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Article intéressant qui a le mérite de mettre en avant une situation de fait sans tabou. Je remarque aussi que les scènes érotiques sont plus nombreuses dans la fantasy de manière générale, mais contrairement à ce que dit l'article il y a une claire distinction entre fantasy ado/adultes et fantasy jeunesse où bien évidemment ces scènes n'apparaissent pas. Or, parallèlement la fantasy jeunesse est aussi en plein essor, ce qui à mon sens atténue en proportion l'augmentation de scènes plus chaudes sur l'ensemble des oeuvres de fantasy.Et puis citer la balafrée comme archétype des livres fantasy décomplexés avec de multiples scènes érotiques alors que finalement c'est l'un des écrits les plus "sages" (mis à part deux trois scènes explicites) de Michel Robert , me semble peu approprié. ;)

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Et puis y'a pas que la fantasy ! Suffit de regarder du coté d'Hollywood! :pPerso tant que c'est bien intégré et que ça ne fait pas artificiel ça ne me dérange pas ! (au contraire ! :mrgreen: )

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Akallabeth a écrit :Perso tant que c'est bien intégré et que ça ne fait pas artificiel ça ne me dérange pas ! (au contraire ! :mrgreen: )
Je suis d'accord, une scène super crue et maladroite en plein milieu d'un roman qui parle jamais de cul, ça fait un peu bizarre (mais non, je n'ai pas d'exemple sorry !!).Ca me semble aussi essentiel que la dimension érotique soit une composante à part entière du roman, et pas juste un truc balancé en plein milieu d'une page pour provoquer un peu. Les livres de Michel Robert ont définitivement ce côté presque "animal" qui fait que les scènes de cul n'y sont pas choquantes, mais à côté de ça, y'a plein d'autres livres qui sont pas forcément aussi sombres dès le début, et qui maitrisent parfaitement l'art de l'érotisme intégré : les écrits ultra poétiques du Dit de la Terre plate de Tanith Lee, ou le cycle de Kushiel par exemple, dans lequel l'érotisme est même l'une des essences du livre.Je trouve même qu'une petite scène érotique de temps en temps, ça peut apporter un vrai plus, un côté encore plus réaliste et crédible à des personnages ou à des situations (faut pas se leurrer, notre sexualité et nos instincts restent une de nos composantes principales, surtout dans les relations qu'on peut entretenir avec les autres). Tant que c'est bien écrit et que ça semble vraisemblable... ;)

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Une version érotique des contes de Grimm publiée par erreur en Chine… Voilà qui semble semer le trouble…
Je n'ai pas compris : s'agit il d'une publication en Chine par erreur, ou bien d'une version érotique par erreur ?:lol::D:sifflote::jesors:

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Idem, ça aurait même tendance à me faire fuir. Par exemple les couvertures de Kushiel (les femmes y sont beaucoup moins dénudées pourtant) ont failli me priver de la lecture des bouquins (merci Elbakin.net donc :) ). Quand on communique trop là dessus, pour moi ça sent le vide intersidéral autour (peut être à tort hein). A ce sujet et comme on parle de GoT vous avez trouvé les scènes de nu ou de sexe gênantes ? J'ai eu plusieurs échos de potes (pas particulièrement prude pourtant) qui m'ont dis que pour eux c'était juste du racolage et que ça n'apportait rien à la série. Bon comme ça ne m'a pas dérangé plus que ça, mais que je ne suis pas forcément impartial parce qu'à fond dans l'histoire et vraiment fan, j'aimerai avoir votre point de vue.
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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Tiens, non dans le GoT je n'ai pas trouvé les scènes de nu ou de sexe gênantes. Que ce soit dans la série ou dans les livres. En tout cas ça ne m'a pas laissé de grands souvenirs.Mais si on veut parler de racolage et de n'apporter pas grand chose (si ce n'est rien) au récit, je citerai Cœur de Loki sans aucun doute, avec son trop plein de relations charnelles décrites presque comme dans un livre po***.

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Martin donne évidement bon nombre d'interviews avec la sortie de ADWD, et il discute donc sexe dans un entretien avec The Atlantic par exemple :
When Game of Thrones aired on HBO this past spring, there was a lot of conversation and debate about the depiction of sex, rape, and female agency on the show and in the books. How do you feel about the way the show handled those things in comparison with what you tried to do in your novels?My novels have quite a bit of sex in them. ... I have read some people saying that they added sex scenes, and they did. They also didn't put in some sex scenes that are in the book, so on balance, I think they're the same. A few things were handled differently. Obviously the way I wrote it in the book is the way I would have handled it.How do you make decisions about the depictions of sexual violence that you include in your writing?Well, I'm not writing about contemporary sex—it's medieval.There's a more general question here that doesn't just affect sex or rape, and that's this whole issue of what is gratuitous? What should be depicted? I have gotten letters over the years from readers who don't like the sex, they say it's "gratuitous." I think that word gets thrown around and what it seems to mean is "I didn't like it." This person didn't want to read it, so it's gratuitous to that person. And if I'm guilty of having gratuitous sex, then I'm also guilty of having gratuitous violence, and gratuitous feasting, and gratuitous description of clothes, and gratuitous heraldry, because very little of this is necessary to advance the plot. But my philosophy is that plot advancement is not what the experience of reading fiction is about. If all we care about is advancing the plot, why read novels? We can just read Cliffs Notes.A novel for me is an immersive experience where I feel as if I have lived it and that I've tasted the food and experienced the sex and experienced the terror of battle. So I want all of the detail, all of the sensory things—whether it's a good experience, or a bad experience, I want to put the reader through it. To that mind, detail is necessary, showing not telling is necessary, and nothing is gratuitous.

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OMFG ça y est maintenant c'est sûr Martin espionne notre forum et reprend les très bon arguments de certains d'entre nous. Visiblement il y en a certains pour qui s'immerger dans un univers doit se faire sans la partie sexe. Je suis contente que Martin ne soit pas l'un de ceux-là :p
nothing is gratuitous
Merci !

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Tout à fait d'accord avec MArtin. La phrase "c'est du sexe gratuit" paraît très téléphonée et ne correspond pas à la tournure d'esprit de l'auteur qui transparaît dans ses romans. Les descriptions dures de scènes impliquant du sexe cadrent avec le ton sans concession et très cru de ses romans. De plus, comme il le souligne, c'est du "medieval sex" avec des critères totalement différents de nos interprétations contemporaines. Sa démarche réfléchie et cartésienne écarte donc tout risque de sexe gratuit (ou même tarifé). ;)

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Disons que quel que soit le support ça a toujours été le cas, il y a toujours du monde pour polémiquer sur le contenu d'une oeuvre (il y a des paquets d'oeuvres jugées "scandaleuses" en leurs temps), après son auteur sent le besoin ou pas de s'expliquer. Martin c'est un communicant :)
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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Tout à fait d'accord avec toi sur l'analyse.Je soulignais juste cette tendance de plus en plus marquée chez les critiques à exiger de l'auteur une justification pour tel ou tel aspect plus marqué dans son oeuvre (selon la personne qui décrypte l'ensemble). Et je pense que si Martin a utilisé le terme "gratuitous", ce n'est pas, euh, gratuit de sa part. Ni injustifié, bien au contraire. ;)

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Salut,Je me souviens d'une scène dans Tigane, de G.G. Kay, qui avait son utilité mais dont le propos m'avait un peu dérouté.Non, je ne parle pas d'une première scène où le héros (j'ai oublié le nom, désolé) et la fille de la bande de musiciens se font un plan "placard à balais". Même si on en apprendra plus sur ladite scène, et notamment qu'elle n'était pas faite uniquement pour contenter nos imaginations ( et même si l'auteur a, tout de même, plutôt bien joué avec nos nerfs pour le coup. Non, je pense à cette scène là :
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'Ca se trouve, je l'ai inventée.Sinon, je ne me souviens pas de grand chose dans ce registre. Ah, oui, il y a bien un certain Benvenuto rentrant chez le Podestat par "la petite porte". :p