ne désirent pas non plus le trône pour eux-mêmes ( Gérard, Benedict et, ö ironie, Random ) et Fiona est très ambitieuse ( Brand voulait le trône, Bleys aussi et si elle faisait partie de leur complot, elle aurait pu attendre la "victoire" pour tirer son épingle du jeu et supplanter le vainqueur.

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Je crois aussi que la non accession au trône d'Ambre pour un personnage féminin n'est qu'un problème de concurrente !Mais à la fin du cycle de Merle, Dara se présente bien en prétendante et j'ai aussi compris que Fiona, la plus grande intriguante de tous visait bien la couronne aussi. L'association avec ses deux frères de sang n'étant qu'un moyen de parvenir à ses fins.Ashes

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Pour en revenir à la comparaison Ambre/Olympe :les Dieux de l'Olympe "agissent" régulièrement à travers les hommes. Or, les princes d'Ambre agissent eux-mêmes. Manipuler les Ombriens par principe ne les intéresse pas. Ils vont en Ombre "par plaisir" ou forcés. Le seul moment où ils se présentent comme des Dieux, c'est quand Corwin et Bleys, puis Corwin seul, engagent des mercenaires pour conquérir le Trône. Ils ne s'engagent pas dans les guerres entre Ombrien, où alors comme simples officiers - cfr Corwin/Napoléon ou Mac arthur.( De plus, je peux me tromper, mais j'imagine mal un Dieu grec supplier son frère de le laisser se rendre pour épargner ses troupes mortelles )J'imagine mal un dieu de l'Olympe esseulé, malade, amnésique, se demandant qui il est sur Terre. Je l'imagine mal devant la vie à un simple mortel. Et, surtout, je ne peux pas me l'imaginer répondre " j'aimerais bien..." à la question " Etes vous un être humain ? "En clair, j'ai peut-être exagéré en disant "froids" mais je ne pourrais jamais m'identifier à un dieu de l'Olympe en lisant son histoire. Alors qu'à un Prince d'Ambre... c'est si facile !

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Je suis arrivé au terme du cycle de Merlin et j’ai de nouveau un avis mitigé concernant ce long cycle Ambrien…Un bilan donc et en conséquence des plus et des moins…Les plus d’abord :-La suite que constitue le cycle de Merlin apporte nombre de réponses au premier cycle et place l’action sur un plan bien supérieur. L’affrontement entre la Marelle et le Logrus, s’il est suggéré dans le cycle de Corwin, est ici la pierre angulaire du récit.-Le monde de Zelazny s’éclaire, et s’il fait moins usage d’ombres (exit les traversées ennuyeuses de Corwin), certaines situations sont vraiment réussies (le voyage sous exta dans le subconscient de Luke, la traversée de la salle des Miroirs… la rencontre des spectre)… il faut reconnaître à Zelazny d’être un maître dans l’art de dérouter le lecteur.. au risque de le perdreLes moins : -Le déséquilibre des 5 tomes est criant, s’il est dans logique de Zelazny de nous faire suivre le cheminement de Merlin, le résultat est un ensemble bancal qui me fait regretter sa longueur, les trois premiers tomes « les atouts de la vengeance » ; « le sang d’ambre » ; « le signe du chaos » qui mettent en place la machination ourdit par Jasra et à un niveau supérieur par Dara n’auraient-ils pas pu se résumer à un seul tome… Si les situations s’enchaînent bien, les tomes plus difficilement : les trois premiers consacrés à Luke, sa mère et à Julia ; les deux suivants à l’affrontement entre le Logrus et la Marelle sur fond de succession dan les Cours… -Le manque de charisme du héros est dommageable : qu’est ce qui différencie Merlin de Corwin au point de vue du caractère, assez peu de choses finalement… s’ils sont tous les deux paumés, à la recherche de la vérité.. Corwin à l’excuse de l’amnésie…et puis cet arsenal de pouvoirs en tout genre attribués à Merlin n’est-il pas démesuré, n’y a-t-il pas quelque chose qu’il ne puise faire ? Une remarque cependant pour dissiper un reproche que l’on pourrait facilement me faire : mais pourquoi donc va-t-il au bout d’un cycle qui ne l’emballe pas plus que ça ? en écartant l’hypothèse masochiste, c’est simplement parce que je n’aime pas laisser une lecture en plan…

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N'y a-t-il pas quelque chose qu'il ne puisse pas faire ? ben, oui. Il est aussi peu doué que son père pour ne pas se faire rouler !C'est vrai qu'il lui ressemble. Mais en moins amer, moins triste. Plus gamin, aussi, ce qui est tout à fait normal.Et Merlin a aussi un côté très "Jeune américain de bonne famille". On pourrait facilement s'attendre à le croiser au détour d'une rue ( ou plutôt d'une expo d'art, ou d'une cocktail party des jeunes "Alumni" de Berkeley )

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Je viens moi aussi de finir le cycle de Melin il y a qqs temps et c'est à ce jour mon oeuvre préférée.... :) En attendant avec impatience qu'une autre vienne la détrôner...
Le déséquilibre des 5 tomes est criant, s’il est dans logique de Zelazny de nous faire suivre le cheminement de Merlin, le résultat est un ensemble bancal qui me fait regretter sa longueur
Perso, j'ai trouvé que ce cycle se lisait très bien et je n'ai pas noté de longueurs particulières mais j'avoue que c'est peut-être pcq je suis encore sous le charme d'Ambre, et une seconde lecture me ferait peut-être changé d'avis...
Si les situations s’enchaînent bien, les tomes plus difficilement
En général, quand je lis un cycle, je considère l'oeuvre comme un tout et je ne la sépare pas en tomes; ce qui fait que je juge tjs le cycle dans sa globalité et le fait qu'un tome soit un peu moins bon qu'un autre ne me gène pas. Je ne remarque donc qu'un enchaînement de situations et pas de tomes, et dans le cas de Zélazny, j'ai trouvé cet enchainement plutôt réussi.
Le manque de charisme du héros est dommageable : qu’est ce qui différencie Merlin de Corwin au point de vue du caractère, assez peu de choses finalement…
C'est vrai que Merlin n'est pas l'un des personnages les plus remarquables par son caractère, ce qui est effectivement regrettable. Cepandant malgré (ou grâce à) ce caractère, on s'identifie et donc on s'attache facilement à lui. C'est tout du moins mon cas. Quant à sa ressemblance avec Corwin, c'est après tout son père, alors l'hérédité.... Mais comme Lambertine, je trouve que Merlin a un côté moins "blasé de la vie" étant donné son âge et sûrement aussi le fait qu'il n'ait pas eu du coup autant de traitrises et de coup bas par sa famille. Il est donc plus confiant envers tout et tous, et nous décrit les scènes avec plus de naïveté et de candeur que Corwin(bien qu'il devienne plus méfiant par la suite). Les 2 cycles se ressemblent par leur style mais j'ai trouvé la narration différente.Mon seul regret : la fin trop abrupte de ce cycle et les nombreuses questions qui restent sans réponse...Par exemple, Bleys est-il finalement vivant ou mort?

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je suis d'accord comme toi sur le fait qu'un cycle s'apprécie sur sa globalité, il n'empêche que l'auteur l'a découpé en tomes; en ayant conscience l'influence marketing d'un tel découpage, ce n'est sans doute pas un hasard qu'il en ai fait 5... quand je parle de déséquilibre entre les tomes c'est que je ne les trouve pas tous de la même qualité (j'étais à deux doigts de l'ennui sur le 2 et 3ème :| )au sujet du caractère de Merlin, c'est vrai que son enfance protégée au sein des Cours n'est pas étrangère à sa confiance excessive en son entourage; l'évolution de ce trait de personnalité au cours du récit est assez réussi par Zelazny, Merlin mûrit au fil des situations.. Mais je n'accepte pas l'excuse de la jeunesse pour expliquer son manque d'affirmation... trop facile pour un personnage somme toute assez fade :?

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C'est vrai qu'il est difficile de défendre Merlin côté caractère, vu qu'il n'est pas très affirmé. Le problème est qu'il suit à Corwin, qui était beaucoup plus entreprenant et virulent dans ses actions; et donc passer à Merlin fait un changement pas des plus réussis.Mais pour moi, l'effacement du caractère de Merlin a été compensé par le charisme d'autres personnages comme Luke ou Mandor et ne m'a donc pas géné plus que ça. Ceci dit, je comprends tout à fait que certains peuvent avoir été déçus par le fait que des personnages secondaires soient plus interessants que le héros lui-même.

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Je ne qualifierai pas le caractère de Merlin comme "pas très affirmé", amis plutôt comme celui de quelqu'un "en recherche de lui-même". Merlin est jeune, a vécu une enfance protégée, mais solitaire ( ses amis d'enfance étaient une fille d'un autre monde, un serpent t une... quoi, au juste ??? ), et une vie de jeune adulte tout aussi protégée ( riche étudiant à Berkeley... ). Mis à part les "coups du 30 Avril", il était dans un cocon, le gamin. la seule chose qui le tracase vraiment, c'est la disparition d'un père qu'il a à peine connu... Jusqu'à ce que commence l'histoire. Et, contrairement à Corwin, qui va évoluer pendant son histoire, mais qui est quelqu'un de mature, Merlin va, justement, mûrir.Je dois être une des plus âgées des forumistes d'Elbakin. J'ai une fille de 18 ans qui m'a fait la réflexion que Merlin était très prohe à ses yeux de pas mals de ses copains universitaires de bonnes familles.Et puis, un héros "en creux" ne veut pas dire une histoire inintéresante. Frodo est, quelque part, un héros "en creux", comme Tintin, dans un autre genre...

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Quelqu'un qui se cherche encore, en somme...c'est vrai. :) Dans ce sens, Merlin est peut être un héros plus "moderne" que son père.Mais je préfère quand même Corwyn, il est digne d'un héros grec ! Quelle classe ! :shock: Question de sensibilité. Même si je pense ressembler davantage à Merlin qu'à Corwyn (toutes proportions gardées bien sûr, je suis incapable de soulever ma voiture tout seul quand elle est embourbée :lol: ) en tant que jeune adulte, j'admire plus la figure "surhumaine" de Corwyn.Ca doit venir de mon adulation de l'Iliade... ;)

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Héros grec, d'accord. De par aussi une sacrée impression de destin paticulièrement lourd. Corwin est un héros beaucoup plus tragique que son fils ( même si l'histoire de Merlin comporte sa part de tragédie ). Et, curieusement, même si j'aime beaucoup Merlin, je ressens bien plus Corwin et son histoire, tant il est humain dans sa surhumanité.

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Il est vrai que moi aussi je prefere Corwin qui est un héros plus héroïque, plus affirmé avec plus de personnalité.Mais comme Lambertine, je ne pense pas que parce que Merlin est moins intéressant que son pere que l'histopire est forcément moins bien.

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Mais comme Lambertine, je ne pense pas que parce que Merlin est moins intéressant que son pere que l'histopire est forcément moins bien.
Tout à fait d'accord. Au contraire, je trouve que le cycle de Merlin est beaucoup plus enrichissant, puisqu'on en apprend beaucoup plus sur Ambre mais surtout sur les cours du chaos, et j'ai trouvé le cycle de Merlin plus drôle que le précédent. De plus l'apparition de nouveaux persos relancent l'intérêt de l'histoire

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UP !Je me permets d'exhumer ce sujet sur les Princes d'Ambre, n'étant pas arrivée à temps sur ce forum pour y participer...Ben... Disons que les Princes d'Ambre est un livre assez spécial pour moi... J'avais taxé le sérum de la Déesse bleue à ma cousine, et j'avais assez aimé... Et, en fouinassant dans la bibliothèque de mon frère, j'avais vu ce bouquin, mais le résumé, l'histoire d'un homme qui se réveille dans un asile psy... Non, ça ne me branchait pas... :( Là dessus, je me retrouve à l'hôpital, et c'est long... très long... Au bout de quelques semaines, la bibliothèque du frangin s'est retrouvée dans son intégralité dans ma chambre d'hôpital... Et le moment arriva...Vindiou ! :lol: Trop fort le livre ! 3 fois, que je l'ai lu... La dernière fois, ce fut pour fêter ma dernière nuit en ce lieu... Le lendemain, je trouve la Main d'Obéron à la librairie locale :) Horreur ! Il en manquait 2 ! J'ai honteusement profité de ma situation de cas médical pour faire un caprice et me faire emmener à Metz, où j'ai trouvé les 2 manquants... Et les Cours du Chaos étaient en traduction :( J'ai patienté... Et il est paru... :D Je résume... J'ai arrêté de compter mes relectures à la 10ème. Ce fut aussi mon 1er essai de lecture, autre que revue musicale, en langue anglaise... J'ai dû en conseiller la lecture à une trentaine de personnes (au moins). Certaines ne m'ont jamais rendu le 1er, que j'ai racheté plus de 6 fois...Je me suis envoyé d'autres Zelazny (mon frère était fan)... Et j'ai toujours adoré...Le second cycle, Merlin, écrit pas mal d'années après, m'a un peu déçue... Je fais vraiment la distinction entre les 2. Peut être parce que j'ai découvert la quasi totalité des romans au fil de leur traduc :unsure: Bien sûr, j'ai les bouquins annexes, le tarot... J'en avais d'ailleurs fait un pour l'anniv de ma copine de lycée (convertie, avec son mec, par mes soins ;))...Et ces atouts, c'est une idée de génie !Voilà, je profite donc de ce UP pour conseiller cette série à tout ceux qui ne l'ont pas encore découverte :P Et ne pas se fier aux résumés... Ca ne donne pas une idée de la véritable valeur d'un livre (La Palisse, youhou !) :mrgreen: Compris les jeun's ? Les Princes d'Ambre, sur la liste des commissions, entre les poireaux et les lasagnes surgelées :lol:

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En fait, c'est amusant passqu'en commençant les Princes d'Ambre je m'attendais à un truc vraiment "Fantasy" d'un genre classique... (J'avais réussi à me préserver de tous les spoilers !! :mrgreen:)Alors le début avec la narration à la 1ere personne, le coup d' asile psychiatrique dans NOTRE monde, ça m'a complètement laissée sur le cul ! (pardonnez-moi l'expression :P)En bref, c'est un des livres à la meilleure intro que j'aie jamais lu ! :)(Et je ne parle même pas, une fois qu'on rentre dans l'univers d'Ambre, de la multitude de surprises que celui-ci nous réserve ! ;) )Donc je m'inscris avec Brynhild au Fan Club d'Ambre !!!! :lol: Et juste un truc pour revenir à l'opposition Corwin/Merlin.Ce n'est pas juste, pour moi, une question de caractère, d'éducation ou de jeunesse... Passque Merlin, en soit, ce n'est déjà plus un "ado" depuis longtemps... Mais disons que c'est un adulte "jeune". Corwin quant à lui a des siècles et des siècles d'existence réelle. Donc c'est intéressant de voir comment Zelazny a créé avec ses personnages d'Ambre un autre genre de maturité avec une expérience tellement longue que la notion d'adolescence ou d'âge adulte n'a plus vraiment de rapport avec notre conception à nous, pauvres humains qui ne vivont que 80 ans ! :mrgreen:

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En bref, c'est un des livres à la meilleure intro que j'aie jamais lu !
D'accord avec toi! Je me souviens qu'à l'époque, j'avais du m'arrêter pour encaisser le choc... Une autre preuve que Sir Zelazny était un des écrivains les plus doués, pour ce qui est du style du moins, de sa génération...Comment on rejoint votre fan club? :mrgreen:

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Le simple fait de vouloir en faire partie suffit ! :P Welcome Eolle et Candide :lol: Viendez tous nous rejoindre :lol: Un monde merveilleux s'offre à nous chaque fois qu'on monte des escaliers :lol: (souvenir de lycée mémorable ! Corwin et Bleys ! J'étais Bleys !)Allez ! Vous n'imaginez pas, en plus, à quel point c'est agréable à lire, et plein d'humour :lol: (Eric à Corwin à propos de Random : Je le laisserais pas vider mon pot de chambre de peur qu'il ne mette des piranhas dedans :lol:)

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Eh ! Mais je n'ai pas comparé Merlin à un adolescent. J'ai dit "jeune adulte" je crois, non ? je l'ai comparé à des garçons qui sont en fin de cycle universitaire ( ben, voui, ma fille sort avec des garçons qui ont quelques années de plus qu'elle ), voire qui débutent dans le monde du travail. Et la réflexion "Merlin me fait penser à mes copains" vient d'elle, pas de moi.Sinon : j'ai commencé à lire Ambre par hasard. Je n'ai pas pu décrocher avant la fin. Capturée, la Lambertine. Prise au piège des oubliettes d'Eric et des prisons de Dara.