1321
NeoSib a écrit :Dites donc, rassurez-moi, ça devient vraiment bien Spartacus au bout d'un moment ?Nan parce que j'ai essayé de mater le premier épisode, et au bout du 10ème accéléré/ralenti en 20min j'ai abandonné...(Sinon j'ai maté tout Breaking Bad et c'est vachement bien)
Rassures-toi. J'ai moi aussi été très décu par le premier épisode de Spartacus. Les accélérés/ralentis dont tu parles m'ont également bien vite gavé.Heureusement le deuxième épisode et les suivants sont complètement différents. En mieux ;)Pour moi c'est une grande série (sauf le 1er épisode :sifflote: ).J'attends la suite avec impatience.Pour Breaking Bad, j'en suis encore dans la première saison et c'est du tout bon.

1323
Ha ben je suis tombée sur une petite série humoristique tout à fait sympathique : 2 Broke Girls (2 filles fauchées)Dans la mesure où on est dans du petit format de 20 minutes, on part d'une base cliché : dans un resto de quartier cradingue, 2 serveuses, la brunette gironde cynique et qui n'a jamais eu un rond, la blondie fille d'un magnat de la finance qui vient de finir en prison et qui découvre la vie des pauvres. Ca pourrait être banal à mourir mais les dialogues sont juste tellement bien jetés (je kiffe Max ! ^^) que la mayonnaise prend super vite.Enfin en tout cas, moi, ça m'amuse bien ! :)

1324
NeoSib a écrit :Dites donc, rassurez-moi, ça devient vraiment bien Spartacus au bout d'un moment ?Nan parce que j'ai essayé de mater le premier épisode, et au bout du 10ème accéléré/ralenti en 20min j'ai abandonné...
Moi j'ai commencé à accrocher au 4ème ou 5 ème épisode, avant ça me gonflait vraiment et j'ai même failli abandonner :( . La série s'améliore réellement au fil des épisodes. Ca s'améliore encore davantage avec la deuxième série Spartacus : les Dieux de l'Arène, dont l'action de déroule avant la première série et que j'ai trouvé de bien meilleure qualité que la première (bien que l'action se déroule sans Spartacus :lol:).

1325
Punaise, ouais, j'ai maté le pilote de Spartacus hier soir et c'est vraiment particulier dans son approche over-ze-top. :huh: Les décors CGI "stylisés" pourquoi pas, mais le sang numérique et les ralentis ont vraiment du mal à passer. Heureusement qu'il y a du boobs et du sexe gratuit pour rattraper ça. :sifflote:Je vais persévérer pour voir où ça va aller.

1326
Avec Spartacus, faut persévérer, le premier épisode est presque irregardable, à partir de l'épisode 5, ça devient une très grande série avec toujours du grand spectacle qui ose tout (gore et sexe) mais aussi des intrigues puissantes et bien menées par des personnages charismatiques au dernier degré et le mieux, c'est que ça ne faiblit pas, Gods of the Arena (la prequelle) et Vengeance (la suite de la première saison) sont encore meilleurs.

1327
En ce qui concerne Spartacus, persévérez!!! C'est une série géniale!! Que ce soit la 1ère saison, la préquelle ou la saison 2...Pour Vengeance, j'en suis au 6ème épsiode et c'est une tuerie!!! L’épisode 5 de la saison 2 est une merveille de suspens...

1328
La légende de Spartacus, l’esclave de Thrace devenu gladiateur qui mena la révolte des esclaves contre Rome.Narration, réalisation… il y en a des choses à dire sur chaque épisode mais cela ne serait pas aisé dans un topic généraliste qui dépasse les 50 pages donc je vais condenser mes impressions dans cette intervention.(on aurait matière à ouvrir un sujet à part, et on est suffisamment nombreux pour le faire vivre)C’est une série trash qui se torche allègrement avec le politiquement correct ! :starwars:Ne nous voilons pas la face : il y a beaucoup (trop) de sang et beaucoup (trop) de cul.C’est à la fois âpre et charnel, sanglant et sexuel : on ne nous épargne rien. Ames sensibles s'abstenir : il s’agit d’un programme pour public averti (la série utilise suffisamment d’hémoglobine pour rependre l’intégralité du Château de Versailles).Une série qui ne fera pas l'unanimité : des paroles crues, des corps complaisamment dénudés, de la violence en veux-tu en voilà...Mais après les overdoses de séries sur les hôpitaux où on couche les uns avec les autres, ou celles où les flics surdoués retrouvent un assassin grâce à une trace invisible analysée au microscope électronique... Voila une série qui fait du bien !Car on ne se contente pas d’une efficace association entre eros et thanatos : le scénario est intéressant, les scènes d’action vraiment dynamiques et sublimées par le souffle épique ou tragique des musiques d’un Joseph Lo Duca au meilleur de sa forme.La majorité des personnes critiquant cette série ne sont pas allés au-delà du 1er épisode…… Et sont donc passés à côté de l’essentiel : c’est dommage !Il faut d’abord dépasser un 1er épisode complètement contre-productif dans son empressement à mélanger Gladiator et 300 dans des dérives too-much ou kitsh pas très emballantes finalement.Il faut ensuite dépasser un démarrage assez long pour arriver par la suite à une grande intensité de l'intrigue, du drame, des combats...Car 5 épisodes, 5 scénaristes, 5 réalisateurs pour les 5 premiers épisodes on obtient fatalement des ambiances visuelles et narratives très différentes d’un épisode à l’autre qui ne permettait pas à la série et aux spectateurs de trouver leurs marques.Mais l’éminence grise Michael Hurst veille au grain : l’affrontement entre le monstrueux Theokoles l’Ombre de la Mort (je ne fourni pas d’images : je vous laisse découvrir la bête !), et le duo Spartacus/Crixus marque la fin des tâtonnements.Malgré le côté indiscutablement baroque de l’ensemble, le casting est globalement très efficace avec des acteurs / actrices qui ont la gueule et le physique de l’emploi et qu’on adore aimer ou haïr :
- John Hannah est à des années lumières du side kick comique de la Momie : coincé entre un père traditionnaliste et une épouse aimante mais impitoyable, il incarne un laniste complexe et complexé- Lucy Lawless vaut bien mieux que les images désormais d’Epinal de Xéna la Guerrière: elle campe une matrone qui question ambitions et manipulations en aurait à remontrer à la très shakespearienne Lady MacBeth- Viva Bianca dans son personnage d'Ilithiya est détestable à souhait dans sa prestation de Paris Hilton en toge- Andy Whitefield, « I’m Spartacus! », se perd dans une lente chute psychologique avant de lutter pour conserver son humanité dans l’ambiance délétère du ludus (une seule échappatoire : la brutalité de l’arène ou tous jouent leur avenir et surtout leur vie)- Manu Benett, « the fucking Gaul », est impeccable dans son rôle de brute vaniteuse piégé par ses sentiments pour la servante de sa domina dominatrice : il parvient à faire évoluer imperceptiblement jusqu’au point de rupture
► Afficher le texte
Côté scénario :L’écriture se révèle très bien maitrisée : les personnages se retrouvent souvent dans la m**** jusqu’au cou !On ne s'ennuie pas, on frissonne et on attend la suite avec impatience... pour des combats féroces et des coups tordus motivés par l’orgueil et la jalousie qui font des ravages chez les puissants comme chez les manants, des personnages qui gagnent en profondeur et en épaisseur au fil des intrigues infectes, des choix cyniques, des humiliations ravalées, des vengeances froidement ourdies. Bref le cheminement des personnages se forgent ainsi au fil des évènements et des affrontements.L’accession à la liberté de Spartacus et des autres gladiateurs est progressive, bien amenée et bien racontée.Au bout d’un vingtaine d’épisodes, ils ne sont pas au bout de leurs peines ! Le tour de force de la série c’est quand même qu’on connaît à l’avance le dénouement des événements mais que la dramaturgie et la narration créent suffisamment d’incertitudes pour qu’on s'attache rapidement aux personnages en se demandant comment ils vont faire pour se sortir de cet enfer.Côté réalisation :Le ciel et le paysage ainsi que la lumière sont des effets spéciaux : dans Spartacus tout est effets numériques (ombres, lumières, pluie, soleil, paysages, villes, etc...). Le style visuel très BD est au départ peut être un peu lourd, mais on s'y fait, et cela s'améliore par la suite pour constituer un Rome à la sauce 300 (mais si vous n'aimez pas le style 300, je vous conseille de passer votre chemin !)Oui, il est clair que de nombreux les effets graphiques sont un peu exagérés donc parfois ratés (la surabondance de ralentis, les armes blanches qui découpent trop facilement peaux, chairs et os, le sang qui gicle autant et aussi loin…)Evidemment, on aime ou on n'aime pas mais il faut bien avouer qu’on ne voit pas beaucoup de série de ce genre.La série montre aussi la face sombre de l'Empire romain tel qu'il fut probablement...... loin de la Rome aseptisée et clean sous tous rapports montrée dans les péplums hollywoodiens !C’est évidemment excessifs : les gladiateurs coûtaient cher, on venait initialement à l’arène pour voir un spectacle, pas une exécution, donc les mises à morts étaient plutôt rares… il faudra attendre le Bas Empire pour assister à une surenchère malsaine dans une violence de plus en plus gratuite avec la transformation de l’industrie du spectacle en boucherie de masse.Une vision très noire de l'Antiquité romaine donc mais non dénuée d'intérêt, puisque cette série est aussi un miroir de notre époque : cette danse impitoyable pour le pouvoir où tout n’est qu’instrument pour l’obtenir, le conserver et l’augmenter, accompagnée de moult déclarations sur la noblesse et l’honorabilité servant les ambitions et les désirs d'ego démesurés prêts à tout et au reste…Elle sonne fortement bling-bling ! ;) (Pétrone copyright) L’action bourrine pour cerveaux débranchés est devenue au fil des épisodes et des saisons un drame historique qui se politise avec les manants qui se rebellent contre contre les puissants archi fricés qui manipulent et lobotomisent le peuple par de beaux discours lénifiants, du pain, des jeux et la peur de l’autre… Comme aujourd’hui quoi !La série faisant appel à nos bas instincts (à chaque fois, on a hâte que le carnage reprenne ! à chaque fois on jubile quand les crevards carriéristes romains se vont violement trucidés par ceux qu’ils ont longuement exploités et humiliés !), et si finalement la plèbe c’était nous, téléspectateurs hypnotisés par cette débauche de chair et de sang ?Une réflexion sur la lutte des classes dans une série de genre américaine : qui l’eût cru ?! ;)Pas le chef d’œuvre que certains attendent ou exigent, mais un très bon divertissement. :coeur:Concernant God of the ArenaOn se débarrasse de la plupart des errements de la 1ère saison et on condense la dramaturgie en 6 épisodes.Le face à face entre les Batiatus père et fils, le moment ou Lucretia laisse tomber le masque, les doutes de Gannicus, les certitudes d’Oenemaus, ont peu de choses rien à envier aux meilleurs dramas des networks.
► Afficher le texte
Concernant VengeanceAvec 2 changements majeurs et non-souhaités dans le casting principal, on pouvait s’attendre au pire…Mais la série trouve son rythme de croisière dès le 3ème épisode : la tragédie repart de plus belle entre les révoltés, divisés entre idéalistes et réalistes, et les pervers narcissiques de la haute société qui se tirent constamment dans les pattes.
► Afficher le texte
Agron et Mira prennent de l’importance, apparaissent l’esclave sexuel syrien en quête d’estime de soi, et le romain renégat victime des proscriptions de Sylla… Malgré l’hécatombe, le récit continue de s’enrichir de nouveaux personnages intéressants.Vivement l’épisode 10, encore intitulé très sobrement « Wrath of the Gods » ! :)

1329
Très belle analyse!!! Vraiment bravo Albéric!!Moi qui suis fan de la série, j'avoue également que j'ai été un peu dérouté par le 1er épisode... S'il m'avait fallu attendre une semaine pour voir le second, je n'aurai peut-être pas laissé sa chance à la série. Mais j'ai pu enchaîner, de mémoire, 4 ou 5 épisodes ce jour là et je ne le regrette absolument pas aujourd'hui bien au contraire...Mais il faut avouer que je faisais partie de la cible idéale pour la série : fan de 300 et de Gladiator, elle avait et a toujours, tout pour me plaire!!!D'ailleurs, je vais de ce pas regarder l'épisode 7 de la saison 2...PS : un sujet à part pour cette série me paraît également une bonne idée ;)

1330
tout pareil. Très bonne présentation et analyse. Ca mériterait vraiment un sujet à part, en plus on est guère éloigné d'une certaine frange de la fantasy (comme pour le film 300). D'ailleurs, on pourrait presque y voir un petit côté howardien dans cette série, vu comment la "civilisation" romaine y est malmenée. Comme tout le monde, c'est clair que le 1er épisode n'est vraiment pas très engageant. Mais à partir de l'épisode 4 ou 5, les choses sérieuses commencent, et la montée en puissance ne faiblit pas.

1332
Un autre aspect très intéressant de SPARTACUS c'est le traitement de l'homosexualité. Cette série rejette toute pudeur et du coup traite l'homosexualité sans ambages. L'homosexualité y est naturelle, aucun personnage ne se pose des questions à ce sujet. Là où quasiment toutes les séries traitent l'homosexualité sous un angle sociologique contemporain, rien de ça dans Spartacus. Certes, l'homosexualité telle qu'elle est présentée respecte les codes gréco-romain : c'est toujours une relation dominant-dominé. Mais les personnages homosexuel n'ont rien à envier en terme de virilité bien au contraire et apparaissent même souvent plus fort que d'autres personnages car l'amour mutuel qu'ils se portent les poussent à se protéger l'un et l'autre. On est bien là dans la conception homosexuelle grecque qui rappelle les 300 thébains du bataillon sacré, entièrement constitué de couple homosexuel afin de se protéger mutuellement et donc d'être encore plus galvanisé pour les combats. En ce sens, dans sa vision très crue du sexe, cette série est bien moins bête qu'elle n'en a l'air. Et en cela, beaucoup plus intelligente que le film 300, qui était une ode à la virilité mais certainement pas à l'homosexualité (ce film étant d'une rare stupidité à ce niveau).Concernant la saison 2, Liam Mcintyre campe un excellent Spartacus, cela dit sa tâche est moins difficile que pour Andy Withfield car son personnage y est beaucoup moins tourmenté que dans la première saison (durant laquelle Spartacus passe par de nombreux stades très difficile avant de s'affirmer comme un leader). Dans la saison 2 il est le chef et sait régulièrement le rappeler à ses troupes pas toujours des plus disciplinées. Mais niveau charisme et martial, Mcintyre s'en sort haut la main. Je n'en dirais pas autant de l'actrice qui incarne Naevia, elle est loin d'être mauvaise mais elle est vraiment très différente de la précédente et ça fait quand même bizarre. On l'impression d'un nouveau personnage, mais en fait pas tout à fait, c'est assez difficile de s'y faire.

1333
Dark Schneider a écrit :Je n'en dirais pas autant de l'actrice qui incarne Naevia, elle est loin d'être mauvaise mais elle est vraiment très différente de la précédente et ça fait quand même bizarre. On l'impression d'un nouveau personnage, mais en fait pas tout à fait, c'est assez difficile de s'y faire.
Je m'en étais même pas rendu compte moi du changement d'actrice... :sifflote: Je trouvais juste son personnage assez fade, son changement de personnalité... Maintenant que tu le dis, le changement de casting y est peut être pour quelque chose...Episode 7 visionné. Un peu plus calme que les précédents mais on y retrouve avec plaisir un de mes persos préférés...
► Afficher le texte
Vivement la suite

1334
Je n'ai visionné que quelques morceaux d'épisodes de la première série.J'ai cependant lu pas mal de choses dessus, et côté historique, si il y a un superbe travail, il y a aussi d'énorme bourdes : les esclaves quasiment seins nus, jamais de la vie !!! La pudeur portait sur la féminité, à Rome !Par contre, l'influence des femmes de pouvoirs dans la société romane est exacte, de même que la vision des rapports homosexuels, qui n'était absolument pas tabous, du moment qu'ils respectaient les codes de la société.

1335
Il ne faut surtout pas voir cette série sous un angle "série historique". On en est bien loin! Elle s'inspire de faits historiques, et prends ce qui l'arrange dans la société romaine. Mais rien que l'aspect esthétique de la série invalide toute vision historique précise (contrairement à la série Rome, aux décors vraiment réalistes). Complètement d'accord pour dire que la vision de moeurs romain totalement dépravée est bien loin de la réalité!

1336
C'est maintenant officiel : après le décès d'un troisième cheval sur le tournage de la saison 2 de Luck, HBO a décidé d'annuler la nouvelle série de David Milch (les audiences assez faible n'ont sûrement pas poussé HBO à se battre pour garder la série), qui n'arrive décidément pas à développer des séries au long cours. C'est vraiment dommage, même si compréhensible, et il faudra se satisfaire de la seule première saison (9 épisodes) de ce qui semblait être un nouveau drama de très grande qualité sur la chaîne. Snif. :(Sinon, j'ai enfin rattrapé mon retard dans la saison 3 d'Archer. C'est difficile croyable, mais c'est encore meilleur que la saison 2. Le dernier épisode en date, Skin Game, était hallucinant dans son rythme de gags et dans sa construction humoristique. Plus que deux épisodes (avec Bryan Cranston), et c'est fini. :( Heureusement, une saison 4 est déjà prévue.C'est clairement la meilleure comédie actuellement à l'antenne, aidée en cela par l'absence des ondes de Community, qui revient ce soir !Sinon, le chapitre 17 d'Eastbound & Down était impressionnant. Deux épisodes avant, on avait un grand n'importe quoi over-ze-taupe qui ne correspondait pas du tout à la série, mais là, on est vraiment pile dans la force de cette comédie très sombre. Je n'ai jamais été autant mal à l'aise devant une série, on oscille en permanence, au sein même d'une scène, entre le rire et l'horreur réelle. Le spectateur détaché de tout peut rigoler à gorge déployée, mais pour peu qu'on a un peu d'empathie pour les persos (ce qui est forcément le cas, vu le thème de l'épisode), on a juste envie de frapper Kenny Powers le sociopathe.
► Afficher le texte
Eastbound & Down n'est clairement pas pour tout le monde, mais ceux qui accrochent sont vraiment récompensés par des épisodes puissants comme celui-ci.

1337
Pour en revenir sur Spartacus :* Concernant l’homosexualité, son traitement qui suit les conventions des relations eraste / éromène (l’évolution des rapports entre Agron et Nasir peut apporter un plus à ce niveau), transpire un tel naturel que cela en deviendrait presque rafraîchissant !* Concernant la dépravation des mœurs :- l’Empire romain a duré très longtemps, donc des phases de licences ont alterné avec des phases d’austérité(après la période tardo-républicaine Auguste impose un retour à la pudeur avec la mise en avant des valeurs familiales)- l’Empire romain est très vaste, comparer Rome et Capoue, c’est comme comparer Madrid et Ibiza !La Campagnie et la Baie de Naples, c’était la région de villégiature des élites romaines. Comme la Riviera, la Côte d’Azur, la Floride, la Californie… elles comportait son lot de lieux spécifiques dédiés aux people et à la jet set de l’époque.- la société romaine était hétérogène et cosmopolite :Les occasions de s'abandonner à la licence, au libertinage ou à la débauche existaient à tous les niveaux de la société.Le côté guidé d’un XVIème arrondissement n’exclut pas l’existence de club privés dans lesquels il se passe pas mal de choses !Sous le règne de Néron, Pétrone a bien su railler les super-fiestas des anciens et nouveaux riches avec toutes leurs extravagances (dans un Satiricon très instructif mais qui malheureusement est parvenu incomplet).* Concernant la saison 2 et les changements de casting :- effectivement Liam Mcintyre s’en tire très bien, et s’était vraiment pas gagné d’avance !- Cynthia Addai-Robinson remplace Lesley-Ann Brandt, là j’ai un peu plus de mal
► Afficher le texte

1338
Dark Schneider a écrit :Complètement d'accord pour dire que la vision de moeurs romain totalement dépravée est bien loin de la réalité!
Pas totalement certain même si c'est fortement exagéré, la fin de la République était sans doute une période de relâchement des moeurs puisqu'Octave quand il devint empereur quelques années plus tard se lança dans une campagne d'austérité morale assez rigoureuse, ce qui sous-entend qu'il y avait beaucoup de laissez-allez avant son règne.De toutes façons, Spartacus, c'est génial et puis c'est tout.

1339
@ DarkseidOn sent dans l'époque tardo-républicaine une fuite en avant dans l'enrichissement avec la concentration de richesses de plus en plus importantes dans un nombre de mains de plus en plus réduit (développement du commerce, pillage des provinces conquises, grandes exploitations esclavagistes, proscriptions au sein des sénateurs et des chevaliers).Le processus s'accompagne de dépenses somptuaires de plus en plus importantes voire scandaleuses, il n'est pas illogique qu'il se soit aussi accompagné de changement dans les mentalités avec le renforcement des ego et des complexes de supériorité.Outre l’aspect purement politique de sa moralisation des mœurs développé ici, j’ai une hypothèse totalement personnelle.Dans les hautes sphères du pouvoir, il succède à son oncle Jules César, le mari de toutes les femmes et la femme de tous les maris, et à Marc-Antoine qui est entré dans la légende grâce à ses tumultueuses amours avec la reine Cléopâtre.Je le sens pas très à l’aise notre ami Octave/Auguste dans les relations avec le sexe opposé :il nous aurait pas fait une histoire de complexe voire de jalousie sur ce coup-là ?Sinon, j'ai enfin visionné l'épisode 7. J'ai longtemps cru qu'il s'agissait d'un épisode dit de transition, et bien pas du tout en fait ! :)
► Afficher le texte
Encore une fois la dramaturgie est d'une rare efficacité : c'est génial et puis c'est tout ! :coeur:

1340
Je pensais jamais dire ça, vu que j’aime beaucoup ce que fait le monsieur, mais le départ de Frank Darabont a fait sacrément du bien à The Walking Dead. De la reprise (épisode 9) au season final (épisode 13), le nouveau showrunner, Glen Mazzara, propose quelque chose de beaucoup plus enthousiasmant et de plus encourageant pour la suite de la série. Les personnages prennent enfin forme mais surtout, la tension dramatique devient vraiment plus prépondérante qu’auparavant. Les thèmes de la société post-apo, s’ils ne sont pas forcément innovants (y a-t-il encore de l’espoir, doit-on abandonner notre humanité pour survivre, que faire des criminels,…), sont enfin abordés de plein front et on retrouve l’esprit du comics, dans ce côté sombre et désespéré (je pensais ne jamais le retrouver). L’adaptation est toujours très libre, ce que j’aime bien, parce que ça réserve des surprises
► Afficher le texte
tout en restant dans un certain chemin balisé sur lequel on est content de retrouver nos bébés
► Afficher le texte
.Non, vraiment, l’accélération de la deuxième moitié de saison, et ce très bon run des trois derniers épisodes, m’a réconcilié avec la série (avec laquelle j’étais fâché depuis le S01E02) et je suis content de voir que le vrai potentiel de la série est enfin utilisé ! Il reste encore des scories, mais rien d'aussi horripilant qu'avant.
► Afficher le texte
Et vu ce que je lis des intentions de Mazzara sur la saison 3, je pense qu’on part vraiment du bon côté.Par ailleurs, j’avance tranquillement dans Spartacus et, effectivement, ça s’améliore grandement après le pilote. Ca reste encore assez simple dans son histoire (sans que ce soit forcément péjoratif), mais les personnages prennent de la consistance et l’univers devient très plaisant. Certains choix de réalisation « esthétisants » deviennent même très bien vus.