Je suis un peu comme Merwin, si je n'avais pas lu, justement, après coup, ces fameuses critiques qui comparent
Homeland et
24, je n'aurais pas fait le lien.De base, rien que sur le fonctionnement.
24h, comme son nom l'indique joue essentiellement sur la notion d'urgence, de temps limité qu'on nous rappelle incessamment via les compteur avec les différents éléments d'action qui se jouent en parallèle. Evidemment, les interactions humaines jouent aussi, mais pas comme un moteur unique. Les capacités physiques et le rôle de grain de sable imprévisibles de Djack y sont un élément essentiel (je le vois un peu comme un John Maclane de la CIA, si vous voyez les points communs que je veux mettre en avant.)Pour
Homeland, le moteur est la paranoïa, la notion de méfiance, la volonté d'anticipation face à un ennemi qui agit sur le fond, place des pions, prend le temps de "retourner" des personnes. Donc, oui, on est dans le domaine de la psychologie. On voit surtout que le travail d'espion c'est avant tout créer des liens avec ses contacts, travailler ses sources, se prendre la tête à imaginer ce que veut atteindre et par quel moyen l'adversaire. Et là où Homeland est génial c'est que tout cela n'est ni contemplatif ni passif, on arrive à comprendre peu à peu les mécanismes qui conduisent à certains comportements. Et particulièrement, le portrait du soldat qui revient au bout de 8 ans de captivité et qui n'arrive plus à trouver sa place au sein de sa famille est troublant et bouleversant (Morena Baccarin en femme modèle qui essaie de recoller les morceaux est vraiment magnifique ce qui donne aux relations des époux une complexité dérangeante.)Donc, ok, admettons que le fond, la lutte contre des menaces sur le territoire américain par la CIA, est le même, mais maintenant que je sais que ce sont les mêmes auteurs derrière ces 2 séries, je trouve alors qu'ils ont fait un changement d'approche drastique et impressionnant.@Merwin : je viens de voir l'épisode 7 et wouah ! Je ne sais pas ce qui vient après, mais je pense que c'est un épisode charnière dans la mesure où les auteurs acceptent de mettre à plat une grande part de non-dit voir avancent carrément sur l'intrigue de fond.
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Claire a moins de poitrine que Morena mais elle a un charme fou !

Ca c'est du spoiler de brève de comptoir !
