Finiiiii. Je ne suis pas aussi emballée qu'après ma première lecture des Lames du Cardinal, mais dans l'ensemble, je suis très satisfaite de ce nouveau roman. Je dis "dans l'ensemble", parce que
► Afficher le texte
nomdidjou, mais qu'est-ce que c'est que cette fin ?!? o_O Je n'aime pas DU TOUT qu'on tue les chats (bon, OK, les gentils garçons non plus) !!!
Pevel pousse encore plus loin ce qu'il avait commencé à faire avec les Lames : le style d'écriture "cinématographique". Au début, je me suis demandé qu'elle était l'utilité de faire des paragraphes aussi courts, mais ça se justifie si on prend le roman comme un "film sur papier" : un paragraphe, un plan. Les Lames assumaient déjà totalement cet aspect, avec le découpage supplémentaire en épisodes, mais là, ça saute aux yeux : si quelqu'un veut se donner la peine de faire de Haut-Royaume une série télé ou un film, il n'y aura pas grand-chose à retoucher niveau scénario. Ce style m'a un peu gênée au début, et puis une fois partie dans le trip, je me suis laissée emporter. De ce côté-là, Pevel rejoint très bien Dumas : si l'auteur des Trois Mousquetaires vivait à notre époque, il bosserait pour HBO.Je suis la seule à avoir vu un paquet de références (ou en tous cas de points communs) aux Lames ? En vrac, comme ça (balises spoilers just in case) :
► Afficher le texte
- dragons, dracs et vyvernes, check- l'Obscure et la ranse, même combat ?- les couleurs de l'Yrgaard, le noir et le rouge, sont les couleurs des Lames- au fond, on n'est pas bien sûr de se battre pour le roi ou pour le royaume (attention, c'est pas la même chose...)
Même si je reste une fan éternelle de Pevel, je suis loin d'être aussi enthousiaste que Stéphane Marsan, qui, si je me souviens bien, en parlait dans le podcast comme "du livre qu'il a attendu toute sa vie", et je trouve que le bouquin peine un peu à démarrer. Cela dit, je le prends pour ce qu'il est, à savoir un bon tome d'exposition, et j'attends de connaître la suite.
► Afficher le texte
Parce que bon, clouer son personnage principal à un banc et lui flanquer le feu pour terminer le livre, c'est un peu... surprenant.
