Posté : ven. 6 nov. 2009 00:04
Je t'ai envoyé le lien en MP.

voui il y a de belles photos ;)je ne connais pas cette série, il faudra que j'y jette un coup d'oeil vu l'enthousiasme que ça suscite chez certains. J'ai pour le moment un a priori négatif, cet article manque un peu de fond, et ce que j'en ai lu ne m'attire pas trop vers cet auteur.Enfin si la bibliothèque est jolie et bien fournieGillossen a écrit :C'est beau les articles Gala...http://www.gala.fr/l_actu/on_ne_parle_q ... sse_193738
Il y a tellement de livres qui mériteraient davantage d'être traduit, je trouve. Parce que "Tara Duncan, la petite soeur française d'Harry Potter", quand on voit la différence de qualité, c'est encore un coup à passer pour des guignols.Je lui souhaite un immense succès et surtout que les fans anglais connaissent enfin ce que veut dire l'attente de la traduction d'un livre (si c'est possible !).
Il serait intéressant que le ministère de la Culture aide davantage les maisons d'édition françaises à traduire et publier ces excellents livres à l'étranger. Il faudrait déjà que la fantasy soit reconnue comme un genre littéraire à part entière.Il y a tellement de livres qui mériteraient davantage d'être traduit, je trouve.
il faut vous épargner tout de suite cette peine : je m'étais dit exactement la même chose et j'ai donc emprunté le premier tome avec l'idée de « me faire ma propre opinion », tout ça tout ça...Mal m'en a pris. J'ai eu un mal fou à terminer ce bouquin tellement c'était long et ennuyant et fastidieux et niais comme tout... (juste pour préciser, c'est quand même quelqu'un qui a lu les 3 tomes d'Eragon en rigolant bien qui dit cela. Mais Tara Duncan, franchement, ça explose le niveau.)On va dire que c'est parce que je n'ai plus mon âme d'enfant... mais je suis tout à fait certaine qu'à dix ans, peut-être que j'aurais apprécié les aventures, le monde, le pseudo-humour de la narration (là, j'ai un doute, quand même)... mais jamais, jamais je n'aurais pu supporter une héroïne aussi... insupportable. Tara est jolie, Tara est trop intelligente, Tara est trop forte, Tara est trop courageuse, Tara est trop drôle, Tara est trop chanceuse – bref, Tara est trop trop. Quand un « Familier » pégase débarque, le premier depuis je ne sais combien de temps, pour qui c'est ? Pour Tara, voyons. Quand quelqu'un réussit à faire un tour de magie super dur et super impressionnant, qui c'est ? Tara, voyons. Quand le demi-elfe de l'histoire trouve qu'une fille est « jolie » et s'intéresse apparemment à elle, qui c'est-y donc ? Tara, voyons. Quand on retrouve (la suite est spoiler, mais bon ça se laisse deviner à la page 18 environ) l'héritière du grand empire mythique blablabla... qui c'est-y donc ? (oui, celle-là, c'était pour vérifier si vous suiviez.) Tara passe son temps à donner des ordres à ses camarades, qui obéissent sagement parce que c'est quand même la plus intelligente, et puis ils rigolent gentiment à ses blagues parce que c'est quand même la plus drôle (vous suivez oui ou non ?).Bon, et ça, ce n'est que ce que je reproche au personnage principal. Je ne vous ai pas encore parlé du soi-disant humour (ouh, les super formules magiques qui riment ! - ou alors ça c'était vraiment sérieux ?), de l'action lente comme tout et prévisible à vingt-cinq kilomètres, et, par-dessus tout, le style d'écriture qui semble franchement bâclé et en devient même parfois pénible à lire : déjà, l'auteur aurait pu prendre la peine de vérifier la définition de métaphore, parce qu'au trentième emploi erroné du terme ça finit par fatiguer, ensuite, elle semble être sérieusement fâchée avec la syntaxe et la ponctuation du français... Pour le reste, je ne peux malheureusement être plus précise, m'étant empressée d'oublier cette épreuve sitôt le bouquin refermé (j'en ai juste gardé assez en mémoire pour écrire ce petit florilège...).Il paraît que ça s'améliore après le tome 5 ou 6, je ne sais plus lequel, mais si il faut se taper les 4 ou 5 premiers pour ça et se trimballer l'autre Miss Monde tout ce temps, continuez le voyage sans moi, les gars. Ce n'est pas parce qu'on veut écrire pour les enfants qu'on doit les prendre pour des idiots, et c'est tout à fait ce que ce bouquin me semble faire – un auteur capable notamment d'appeler des moutons « bééés » et des abeilles « bizzz » mérite qu'on passe son chemin, selon mes critères personnels d'évaluation.Donc, je déconseille formellement avant onze ans, en raison des dégâts irréparables que cette chose pourrait causer sur de jeunes cerveaux, et après aussi, parce qu'il y a tout plein de livres qui méritent bien plus que Tara Duncan qu'on leur consacre du temps.M'enfin rétrospectivement c'est plutôt amusant d'avoir lu ça pour voir à quoi ça pouvait ressembler, mais je ne renouvellerai certainement pas l'expérience.Quant à ce qui est d'une éventuelle polémique sur le caractère de l'auteur comme certains en parlent plus haut, je n'en sais rien et je m'en fiche - qu'elle soit sympa ou pas ne change rien à ce que je pense de son bouquin - mais je vous assure qu'à certains passages du texte elle a eu beaucoup de chance de ne pas se trouver en face de moi. On devrait faire des lois contre les... auteurs ! qui mettent plein de points de... suspension ! partout pour faire croire qu'il y a du... suspense ! alors que cela veut seulement dire qu'ils sont... incapables d'en créer correctement ! (oui, le point d'exclamation après semble indispensable aussi pour bien faire comprendre que le suspense crée – théoriquement – la surprise.)(Aaaaaah, ça fait du bien !)Favrielle ex-Geïya a écrit :je ne connais pas cette série, il faudra que j'y jette un coup d'oeil vu l'enthousiasme que ça suscite chez certains.
J'avais pondéré après en disant que je n'avais pas trop le temps, et qu'il y avait plein d'autres choses à lire.mais avec ton message, je me fais une idée plus précise.Je pense aux Alice de la bibliothèque verte, si quelqu'un connaît, est-ce que ça pourrait ressembler ?Alice était riche et belle avec un papa super gentil qui lui avait acheté une super bagnole et elle faisait des enquêtes et quand j'avais 10 ans je trouvais ça passionnant, et je rêvais d'être Alice.Ceci dit, j'ai l'impression que les livres Tara Duncan déclenche plus d'animositéEt même que pour ceux qui se disent Favrielle ex-Geïya a écrit: je ne connais pas cette série, il faudra que j'y jette un coup d'oeil vu l'enthousiasme que ça suscite chez certains.il faut vous épargner tout de suite cette peine : je m'étais dit exactement la même chose et j'ai donc emprunté le premier tome avec l'idée de « me faire ma propre opinion », tout ça tout ça...Mal m'en a pris. J'ai eu un mal fou à terminer ce bouquin tellement c'était long et ennuyant et fastidieux et niais comme tout... (juste pour préciser, c'est quand même quelqu'un qui a lu les 3 tomes d'Eragon en rigolant bien qui dit cela. Mais Tara Duncan, franchement, ça explose le niveau.)
c'est plutôt convaincantl paraît que ça s'améliore après le tome 5 ou 6, je ne sais plus lequel, mais si il faut se taper les 4 ou 5 premiers pour ça et se trimballer l'autre Miss Monde tout ce temps, continuez le voyage sans moi, les gars. Ce n'est pas parce qu'on veut écrire pour les enfants qu'on doit les prendre pour des idiots, et c'est tout à fait ce que ce bouquin me semble faire – un auteur capable notamment d'appeler des moutons « bééés » et des abeilles « bizzz » mérite qu'on passe son chemin, selon mes critères personnels d'évaluation.Donc, je déconseille formellement avant onze ans, en raison des dégâts irréparables que cette chose pourrait causer sur de jeunes cerveaux, et après aussi, parce qu'il y a tout plein de livres qui méritent bien plus que Tara Duncan qu'on leur consacre du temps.
Pas exactement (en même temps je n'ai pas relu des Alice depuis des années, car même à 10 ans, je n'étais pas fan). Alice était effectivement l'exemple de la fille absolument parfaite qui ne se trompe jamais et sait faire sans efforts les choses les plus extraordinaires, comme remplacer au pied levé une fille du cirque. C'est typiquement le genre de livres qui marchent quand tu es jeune mais auquel tu ne crois plus à la relecture (un peu comme Le Club des Cinq, on se demande comment des parents responsables peuvent envoyer des gamins de 12 ans faire du camping sauvage). mais les Alice étaient courts, il y avait généralement une intrigue définie et on allait droit au but, bref, c'était efficace. Ce qui est loin d'être le cas pour Tara Duncan, où on a l'impression que l'auteur est payée au mot.Je pense aux Alice de la bibliothèque verte, si quelqu'un connaît, est-ce que ça pourrait ressembler ?Alice était riche et belle avec un papa super gentil qui lui avait acheté une super bagnole et elle faisait des enquêtes et quand j'avais 10 ans je trouvais ça passionnant, et je rêvais d'être Alice.Ceci dit, j'ai l'impression que les livres Tara Duncan déclenche plus d'animosité