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Exactement ce que j'allais dire : si on commence à suivre les avis de Thomas Day, on ne lit plus rien (à part ses bouquins, bien sûr). :pPour revenir au livre : la version brochée arrive dans 6 mois, rassurez moi ? Elle ne sortira pas en même temps que la version reliée du tome 2, j'espère ? Sinon on n'est pas sorti de la verge...

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Merwin Tonnel a écrit :Exactement ce que j'allais dire : si on commence à suivre les avis de Thomas Day, on ne lit plus rien (à part ses bouquins, bien sûr). :p
Ah c'est très mal connaître le monsieur, depuis le temps que je vois ce qu'il conseille ma PAL a grandi à vue d'œil! ^^ Et puis un homme qui fait édité le diptyque The Book of All Hours, Dead Letters ou l'intégrale de L'ombre du bourreau est forcément un type bien dans le fond lol sisi!Mais c'est vrai que chez Jules d'en face ça se fritte sur des points de détails (ça m'amuse toujours)!

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On trouve une - courte - interview de l'auteur sur le blog de l'éditeur. ;)
Comment a germé Le Nom du Vent dans votre esprit ?J’ai toujours été un lecteur assidu de Fantasy. Mais en grandissant, j’ai fini par être ennuyé parles clichés habituels, présents dans énormément de livres du genre. Trop de dragons, d’armées de gobelins, de sorciers maléfiques et d’archers elfes. Tout cela revenait du pareil au même pour moi, alors j’ai décidé de voir si je pouvais raconter une autre sorte d’histoire, une qui laisseraient au placard un paquet de conventions.Quel est votre rapport avec la Fantasy ? Quant on lit Le Nom du vent, on a l’impression qu'il est nourri d'influences littéraires très variées, bien qu’on y retrouve tous les éléments qui font un grand roman du genre ?Je ne pense pas qu’il y ait une véritable distinction entre la Fantasy et la littérature. Quand on y réfléchit un petit peu, la majeure partie de la littérature traditionnelle est de la Fantasy, mais on préfère l’ignorer. L’Odyssée est remplie de dieux et de sortilèges. Oedipe Roi montre un sphinx et une prophétie. Il y a des sorcières dans Macbeth, des fées dans Le Songe d’une Nuit d’Eté et un fantôme dans Hamlet. Et L’Enfer de Dante ? Et Beowulf ? Ça ressemble bougrement à de la Fantasy pour moi… Un jour, quelqu’un m’a demandé si j’aurais souhaité que mes livres soient considérés comme de la littérature. Mais franchement, pourquoi donc ?Attendez, vous avez lu les Grandes Espérances ? Ce livre est abominable ! Beurk ! Non, non, je suis très content d’être un auteur de Fantasy. C’est là ma niche naturelle. Laissez-moi avec Tim Powers et Philip K. Dick. Laissez-moi avec Le Guin, Gaiman et Pratchett. Vivent McPhillip et Whedon. Ce sont des narrateurs. Ce sont nos conteurs modernes, nos oracles, nos rêveurs. Ouais, je veux jouer dans cette équipe !Lisez-vous des romans de Fantasy actuels ?Tout le temps. Quand je ne suis pas occupé, je lis un livre par jour. Parfois deux.La musique joue un rôle majeur dans le récit, pourquoi ? Etes-vous musicien vous-même ?Je sais que ça va surprendre, mais je ne joue pas d’un seul instrument, désolé. Un grand nombre de personnes ne me croient toujours pas quand je dis cela. Kvothe aime la musique, elle fait partie de lui, autant que faire se peut, autant que son sang ou ses dents. Les gens pensent qu’il en est de même avec moi et me disent souvent «Je suis musicien depuis des années et vous décrivez exactement ce que je ressens en jouant. Comment ne pouvez-vous pas être musicien ?»Je ne suis pas non plus un magicien, un bohémien, un vieil homme ou un dieu oublié. Pourtant, j’écris sur tout ça. C’est ce que font les auteurs, je suppose.Et ce rapport aux noms ? Il semblerait que cela vous fascine...Les noms sont des choses intéressantes. Chaque culture à ses propres superstitions autour des noms. Toutes les mythologies sont également différentes, mais elles partagent la croyance que les noms sont importants.Les enfants des rue de votre livres rappellent ceux de Charles Dickens et c’est un peu se qu’on retrouve chez Scott Lynch et Brent Weeks.Je n’ai pas beaucoup lu Dickens. J’ai dû en lire deux, en fait. Un Chant de Noël était une petite lecture agréable. En revanche, comme je l'ai dis plus haut, Les Grandes Espérances était un calvaire. Donc, non, je ne pense pas être influence par Dickens. J’aime simplement écrire des histoires réalistes.L'ambiance du livre est parfois mélancolique, ce qui donne une profondeur et une importance particulière aux héros et à l'ambiance. Mais c’est pourtant surprenant dans un roman de Fantasy. C’était ce que vous vouliez dès le départ ?Mon principal objectif était que le roman semble réaliste. Je crois que c’est très important pour le type de Fantasy que j’écris. Et dans toute histoire réaliste où des malheurs arrivent, on ne peut éviter certains éléments sombres. Je ne me suis jamais assis en pensant «je veux que ce livre soit sombre et mélancolique». Le tome 2 de la Chronique du Tueur de Roi est très attendu. Quand sera-t-il disponible et que pouvez-vous déjà nous dire dessus ?Je suis en train d’apporter les touches finales à The Wise man’s fear et je ne sais pas encore quand il sera entièrement terminé. Je suis du genre à vouloir être sur que tout est exact. Dans ce second livre, Kvothe voyagera à travers le monde, espérant faire fortune et se forger une réputation. Il cherche également des réponses à certaines questions. Quand vous lirez le livre, je suis persuadé que vous saurez lesquelles. Je déteste les spoilers, alors je vous dirais juste que Kvothe en apprendra plus sur la magie, sur l’amour et sur les secrets les plus cachés du monde...

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Gillossen a écrit :Tiens, l'auteur sera sur Paris les 17-19 mai, cf son blog. J'imagine que Bragelonne va en profiter pour organiser un petit truc.
Eh bien, non :
Despite the cool cover, I won't be doing any public signings in Paris. It's just too early. The book hasn't been out long enough there for people to want to show up for that sort of thing. And if there's one thing more depressing than sitting in a bookstore for two hours while everyone tries to avoid eye contact (As was the case in many of my early US signings) it's sitting around in a bookstore in Paris while people avoid making eye contact.
Ça peut se comprendre, mais tout de même c'est bien triste comme description. :ph34r:

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Roman d'une nullité navrante fut ma première impression , dévoré le départ, et ensuite 100 pages ou j'ai mis 10 jours: sensation étonnante, j'avais cru à un roman épique , erreur ...J'ai repris depuis le début, et en 2 jours, il fut avalé: la musique a pris, et quelle musique;un cadre simple, peu de personnages, peu d'actions et pourtant, on s'ennuie pas: détonnant. Loin ,très loin d'un erikson . Une musique d'images, un rythme maitrisé des chapitres, la danse des sentiments: un aubergiste surprenant, une histoire de bistrots comme on aimerait en lire tous les jours , et le flamenco des ces femmes: la belle D, la rusée D , la secrète A ( si éphémère, et pourtant impatience de l'entrevoir...) .Vivement la suite .

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Impressionnante vision. :)[small]En passant, si quelqu'un se sent d'attaque pour tailler le bout de gras avec l'auteur lundi, sur Paris donc, qu'il me contacte avant 18h30, merci...[/small]:sifflote:

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Je suis en train de le lire, et c'est un véritable plaisir dès les premières pages. :)Pourtant rien d'exceptionnel, ni au niveau de l'action, ni dans le style. Ça se lit très facilement. C'est bien écrit, pas de phrases tordus, c'est très fluide.On s'accroche au personnage principal, on suit son évolution avec attention. J'en ai un peu la même lecture qu'avec le fitz dans l'Assassin royal. Le personnage peut nous énerver, mais ses réactions sont humaines, donc ça passe sans problème.Merci Gillo pour le livre. ;)

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Gillossen a écrit :Goldberry & Gillo Express, meilleur que UPS. mrgreenComprenne qui pourra, désolé.tongue
C'est sûr. Livré sous 2 heures, en main propre. Prix modique, voir nul. :DPour revenir au sujet, l'interview s'est bien passé malgré mon lamentable anglais. L'auteur est d'une gentillesse, et pourtant il a du en faire des interviews, et dois commencer à fatiguer. :)

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Oceliwin a écrit :Pourtant rien d'exceptionnel, ni au niveau de l'action, ni dans le style. Ça se lit très facilement. C'est bien écrit, pas de phrases tordus, c'est très fluide.On s'accroche au personnage principal, on suit son évolution avec attention. J'en ai un peu la même lecture qu'avec le fitz dans l'Assassin royal. Le personnage peut nous énerver, mais ses réactions sont humaines, donc ça passe sans problème.
Ca correspond tout à fait à mon ressenti sur ce livre ;)On se laisse simplement porter au fils des pages sans vraiment comprendre ce qui nous fait tourner ces mêmes pages si ce n'est la simplicité et la fluidité du récit et de l'histoire qui nous est conté :rolleyes:

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Tiens justement, j'ai eu beaucoup moins de mal à m'attacher à Kvothe qu'à Fitz. C'est peut-être aussi une question de durée, mais Fitz m'est paru assez vite comme un geignard assez irrécupérable, alors que je n'ai pas eu cette impression avec Kvothe. Faut voir comment ça va être dans la suite.

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Lu également, j'ai bien aimé.oui on s'attache assez facilement au personnage (mais Fitz restera toujours premier dans mon coeur, désolée), et je dois avouer que son sens de la répartie (directement inspiré par l'auteur de ce que j'ai pu lire sur son blog) me plait particulièrement. Dommage que les personnages secondaires restent pour la plupart trop secondaires.niveau péripéties, rien d'exeptionnel non plus, j'ai plus accroché au début qu'à la fin:
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.Et même si le côté "je raconte mon histoire" cherche l'originalité, ça gâche un peu le suspens...Bref, une bonne, très bonne lecture, mais raah manque un petit truc !

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J'ai toujours pas trouvé le temps et la manière d'écrire ma critique du roman.Je la ferais, c'est sûr. Mais j'arrive pas encore à trouver les mots pour dire à quel point j'ai aimé :)
"Il n'existe rien au-dessus du métier de bibliothécaire" Terry Pratchett