Remontée de sujet, à la demande de Gillossen, qui commençait à nous trouver trop délinquants. ;)John Doe, tu m'écrivais dans l'autre fil de discussion, que le diptyque des
Nouvelles Chroniques de Krondor était encore plus mauvais que les deux derniers tomes des
Chroniques. Ce qui m'a le plus découragé des deux derniers tomes des
Chroniques, c'est à quel point c'est du jeu rôle romanisé :
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Les personnages se promènent, rencontrent des créatures inconnues et :« Mais que sont ces créatures ?- Je ne sais pas, mais elles résistent à nos armes.- Ça alors, il n'y a pas moyen de les blesser. »Et nos pauvres héros s'épuisent en vain. Ils sont mal en point, mais, au moment où tout semble perdu (bref quand il leur reste 2 points de vie), quelqu'un s'exprime :« Ça y est, je me souviens ! J'ai lu ça dans un vieux grimoire (le Guide des monstres D&D), ce sont des esprits élémentaires de l'air, il faut leur faire toucher le sol. »Et nos héros se pendent aux pattes des créatures et sont sauvés in extremis. Le soir, ils se reposent (reprennent leurs points de vie) et repartent le lendemain.Le lendemain, nouvelles créatures :« Mais que sont ces créatures ?- Je ne sais pas, mais elles résistent à nos armes...Et ce n'est pas tout, les secours arrivent toujours in extremis. La ponctualité n'existe pas. Les gens n'arrivent pas une seule fois à temps ou à l'avance. C'est toujours in extremis (je ne me souviens même pas d'une seule exception). On attend des renforts, ils arrivent en retard, surgissent au moment où tout semble perdu. On donne un rendez-vous : le personnage est en retard, arrive juste à temps pour sauver les héros. Ça fait des moments mémorables dans un jeu de rôle, mais ça devient complètement ridicule dans le roman.Et ne parlons pas de la fin, c'est le moment où le jeu de rôle déraille quand on a trop abusé de la bière (et dans ce cas-ci peut-être de certaines substances hallucinogènes).
Feist arrive-t-il vraiment à faire pire dans
Les Nouvelles Chroniques ?