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Les chiffres de la lecture devenant de plus en plus mauvais en France, les fermetures de librairie ne me surprennent pas. Et en plus quand on nous dit que la lecture chez les jeunes est en chute libre(1) ça ne rassure pas.(1) le contraire de ce qui se passe aux USA où les ados n'ont jamais autant lu que dans les années 2000 si l'on en croit un article du Seatle Post de 2007.

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Vendredi 3 mai 2013 pour la réponse de "Chapitre"? Flou sur la date : 3 ou 5 mai.http://www.ladepeche.fr/article/2013/05 ... tures.htmlhttp://www.lagazettedescommunes.com/165 ... -chapitre/Où l'on apprend que si Privat (librairie) n'est plus aussi rentable qu'elle l'était encore voici 10 ans, elle est encore très loin d'être déficitaire ou de devoir mettre les clés sous la porte. Le fonds d'investissement américain dont parlait Izareyael plus haut (histoire de "l'arbre qui cache la forêt" : Privat --> Chapitre --> Actissia/Najafi) trouve tout simplement plus juteux de céder le bail pour une somme rondelette. En somme, la Bourse mondiale décide du paysage urbain, décide de ce que je trouve ou non dans les magasins, décide de licencier des salariés et de fermer une librairie qui ne fonctionne pas si mal, décide de bannir la Littérature de la rue des Arts :wacko: , pour toujours plus de sous aux actionnaires et investisseurs.Et m....!Pour ceux qui ne connaissent pas Toulouse : avant la rue Saint-Rome (coeur de Tlse) était vivante et son architecture intacte. Elle a été progressivement (2 décennies : 1980 environ --> 2000, et ça continue...) mais littéralement saccagée par l'ouverture de commerces : jeaneries, sandwicheries, gadgeteries et autres conneries qui, à grand renfort de devantures psychédéliques pour daltoniens névropathes, ont bousillé la rue malgré la protection des Monuments Hystériques. C'est à ce genre de désastre aussi que les fonds d'investissement conduisent. Je ne veux pas qu'on me vende une crème dépilatoire à l'aspartam, rose fluo et 2 en 1 parce qu'elle décolle aussi le papier peint, au milieu de ma librairie, au milieu de mes librairies. Pétitions à signer. Izareyael et Coeurdechene ont indiqué les liens. SVP. SVP. SVP.

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ça fait un bail que je ne suis pas retourné à Toulouse, et je suis désolé d'apprendre ce que tu nous révèles. Je suis de l'époque où on allait boire un (ou plusieurs) verres à l'Embuscade avant de passer au Four s'éclater la panse. Les Arcades étaient encore un repaire de jeunes gens un peu louches, on faisait la fête pour tout et n'importe quoi, la caserne Compans n'était pas encore un palais des Sports et les travelos tapinaient toujours rue de la Verge d'Or, à côté d'Arnaud Bernard. Le Breughel vivait ses grandes heures, j'y bossais, la place des Tiercerettes n'était pas encore piétonne, tout ça était assez délirant et très chouette. Et Privat constituait une fierté littéraire pour la région. Triste, vraiment triste.