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Je vais d'ailleurs aller chercher le T2 dans 5 min

Tome 2 terminé depuis 1 ou 2 semaine et PSS fera surement partie de mes lectures les plus étranges, car ces livres sont vraiment à part et sont je pense sans équivalents.Comme Fly, j'ai trouvé le T2 mieux que le 1er avec moins de descriptions et plus d'action. Il reste quand même une bonne partie plutot saoulante sur le morteur de crise etc... qui m'a fait sauté quelques paragraphes. Le dénouement avec était vraiment triste, mais je pense qu'un Happy End aurait gâché ces livres décrivant un univers loin d'être joyeux.Conclusion : Un bon diptyque qui malgré quelques longueurs reste une oeuvre à lire.

Plume a dit :

ces livres sont vraiment à part et sont je pense sans équivalents.

C'est aussi vrai pour les Scarifiés et le Concile de Fer.Un univers fascinant, un style inimitable (bravo aux traducteurs, ce devait pas être du gâteau), des histoires pas toujours évidentes à suivre (que ceux qui ont tout compris aux motivations des protagonistes des Scarifiés m'envoient des MP), pas de happy end (et c'est un euphémisme), des personnages auxquels il est difficile de s'attacher car parfois assez obscurs et renfermés (Yagharel l'homme-oiseau par exemple).Mais il y tellement d'originalité dans toutes ses trouvailles !!! (comme Jack l'Exhauceur, le thaumaturge renégat...)

Comme tu l'as dit: Bravo aux traducteurs, car son style même en francais est plutôt difficile, surtout quand Isaac parle de moteur de crise etc... Le chalenge du traducteur sur ce diptyque devait être je pense de retranscrire en francais un texte compréhensible et fluide pour ne pas créer quelquechose de trop compacte, indigeste.Et vu le talent de l'auteur, je lirais sûrement ses autres livres dans les mois à venir.

Enfin lu ! Et enfin terminé oserais-je ajouter, étant donné que ça fait quasiment deux mois que je le traîne... J'ai même arrêté plusieurs fois pour lire d'autres livres entre temps, ce qui n'est jamais bon signe :(En premier lieu, mon avis rejoint celui de Plume un peu plus haut : lecture étrange, ouvrage à part, mais parfois soulant !En deuxième approche, je suis circonspect : ce roman m'a parfois semblé génial (si, si, on sens premier du mot), mais parfois d'un ennui... De vrais montagnes russes dans le plaisir de lecture ! Les bas d'abord (Pas taper, pas taper) : 1/ Je trouve que China Miéville se regarde écrire dans bien des paragraphes, cherchant à utiliser des termes compliqués / rares sans véritablement de nécessité. 2/ Là-dessus, on a parfois le droit à un verbiage pseudo-scientifique sensé rendre compte du génie d'Isaac dans ce domaine, mais qui masque bien mal le manque de maîtrise du sujet ! (C'est à peu près ce que ça donnerait si je tentais de vous expliquer la mécanique quantique ! Si, si, ne me mettez pas au défi... ) Quelques ellipses sur le moteur de crise aurait été bienvenues par exemple...3/ Les idées politiques de l'auteur suintent de façon très envahissante dans tout le roman. Forcément les autorités sont corrompues et voire sont des pourritures égoïstes. Forcément, Big Brother is watching you. Forcément, la ville est composée de quartiers pauvres, de quartiers délabrés, de quartiers miséreux, de quartiers en déliquescence... et d'un ou deux quartiers très riches sur les hauteurs, que nos héros ne visitent jamais (ça je peux le comprendre)... Mais où sont les classes moyennes, bon sang ? Comme Helmut : ça m'énerve ! ;)4/ Pas convaincu du tout par les Khepri et particulièrement les différences mâles / femellesLes grands bonheurs maintenant !1/ L'ambassadeur, le temps d'une seule scène, certes, mais qui m'a vraiment scotché2/ La Fileuse, être imprévisible et glaçant (je hais les octo-bébètes)3/ Le pouvoir des gorgones, que j'ai trouvé particulièrement original et bien rendu, couplé à une intelligence de groupe digne des vélociraptors de Jurassic Park (on a les références qu'on peut !)4/ Derkhan et Lemuel, personnages secondaires avec une vraie personnalité et une vraie profondeur. Heureusement que la première est là d'ailleurs, idéaliste, (com-)battante pour éviter que le lecteur ne désespère du genre humain !Une œuvre à découvrir donc, originale, foisonnante, avec ses fulgurances... mais malheureusement également des écueils essentiellement dus à l'écriture, AMHA. Ces derniers sont assez génants en ce qui me concerne pour que les autres œuvres de C. Miéville ne remontent pas en haut de la PAL...

Albéric a écrit :... des personnages auxquels il est difficile de s'attacher car assez obscurs et renfermés.

J'aime un livre quand je m'attache aux personnages, et ici j'ai eu du mal. Moi qui aime la nature, je n'ai pas apprécié cette ville.Il m'est arrivé un truc bizarre: quand je rentre chez moi le soir, un de mes plaisirs et de me plonger dans un bouquin. Mais avec ce livre, je n'avais franchement pas envie de lire. Je n'avais pas envie de l'abandonner non plus, ce qui m'arrive pourtant de temps en temps. J'ai essayé de lire en diagonale: pas moyen. Je ne dis pas que ce livre est mauvais, mais il m'a posé problème. Je n'ai lu que le premier tome, mais si quelque peu envie de connaître la suite de l'histoire, je ne veux pas me retrouver avec un livre qui m'enlève l'envie de lire...Ceci ne m'incite pas à essayer d'autres livres de cet auteur.

Allez, on l'annonce ici, en attendant mieux : http://www.elbakin.net/fantasy/news/122 ... a-Mieville

Dommage. J'aurais bien voulu retrouver Isaac. Il y avait à mon avis matière à faire une vraie suite à Perdido Street Station. Isaac essayant de trouver un. Et vu le don du personnage pour attirer les catastrophes, ça n'aurait pas été simple.Déjà on peut être déçu par la manière dont Miéville nous a arrangé les derniers instants de Yagharek dans le Concile de Fer. Ce n'est qu'un caméo et le personnage n'est pas nommé, mais l'auteur donne suffisamment d'indice pour que l'on sache que c'est lui..On aimerait en savoir plus aussi sur la Fileuse. Je l'ai toujours trouvé géniale. Imprévisible, incompréhensible mais cette grosse araignée a tout de même un bon fond. Ce qui est sympa dans dans PSS c'est l'inversion des valeurs araignée / papillon. L'araignée géante aide les gentils tandis que la créature maléfique, la Gorgone est un papillon.Et puis on puis certains personnages sont tellement forts qu'on aurait envie de les retrouver. Isaac certes, mais Bellis Frédevin faisant de l'espionnage pour Armada dans les rues de Nouvelle Crobuzon ( j'ai été déçu de ne pas voir passer un caméo du personnage dans le Concile de Fer, où alors je l'ai raté, zut), savoir ce que devient Uther Dol....

Mieville + Space Opera = le meilleur bouquin du monde ?

Je viens de finir les Scarifiés, sans avoir lu Peridido Street Station. J'ai bien aimé, même si je trouve Armada complétement irréaliste sur quelques points laissés dans l'ombre (eau / nourriture / maintien de l'ordre). Mais après tout vu ce qu'ils sont capable de faire, c'est du détail, ils doivent avoir des solutions pour ça ;)Le personnage de Bellis est vraiment bien rendu, et l'énigmatique Uther Dol est passionant. Les autres n'étant pas en reste pour autant.Au final, on se pose beaucoup de questions

Je poste ici parce que le sujet me semble être le plus visible : China Miéville sera présent aux Utopiales de Nantes (en novembre) http://www.facebook.com/notes/rendez-vous-ailleurs/parmi-les-invites-des-utopiales-2010/10150208417155508

Ca, c'est ce qu'on appelle un invité de marque ! C'est sympa qu'il puisse se libérer pour ses fans français.

Damned, je suis verte de ne pas pouvoir y aller cette année !

Pour ceux qui ont du mal à imaginer l'univers hétéroclite de Miéville, j'ai trouvé ces dessins des différentes "races" de Bas-Lag. C'est vraiment bien foutu et très fidèle à ce que je me rappelle de Perdido Street Station.Ça me fait penser qu'il faudra que je lise Les Scarifiés avant les Utopiales.EDITH : avec le lien, c'est mieux

Merci pour ce lien visuellement très instructif Merwin Tonnel !

Idem, cela correspond à ce que je m'imaginais.

Moi qui suis en plein dedans...

Je viens de commencer les Scarifiés, une petite pause entre 2 tomes des Seigneurs des Runes..... Et holala, à peine 70 pages et je suis complètement sous le charme.....L'univers, l'ambiance, l'écriture, les différentes créatures etc.... Hum....Je crois que si la suite tient ses promesses, je vais le lire très lentement.... Histoire de savourer...Et merci pour le lien...(dessins)

Chers amis modérateurs, malgré le côté fort atypique des œuvres de China Miéville entre steampunk et fantasy, n'est-il pas temps de scinder ou pas le sujet entre Perdido Street Nation, Les Scarifiés et Le Concile de Fer ???Malgré un scénario nébuleux et des personnages peu attachants car froids et distants l'univers des Scarifiés est fascinant sinon complètement envoûtant. Lire l'œuvre en écoutant la BO d'Atlantis d'Eric Serra n'a fait que renforcer cette impression finale...

Bah non, je ne pense pas que ce soit utile de scinder le sujet. Le renommer sans doute... Mais après tout, les trois romans se passent dans le même univers (Bas-Lag) et je pensais presque à les réunir sous un même cycle dans le module de présentation des ouvres. Enfin, ce n'est que mon avis, et je suis curieux de savoir ce qu'en pense les autres.