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Gillossen a écrit : mar. 1 avr. 2025 13:03 Cet éditeur chez Denoël, quel cachottier, franchement !

Pas comme celui de chez Folio... (Ce running gag devient lourd, non ?)

S'il n'est pas récurrent, est-ce encore un running gag ?

ActuSF fait le point sur ce changement d'éditeur dans son podcast

Chez Folio je trouve très pénible que Janua Vera ne soit pas disponible en un seul volume, il faut acheter Janua Vera chez Folio Fantasy et Comment Blandin fut perdu dans l'immonde collection Folio 2€...
Ou alors prendre la complète Récits du Vieux Royaume, mais comme j'avais déjà acheté Gagner la Guerre...

Bonjour,
Je commence la lecture du tournoi des preux. J'ai un peu de mal avec tous les personnages et leurs liens professionnels et/ou familiaux...
Pour Gagner la guerre, j'avais trouvé sur un forum un PDF qui mettait en évidence les protagonistes, ainsi que les liens entre eux.
Savez-vous s'il est possible de trouver une équivalence pour Le Chevalier aux épines ?
D'avance, merci

Suite à ma lecture du Chevalier aux épines, je voudrais discuter de deux points.

Premièrement, on arrive pour moi avec cette trilogie à la limite de l'approche géographique souhaitée par l'auteur.

Théoriquement, on devrait se situer dans l'un des deux cas de figure suivants :
soit l'auteur décide de ne pas fournir de carte et alors d'être peu détaillé dans ses élaborations géographiques. C'est le cas des ouvrages précédents de M. Jaworski, cela fonctionnait plutôt bien.
ou soit on fournit une carte, et alors l'auteur peut s'y référer en détail.

Mais dans cette nouvelle trilogie, on se situe à cheval ( ) : les explications géographiques sont très fouillées, mais on n'a pas de carte. En particulier sur le troisième tome, j'étais perdu dans ma compréhension des lieux (j'entends une compréhension synchrone avec les descriptions, au-delà d'un gloubi-boulga mental basique).
J'aurais dû en fait dès le premier tome prendre des notes, car par la suite on a souvent des descriptions relatives qui font que si l'on a manqué le train, on n'arrive plus à raccrocher.


Deuxièment, la dilution des intrigues. Depuis Chasse Royale 2, j'ai l'impression que la "quantité de scénario" de chaque ouvrage a diminué tandis que les volumes grossissent.
Pour le Chevalier, c'est surtout le cas sur les tomes 2 et 3, un sentiment que la pagination est trop élevée par rapport à ce qui a été raconté ?

Aea a écrit : jeu. 17 avr. 2025 14:11 Mais dans cette nouvelle trilogie, on se situe à cheval ( ) : les explications géographiques sont très fouillées, mais on n'a pas de carte. En particulier sur le troisième tome, j'étais perdu dans ma compréhension des lieux (j'entends une compréhension synchrone avec les descriptions, au-delà d'un gloubi-boulga mental basique).

Je viens de terminer la trilogie ( ma première lecture de Jaworski ) J'ai eu le même sentiment que toi mais surtout sur les 2 premiers tomes, avec les descriptions des trajets des cours d'eau puis celle des cotes dans le tome 2. J'ai bien tenté de suivre les informations mais j'ai finis par lâcher. Au final, je n'ai aucune idée de la géographie globale, ce qui m'a quelque peu frustré.
J'imagine que l'auteur a bien une carte personnelle pour s'y retrouver compte tenu de la quantité des descriptions. J'étais tenté d'en tracer une mais faute de temps, j'ai mis de côté.
Spoil:

hello j'ai le même sentiment que sur les 2 derniers post de ce fil (j'en suis à la moitiée du Tournoi des Preux, et c'est long...très long. Surtout les descriptions des voyages, et celui sur les cours d'eaux qui mènenet (enfin!) à une certaine situation à Chaneviere... . Mais c'est merveilleusement écrit tout ca, fluide, riche en vocabulaire. Les dialogues sont aux top

Aea a écrit : jeu. 17 avr. 2025 14:11 Théoriquement, on devrait se situer dans l'un des deux cas de figure suivants :
soit l'auteur décide de ne pas fournir de carte et alors d'être peu détaillé dans ses élaborations géographiques. C'est le cas des ouvrages précédents de M. Jaworski, cela fonctionnait plutôt bien.
ou soit on fournit une carte, et alors l'auteur peut s'y référer en détail.

Je ne suis pas trop d'accord avec cette dichotomie, qui me semble artificielle. Pas mal de livres donnent une carte sans trop s'accompagner d'indications géographiques précises (je pense à l'Assassin Royal où des parties entières se passent en dehors des cartes des bouquins). Et à l'inverse je trouve que les précédent bouquins de JPJ avaient déjà une géographie très fouillée, ne serait-ce qu'au niveau des rues de Ciudalia pour Gagner la Guerre.

Après ça peut être un travail de fan assez sympa de reprendre la carte sommaire présente dans les BD Gagner la Guerre pour y superposer tous les autres lieux par rapport aux fleuves et aux deux/trois villes indiquées. A la relecture peut être haha.

Aea a écrit : jeu. 17 avr. 2025 14:11 Deuxièment, la dilution des intrigues. Depuis Chasse Royale 2, j'ai l'impression que la "quantité de scénario" de chaque ouvrage a diminué tandis que les volumes grossissent.
Pour le Chevalier, c'est surtout le cas sur les tomes 2 et 3, un sentiment que la pagination est trop élevée par rapport à ce qui a été raconté ?

Je pense qu'il y a beaucoup "d'intrigues" qui se passent à l'arrière plan, en continuant celles de Gagner la Guerre () donc effectivement sur ce point commencer avec le Chevalier aux Épines peut être un peu décevant. Au demeurant, l'auteur à reconnu qu'il avait tendance à écrire plus, et vu la situation de feu les Moutons électriques, on peut comprendre qu'ils n'aient pas fait beaucoup d'effort pour le restreindre. Ca peut d'ailleurs être intéressant de voir comment va se passer le passage chez un autre éditeur, déjà pour La Grande Jument.

Pour en revenir aux intrigues et aux enjeux, je pense qu'il faut garder en tête aussi qu'il y a un aspect "série" dissimulé dans les romans du Vieux Royaume. Les bouquins sont des one-shot dans le sens ou leur intrigue principale est close à la fin, mais beaucoup de choses se passent en fond et préparent les romans à suivre (dont visiblement l'auteur avait annoncé l'esquisse de la trame il y a quelques années, et dont il a au moins confirmé le projet récemment).

Poska a écrit :Bonjour,
Je commence la lecture du tournoi des preux. J'ai un peu de mal avec tous les personnages et leurs liens professionnels et/ou familiaux...
Pour Gagner la guerre, j'avais trouvé sur un forum un PDF qui mettait en évidence les protagonistes, ainsi que les liens entre eux.
Savez-vous s'il est possible de trouver une équivalence pour Le Chevalier aux épines ?
D'avance, merci

J'avais fait un arbre au fur et à mesure de ma relecture de Rois du Monde, mais pas pour le Chevalier aux Epines, et je n'en ai pas trouvé non plus. A nouveau un truc à faire à la relecture

Bonjour
J'ai fini Le chevalier aux épines tome 3.

Tome 1 : les valeurs de la chevalerie, cela change de Benvenuto, et j'ai trouvé ça un peu trop "idéaliste". Néanmoins, il y a des mystères à comprendre, ce qui donne envie de lire la suite.

Tome 2 : je me suis régalée de la façon dont c'est raconté, alors que je n'avais pas tellement aimé Gagner la guerre. Il faudrait peut-être que je le relise, j'apprécierais peut-être davantage.

J'ai trouvé le début un peu long, mais cela prend ensuite tout son piquant. Et la fin... J'ai maintenant envie d'en lire plus !

Un mot de l'auteur sur une page publique, que je recopie ici.
"Au cours du festival des Imaginales, un lecteur m’a confié qu’il regrettait que je n’aie pas pris la parole à propos des préjudices subis par les souscripteurs de la campagne Ulule des Moutons électriques intitulée « Jaworski : visions du Vieux Royaume ». Avec équité, mon interlocuteur ne me rendait pas responsable des dysfonctionnements et de certaines promesses non tenues ; toutefois, mes livres étant l’objet de la transaction, il estimait qu’il aurait été plus correct de ma part de manifester mon embarras et ma solidarité aux acheteurs floués. C’est assez juste. D’où ce billet.
Bien sûr, je suis terriblement embarrassé par cette souscription dont les contreparties n’ont été que partiellement distribuées, et parfois avec une grande désinvolture. J’en suis réellement navré pour les acheteurs dont l’enthousiasme et la confiance ont été déçus. À vrai dire, je suis d’autant mieux placé pour les comprendre que je suis dans le même cas. Mes pertes dans cette affaire sont considérables. Sur les 116 000 € rapportés par la souscription, je n’ai pas touché un centime. Non seulement mes droits ne m’ont pas été versés, mais ma crédibilité s’en est trouvée entachée – et ce, alors que je n’ai même pas eu l’initiative de cette souscription, idée de l’éditeur. Certes, je lui ai donné mon accord, mais parce que j’en étais en quelque sorte l’otage… Car sans les bénéfices faits par cette souscription, les Moutons électriques ne semblaient pas en mesure de me verser mes droits d’auteur. En définitive, je me suis trouvé triplement lésé : non seulement cette souscription ne m’a rien rapporté et mon nom s’est trouvé mêlé à ce demi-échec, mais la faillite des Moutons électriques m’a également privé de deux ans de droits d’auteur. Que j’aie réussi (non sans mal) à négocier des délégations de paiement qui m’ont permis de récupérer certains de mes droits dérivés ne me console qu’à moitié de l’étendue de mes pertes, qui représentent l’équivalent de plusieurs années de salaire d’un professeur. (Par exemple, je n'ai rien touché à ce jour sur les ventes des éditions grand format des trois tomes du 'Chevalier aux épines', qui se sont écoulés à près de 30 000 exemplaires.)
Compte tenu de ces circonstances, j’ai préféré me taire pendant plusieurs mois plutôt que d’exprimer des sentiments dont on devinera sans peine la teneur… En outre, une procédure judiciaire étant en cours, j’estimais plus sage de ne pas m’étendre sur la question. Mais je conviens volontiers que mon silence était cavalier pour les souscripteurs qui ont connu des déboires. Sachez que j’en suis navré et que je suis le premier à partager leur indignation. (D’autant que si les Moutons électriques ont évoqué les réelles difficultés conjoncturelles qu’ils ont rencontrées, ils se sont gardés de mentionner publiquement les gains conséquents que leur ont rapportés certains de mes droits dérivés, qui suffisaient par exemple à couvrir les pertes dues à leur litige avec MDS.)
Dans l’interview publiée dimanche sur ActuaLitté, j’étais sincère en exprimant la reconnaissance que j’éprouvais pour les Moutons électriques, parce que c’est la maison d’édition qui m’a permis de lancer ma carrière. Cependant, pour parler net, je ne cacherai pas non plus que ces dernières années ont été particulièrement décevantes."

Merci beaucoup pour le partage de ce message, que j'aurais très certainement loupé. S'il ne me surprend guère je suis par contre vraiment désolé pour son auteur.

C’est extrêmement choquant qu’il n’ait pas touché un seul centime de sa trilogie du Chevalier aux Épines ! Je suis halluciné… J'espère sincèrement qu'il obtiendra gain de cause au tribunal. "Gestion désinvolte" est un sacré euphémisme à ce stade. C'est de l'escroquerie pure et simple. Plusieurs années de travail non rémunérées.

Est ce qu'on sait si la trilogie du chevalier aux épines sera républié chez son nouvel éditeur ?

Merci pour le partage, c'est une situation difficile pour lui. J'espère qu'il pourra récupérer une partie de son dû mais cela s'annonce compliqué avec la faillite.... Ils ont dut utiliser l'argent pour éponger une partie du déficit avant de payer les auteurs et il ne doit plus rester grand chose...

Vu sur Facebook ce matin !

Au cours des Imaginales, plusieurs lecteurs m’ont demandé quelles seraient mes prochaines publications. Voici la réponse que je leur ai apportée.
Je travaille actuellement sur la troisième branche du cycle ‘Rois du monde’, ‘La Grande Jument’, qui sera une trilogie. J’ai terminé la composition du premier tome, dont le sous-titre sera ‘Les Montagnes Blanches’ ; j’aborde actuellement la composition du second. Avec Pascal Godbillon, nous sommes tombés d’accord pour publier les trois tomes dans un calendrier relativement resserré. (Probablement autour de six mois de délai entre la parution de chaque volume.) Nous attendrons donc que j’aie terminé le second tome pour fixer un calendrier de publication. Il est envisageable que le premier tome paraisse chez Denoël fin 2026 ou début 2027.

Gillossen a écrit : lun. 2 juin 2025 15:09 Vu sur Facebook ce matin !

Au cours des Imaginales, plusieurs lecteurs m’ont demandé quelles seraient mes prochaines publications. Voici la réponse que je leur ai apportée.
Je travaille actuellement sur la troisième branche du cycle ‘Rois du monde’, ‘La Grande Jument’, qui sera une trilogie. J’ai terminé la composition du premier tome, dont le sous-titre sera ‘Les Montagnes Blanches’ ; j’aborde actuellement la composition du second. Avec Pascal Godbillon, nous sommes tombés d’accord pour publier les trois tomes dans un calendrier relativement resserré. (Probablement autour de six mois de délai entre la parution de chaque volume.) Nous attendrons donc que j’aie terminé le second tome pour fixer un calendrier de publication. Il est envisageable que le premier tome paraisse chez Denoël fin 2026 ou début 2027.

Que c'est long... Mais je comprends parfaitement ce choix !

Absolument scandaleux pour les Moutons, je ne sais pas comment Jaworski arrive à se retenir ainsi dans son message...
Sinon, oui long mais si cela permet de ne pas trop attendre entre chaque tome, je prends. Autant j'ai décroché du Chevalier aux Epines, autant j'avais aimé le 1er tome des Rois du monde

Fini le Chevalier aux Epines, qui m'a bien moins accroché que Janua Vera ou Gagner la Guerre. La dernière scene de l'infiltration de la forteresse était cependant bien ficelée et haletante. Mais paradoxalement j'avais du mal à croire que l'histoire soit finie, il semble que de nombreuses intrigues ne sont pas résolues ?

J'ai cru comprendre que l'auteur se réserve matière à une suite pour résoudre les fils, mais après un retour chez les celtes, donc il faudra être patient. Un peu.