Bon, je suis finalement venu à bout de ''Oathbringer''. Et en fait, je ne sais pas trop quoi en penser.
Ca reste très, très délayé. Mais curieusement, contrairement aux volumes précédents, j'ai mieux aimé le rythme mou du début que la fin. Il ne se passe pas grand chose, mais enfin, on commence par vraiment en savoir un peu plus à propos de Roshar et de ses origines. On a cessé de s'ennuyer sur les plateaux des Shattered Plains.
J'ai un peu du mal avec cette géopolitique pas du tout médiévale où on a l'impression d'être à l'ONU, mais bon. Il n'y a d'ailleurs rien de médiéval dans ce cycle, où les personnages pensent comme l'Occidental d'aujourd'hui, où l'on voyage aussi vite qu'en avion et où on a une sorte de téléphone (spanreed) pour communiquer. Roshar, c'est juste notre monde moderne avec une technologie alternative.
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Le pompon, quand même, c'était le finale un peu chaotique, que je n'ai pas du tout aimé. OK, près de 200 pages d'action après 1100 autres beaucoup moins rythmées, ça réveille. Mais l'intrigue est anarchique, avec ce traitre (Renarin) qui n'en est pas un, mais si un peu quand même. Avec les bonnes blagues de Lift façon Starsky et Hutch. Avec Szeth qui arrive comme une fleur, et que tout le monde accueille alors qu'il a quand même génocidé tout le monde et qu'il est plus ou moins responsable du bordel ambiant. Avec ce Dieu (Odium) dont l'intelligence dépasse l'entendement, mais dont le plan neuneu se retourne comme une crêpe contre lui. Et le faux retournement de situation de la fin, avec le rassemblement de super-héros et de super-méchants aux pouvoirs disproportionnés et cette bataille urbaine interminable, j'ai trouvé ça aussi grotesque qu'un mauvais Avengers.
Au moins je suis arrivé sans trop m'ennuyer au bout des 1300 pages, ce qui est positif j'imagine. Je lirai malgré tout la suite.