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Et moi, je continue mes ré-écoutes de l'œuvre de Bob Dylan.Aujourd'hui, Slow Train Coming !
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Avec ce disque, Dylan va entamer la période la plus controversée de sa carrière. Période ou il se converti au "christianisme". mais un christianisme à l'américaine, c'est à dire offensif, voir sectaire ! Et il en sortira 3 disques au moins parmi les moins appréciés de Dylan. Slow train coming, Saved et Shot of love. Après ces trois albums, il sortira un disque au titre plutôt savoureux, compte tenu de la période qu'il vient de nous faire vivre : InfidelsEt bien sur, cette conversion, une fameuse blague de Dylan, histoire qu'on lui fiche la paix.Bon, et le disque ?D'abord Dylan chante plus que bien ! Voix claire et assurée ! Sur ce disque, la voix de Dylan parait presque furieuse, colérique et même hargneuse !Ensuite, les mélodies et les arrangements de ce disque sont plus que bon ! Le disque démarre sur un titre Gotta serve somebdy... Explicite, lui qui n'a jamais servi personne ! Precious angel, parole pas vraiment à la hauteur de Dylan, mais arrangement sobre et poignant, de haut vol !Et on peut dire la même chose pour la plupart des chansons de ce disque ! Musicalement c'est très très bon ! En fait, c'est un album double ! Dylan y entame sa période chrétienne, et il faut bien avouer que les textes ne sont pas de ceux qu'il a écrit de meilleur. En revanche, compositions et mélodies sont magnifiques. Un album rock, avec des passages furieux. Un album d'un homme en colère !Bref, je n'ai pas souvent écouté ce disque. Et je crois bien qu'il va tourner un peu plus souvent sur ma platine !http://youtu.be/iPbWvj9SEcg

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Bon, que dire de ce disque ! J'avoue ma perplexité en démarrant ! Déjà, les textes... sans doute ce que Dylan a fait de moins bon ! Trop de prêchi-prêcha, trop de religiosité ! Dieu l'a sauvé et il va nous sauver également !Musicalement, rien d'indigne. Un poil trop de gospel, et les chœurs dans l'ensemble passent moins bien que sur Street Legal. Bref Dylan est en plein dans sa période religieuse. Pour autant, tout n'est pas à jeter dans ce disque ! Si on reste à la surface, il n'est pas désagréable. la chanson titre Saved est plutôt bien balancée (sans s'attarder aux textes bien sur). Pressing On est une bonne chanson. Convenant Woman également.Mais je ne vais pas me cacher derrière mon petit doigt, je ne vais pas écouter ce disque régulièrement. En même temps, en toute honnêteté, ce n'est pas un album déplaisant ! Bien sur, je peux parfaitement comprendre que dans le contexte de l'époque, surtout aux USA, ou Dylan était et reste encore une icône, cet album (ainsi que Slow Train Coming et le suivant Shot of love) à fait un choc aux admirateurs du Zim ! En même temps, la suite a montré qu'il pouvait faire encore moins bon !À suivre...___________________________________________________Edit :Bon, pour suivre les directives du maitre des lieux, je vais continuer ici ! Avec ce truc :
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PIL (Plublic Image Limited). Si je vous dis John Lydon ? Non ? Et Johnny Rotten ? Ah, ça vous cause ? Les Sex Pistols ! Oui ! John Lydon et Johnny Rotten, c'est le même malade ! Et pas du tout la même musique ! Bref, je vous laisse chercher la chanson "This is not a love song" ! C'est énorme !Bon, ce vinyle est assez particulier ! Face 1, c'est en mode 33T et face 2 en mode 45T ! Faut pas se planter ! En même temps, à l'écoute, on peut douter ! :D D'ailleurs, me suis planté !

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Sardequin a écrit :Bon, que dire de ce disque ! J'avoue ma perplexité en démarrant ! Déjà, les textes... sans doute ce que Dylan a fait de moins bon ! Trop de prêchi-prêcha, trop de religiosité ! Dieu l'a sauvé et il va nous sauver également !Musicalement, rien d'indigne. Un poil trop de gospel, et les chœurs dans l'ensemble passent moins bien que sur Street Legal. Bref Dylan est en plein dans sa période religieuse. Pour autant, tout n'est pas à jeter dans ce disque ! Si on reste à la surface, il n'est pas désagréable. la chanson titre Saved est plutôt bien balancée (sans s'attarder aux textes bien sur). Pressing On est une bonne chanson. Convenant Woman également.
Le problème, avec ce disque c'est bien ça : pas désagréable si on reste à la surface et qu'on ne s'attarde pas trop sur les lyrics... Sauf que bon, c'est Dylan...Vivement qu'on arrive au temps où il est revenu dans le camp des Infidèles :D

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Heroes, un album brillant. Aussi glacial que Low, l'album précédent de la trilogie berlinoise, Heroes est sans doute plus accessible, porté par la superbe chanson titre.Le grand David est à son sommet (enfin, un de ses sommets, tant l'anglais en a connu).Mais celui-là est particulièrement relevé.

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Les feelies c'est un joli classiques eighties, une power pop nerveuse et hautement recommandable. Un dexième album qui mérite une écoute également (The Good Earth), et puis plus rien, hélas.Pour les amateurs du Bowie berlinois, vous pouvez écouter Neu !, un groupe allemand ayant eu une grosse influence sur Bowie

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Pour les Feelies, il me semble qu'il y a eu une reformation en 2008 et un nouvel album en 2011. J'avais vu passé l'information cette année là, mais j'avoue ne pas y avoir prêté attention plus que ça ! Il semble que les avis soient tranchés sur ce retour ! Je vais y jeter une oreille quand j'aurais un peu de temps !

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Histoire de "surprendre", le disque qui tourne en ce moment sur la platine, c’est ce disque :
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Parce que Mahler, et Bruno Walter, et surtout Kathleen Ferrier ! Une soprano contralto à la voix exceptionnelle, une voix qui tutoie les anges. Et dans ces œuvres de Mahler, un pathos tragique sur la mort des enfants ! Ceux du poète qui a écrit les textes, et ceux de Mahler en prémonition !
L'écriture des Kindertotenlieder, publiés en 1905, fit l'objet de tensions entre Gustav Mahler et Alma, qui aurait estimé que son époux provoquait le destin par cette écriture. Lorsque la première fille du couple, Anna-Maria, meurt de la scarlatine en 1907, Alma conçoit à l'égard de Mahler une rancune qu'elle exprimera plus tard : « Je puis bien comprendre que l'on publie de si terribles textes quand on n'a pas d'enfants, ou quand on a perdu des enfants. Mais je ne puis comprendre que l'on puisse chanter la mort d'enfants quand, une demi-heure auparavant, on a serré et embrassés les siens, gais et en santé. Je lui ai dit alors : « Pour l'amour de Dieu, tu peins le diable sur la muraille »

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Excuse-moi de te demander pardon, Sardequin, mais Kathleen Ferrier était tout sauf soprano : elle était à l'autre bout de la plage vocale féminine, elle était contralto. Une soprano peut chanter la mort de Didon sans souci, mais pas avec la même force que cette femme-là...